Communication, travail et organisation : mutations contemporaines et perspectives de recherche en communication organisationnelle

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Réponse attendue pour le 09/01/2026

Type de réponse Résumé

Type d’événement Colloque

Dates de l’événement
  • Du au

Lieu de l’événement Institut de la communication, de l’information et du document (ICID), Roubaix 59

Le colloque Org&Co 2026 propose une réflexion sur les rapports entre communication, travail et organisation dans leurs reconfigurations actuelles, en articulant questionnements épistémologiques et méthodologiques autour du travail d’organisation et de l’organisation du travail. Les transformations profondes du travail et des organisations — sous l’effet conjugué des mutations numériques, évolutions managériales, enjeux écologiques, dynamiques sociales et politiques — interrogent aujourd’hui les cadres conceptuels, les objets et les analyses de la communication organisationnelle. Dans un contexte marqué par la complexification et la diversification des structures organisationnelles et formes de travail — flexibilité, hybridation, plateformisation, télétravail, IA — la communication apparaît plus que jamais comme un prisme pertinent, voire central, pour comprendre les dynamiques contemporaines du travail.

Ce colloque Org&Co invite à interroger les liens entre communication, travail et organisation à partir d’une pluralité d’approches, de terrains et de cadres théoriques. Il s’agit d’explorer comment la communication contribue à la fois à façonner, structurer et transformer les pratiques de travail et les formes organisationnelles, mais aussi comment ces mutations redéfinissent en retour les savoirs, les méthodes et les enjeux épistémologiques du champ. Et il s’agit aussi d’explorer comment la communication, dans ses dimensions discursives, contribue au façonnement représentationnel, symbolique, culturel et idéologique du travail et de l’organisation.

Nous comprenons la notion de travail dans une acception large, qui ne se réduit ni à la dimension anthropologique d’une activité, ni à sa dimension économique. Nous reprenons à notre compte la proposition de Marie-Anne Dujarier dans une note de son livre « Le Management désincarné » (2015) : est « un “travail” une activité que la société nomme ainsi. Cette qualification rattache alors l’activité aux institutions du travail, au premier rang desquelles [figure] le droit du travail. De ce fait, cette désignation sociale est l’enjeu d’un rapport social intense, comme nous l’observons à propos des activités domestiques, du care, de la formation, de la militance, mais aussi celles réalisées par des internautes ou des consommateurs ».

On peut retenir aussi la définition qu’Axel Honneth donne du travail socialement nécessaire ou travail social dans son livre Le Souverain laborieux : « L’ensemble du domaine de ce que je voudrais appeler le travail social nécessaire se compose de trois types d’activités : l’élaboration d’objets naturels ou déjà créés par l’homme dans le but de produire des biens utiles ; l’échange plein de sollicitude avec d’autres personnes à des fins de soin, de conseil ou d’enseignement ; enfin, le maniement professionnel de symboles à des fins de calculs, d’analyse et de traitement de données, permettant de piloter certains processus sociaux et économiques (…) Il faut désormais considérer comme socialement nécessaires les activités qui — soit dans un cadre clairement orienté vers l’objet, soit dans le cadre du traitement symbolique, soit encore dans un cadre communicationnel — présentent une valeur générale pour la société. » (Honneth, 2024, p. 77)

Précisons enfin que le travail auquel nous faisons référence relève d’une activité organisée et finalisée, que cette activité s’inscrive dans une organisation, qu’elle soit une activité individuelle menée pour une organisation (externalisation, sous-traitance, travail indépendant) ou que la dynamique de cette activité façonne l’organisation.

Ce colloque vise à rassembler les collègues engagé.e.s dans l’étude de ces changements afin de partager, questionner et enrichir les savoirs sur la manière dont la communication contribue à penser, à accompagner, à signifier et représenter ces évolutions.

Nous invitons à des contributions qui explorent la communication au prisme du travail et de l’organisation, en mobilisant des approches théoriques et empiriques classiques ou émergentes. Il s’agit de mettre en lumière les formes, les processus et les enjeux communicationnels qui émergent dans les contextes contemporains, et aussi d’interroger les fondements épistémologiques et méthodologiques du champ, dans la perspective d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche et de dialogue au service d’une meilleure compréhension des mutations organisationnelles et communicationnelles actuelles.

Ce colloque propose ainsi d’explorer comment les mutations contemporaines reconfigurent les rapports entre communication, travail et organisation, et de saisir les implications de ces mutations dans le renouvellement des approches théoriques et méthodologiques en communication organisationnelle.

Quatre axes structurent ce colloque, chacun portant sur une facette clé de la communication organisationnelle à l’épreuve des transformations en cours. Ils invitent à une réflexion approfondie sur l’articulation entre communication, travail et organisation, à l’aune des concepts, pratiques, processus, professionnalités et représentations mobilisés et analysés.

Axe 1 : Questions épistémologiques et méthodologiques

Cet axe transversal accueillera des contributions à portée théorique ou méthodologique interrogeant les fondements épistémologiques de la recherche en communication organisationnelle face aux transformations contemporaines du travail et des organisations. Il s’agira d’examiner comment les mutations — numériques, managériales, écologiques ou sociales — invitent à repenser les cadres conceptuels, les postures de recherche et les dispositifs méthodologiques mobilisés pour analyser les liens entre communication, travail et organisation.

En suivant la proposition de Jean-Louis Le Moigne (1995), nous considérerons que ces questionnements épistémologiques impliquent trois sous-questionnements complémentaires.

  • Le premier, gnoséologique, interroge la nature de la connaissance produite : quels cadres épistémologiques et conceptuels (Carayol, 2004 ; Le Moënne, 2016 ; Bouillon, Loneux, 2021) permettent de concevoir la communication en tant que phénomène central structurant les interactions entre travail et organisation ? Comment problématiser la production et la circulation des significations communicationnelles au sein des situations de travail et dynamiques organisationnelles complexes et en mutation ?
  • Le second, méthodologique, porte sur les outils et les démarches permettant de recueillir et d’interpréter des données pertinentes, adaptées à la pluralité des contextes organisationnels contemporains. Quelles propositions méthodologiques permettent de saisir la complexité des phénomènes communicationnels qui traversent le travail ? Outre les dimensions langagières de la communication, quelles méthodologies permettent de saisir les dimensions sensorielles, corporelles, affectives, esthétiques (Dumas, Martin-Juchat, 2022) et « non-dites » de la communication au et du travail (Hémont, Patrascu, 2016) ? Dans cette perspective comment concevoir et mettre en œuvre des recherches inclusives et incluantes (Bénéjean et al., 2024), attentives à la diversité des expériences vécues, des émotions, des sensibilités et des cultures au sein des organisations ?
  • Enfin, l’éthique explore les enjeux éthiques et réflexifs de la recherche de même que la valeur et les usages des travaux produits. Quels réinvestissements des connaissances produites depuis plus de trente ans par le champ de la communication organisationnelle auprès des organisations et collectifs étudiés, politiques publiques, etc. ? Comment la responsabilité, la posture et l’éthique des chercheurs se voient transformées dans le cadre des recherches-actions ( Morillon, 2007 ; Lépine, Martin-Juchat, 2020 ; Andonova, Foli, 2022) Sur quels idéaux normatifs (démocratie, justice, liberté, reconnaissance) reposent les postures critiques ?

Cet axe vise ainsi à nourrir un dialogue sur les conditions de production des savoirs en communication organisationnelle et sur la manière dont ceux-ci rendent compte, ou participent, des transformations du travail et des organisations. Il vise des contributions qui questionnent les cadres conceptuels traditionnels, qui remettent en question ou discutent les modèles établis, mais aussi qui proposent des approches innovantes pour saisir la complexité des phénomènes organisationnels actuels. L’objectif est de favoriser une réflexion critique sur les méthodes d’enquête, les postures de recherche et les implicites du champ de la communication organisationnelle. Comment les savoirs produits en communication organisationnelle se construisent, se transforment et participent aux mutations contemporaines du travail et des organisations ?

 

Axe 2 : Travail d’organisation/organisation du travail

Cet axe invite à explorer le travail d’organisation dans ses multiples dimensions en privilégiant une approche attentive aux processus qui encadrent l’action collective et aux transformations des formes organisationnelles.

Nous proposons d’envisager le travail d’organisation dans une acception large qui articule deux dimensions intriquées : d’une part, le travail des organisateurs qui désigne les activités managériales et tout dispositif visant à organiser le travail, coordonner les acteurs, prescrire, déléguer, piloter et réguler (en ce sens, le travail d’organisation sera saisi dans sa dimension planifiée et volontariste) ; d’autre part, les processus organisants qui émergent en situation, dans leur dimension spontanée, voire auto-organisatrice. L’organisation du travail désigne quant à elle, les modalités concrètes par lesquelles l’activité productive se déploie, incluant la communication dans, avec et par l’activité. L’articulation entre ces deux dimensions — le travail d’organisation (planifié, volontariste) et l’organisation du travail (émergente, spontanée) — constitue un questionnement central de cet axe.

Dans la perspective des théories de la régulation sociale (Reynaud, 1988, 1997 ; De Terssac, 2003), auxquelles nous empruntons la distinction entre régulation de contrôle (portée par les organisateurs et leurs dispositifs) et régulation autonome (produite par les acteurs eux-mêmes dans leur activité), les écarts entre travail prescrit et travail réel, les ajustements locaux et les compromis négociés, donnent à voir comment les acteurs participent au travail d’organisation en définissant ce que peuvent ou ce que doivent en être les règles, en produisant des arrangements (De Terssac, 2002 ; Bazet, Jolivet & Mayère, 2008), en négociant les normes du collectif. Ce sont ces processus, ces négociations, ces appropriations et contournements qui permettent de saisir le travail d’organisation comme une action située, comme un ensemble de processus à la fois ancrés dans l’organisation et en mesure de la configurer, d’en cadrer la production, la constitution.

Les contributions à ce colloque pourront ainsi examiner les formes d’action collective, les mises en circulation, ajustements et réinventions des prescriptions par les acteurs, les écarts entre injonctions managériales et pratiques effectives ou possibilités d’agir, notamment entre discours de la participation et exercices des pouvoirs, entre imaginaires de transformation et expériences vécues. Les processus de gouvernance, de rationalisation et de régulation offrent des pistes d’investigation : les politiques managériales et leurs transformations, les enjeux de démocratie organisationnelle, les processus de décision, les régulations formelles et informelles, l’articulation entre logiques gestionnaires et logiques professionnelles etc.

Les propositions accueillies dans cet axe pourront articuler les deux volets que représentent organisation du travail et travail d’organisation en interrogeant les compatibilités, tensions et dynamiques processuelles qui caractérisent les différentes formes contemporaines d’organisation. De manière non exhaustive, les recherches pourront s’appuyer sur des terrains et objets variés : alter-organisations, dynamiques de care dans les établissements de santé, dispositifs de formation professionnelle, collectifs citoyens expérimentant la démocratie participative, formes coopératives, organisations en réseau ; transformations des formes organisationnelles et logiques managériales (Nouveau Management Public, Responsabilité Sociétale des Entreprises, dispositifs de management par projet, approches agiles ou « libérées », processus d’accélération et management paradoxant) ; gouvernance algorithmique, traçabilité et circulation documentaire ; médiations publiques dans les transitions écologique et numérique, dispositifs de participation citoyenne, gouvernance des communs, etc.

Pour analyser et comprendre ces dynamiques, les auteurs pourront mobiliser différents cadres et différentes perspectives théoriques et/ou méthodologiques qu’il s’agira d’expliciter. Mais l’ancrage en communication organisationnelle permettra ici d’interroger les tensions entre régulation de contrôle et régulation autonome, entre prescription et autonomie, entre règles formelles et règles tacites, ainsi que les processus par lesquels les formes organisationnelles se constituent, s’instituent et se transforment à travers les pratiques communicationnelles, managériales et les usages de différents dispositifs, notamment technologiques.

 

Axe 3 : Le travail de communication à l’épreuve des transformations numériques et professionnelles

Cet axe propose d’examiner le travail de communication dans ses multiples dimensions, comme activité constitutive du travail, comme champ professionnel et comme ensemble de pratiques de plus en plus distribuées dans les organisations (Baillargeon, Lépine, Brulois, 2023). Parler de travail de communication permet ainsi de rassembler des recherches qui interrogent à la fois la place de la communication dans le travail (travailler, c’est communiquer) et les modalités communicationnelles du travail dans un contexte marqué par l’emprise du numérique et la porosité des frontières organisationnelles.

Les usages des technologies numériques dont celle de l’intelligence artificielle générative transforment les activités communicationnelles et les professionnalités. Ces transformations invitent à interroger les nouvelles configurations du travail de communication : quelles tâches et compétences demeurent constitutives de l’activité communicationnelle ? Comment s’articule le travail de communication avec les technologies numériques ? (Alloing, Coutant, El Bourkadi, Larroche, Pierre, 2025).

En particulier, ces transformations technologiques invitent à interroger à nouveau frais la place et le rôle des écritures professionnelles comme objets au cœur d’une anthropologie de la communication en contexte de travail organisé, dans le sillage des travaux de Pierre Delcambre et plus largement du groupe Langage et Travail (Borzeix, Fraenkel, 2001 ; Delcambre 2018).

Ces mutations, par ailleurs, alimentent et requestionnent les processus de professionnalisation (maîtrise d’outils technologiques, nouvelles compétences et expertises, institutionnalisation des professions, reconnaissance sociale, nouvelles identités professionnelles, etc.) et de déprofessionnalisation (précarisation, fragilisation) (de La Broise, David, Lambotte, 2025).

Dans le même mouvement, l’extension des pratiques communicationnelles à l’ensemble des salariés, souvent encouragés à devenir ambassadeurs de leur organisation via les réseaux sociaux, à se constituer en collectifs collaboratifs via des réseaux numériques d’entreprise thématiques contribue à brouiller les frontières entre communication institutionnelle et expression individuelle, entre opportunité d’accomplissement et injonction managériale, entre compétence professionnelle et compétence profane (Dumas, 2018). dont les effets délétères peuvent conduire à des souffrances individuelles et collectives (Carayol, Laborde, 2019 ; Foli, 2022)

Cet axe accueillera des contributions qui analysent les transformations du travail et des métiers de la communication en contexte de numérisation généralisée des pratiques ; les pratiques communicationnelles ordinaires des « travailleurs », ainsi que celles relevant des domaines managériaux et institutionnels de la communication ; les tensions entre professionnalisation, déprofessionnalisation et extension communicationnelle du travail ; la place et le renouvellement de la place des écrits et des processus d’écriture au travail, sous la poussée des technologies numériques et en particulier des IA génératives.

 

Axe 4 : Circulation des représentations et constitution des imaginaires du travail 

Si le travail peut être envisagé à la fois en termes de pratiques et d’inscription dans des processus organisants, il est aussi au cœur de processus qui dépassent le cadre local de l’organisation. Le travail, ses évolutions, les tensions qui lui sont propres, font aussi l’objet de représentations médiatiques, de narrations, de mises en scène qui peuvent constituer autant d’objets de recherche en tant que révélateurs des phénomènes organisationnels que nous plaçons au cœur de nos préoccupations. Ils peuvent être aussi des révélateurs de manières de penser et concevoir le travail et le travailleur dans la société contemporaine (Bouillon, Maas, 2009). La figure du travailleur, qu’il s’agisse d’un travail de production ou d’encadrement, alimente les univers fictionnels contemporains ou moins récents, qu’il s’agisse de romans, de longs métrages, de formats plus courts potentiellement sériels (Lamendour, 2012). En ce sens, l’organisation est représentée, construite comme le lieu de l’intrigue, (Giroux, 2000 ; d’Almeida, 2001) du fait rapporté ou figuré, le lieu de la tension que les auteurs et autrices représentent, racontent, documentent, exaltent ou dénoncent éventuellement. Le processus de construction symbolique (Catellani, 2015) de l’organisation n’est pas seulement interne à l’organisation. Nous proposons avec cet axe d’interroger, le processus de production et de mise en circulation de représentations (Jeanneret, 2008) qui font exister l’organisation et les activités qu’elle accueille à l’échelle d’une société, que ces représentations soient produites par les organisations elles-mêmes ou par les acteurs des secteurs de l’industrie de la culture et des médias. Par là même, ce processus participe de la cristallisation d’imaginaires du travail, de normes relatives à ce que peut ou à ce que doit être cette forme si spécifique d’activité. Parmi les figures de professionnels impliquées et représentées dans ces circulations, les contributions pourront notamment se pencher sur celles des professionnels de la communication saisis dans la diversité de leurs fonctions, de leurs statuts et de leur (in)capacité à agir au sein et au nom des organisations.

 

Bibliographie

Alloing, C., Coutant, A., El Bourkadi, S., Larroche, V., & Pierre, J. (2025). Plateformes et données : reconfigurations dans les métiers de la communication numérique. Communication & professionnalisation, 16.

Andonova, Y., & Foli, O. (2022). Les points aveugles de l’intervention en communication organisationnelle. Communication & Organisation, 61(1), 25-49.

Baillargeon, D., Lépine, V., & Brulois, V. (2023). La professionnalisation en communication et en information : trajectoires constitutives, enjeux actuels et défis à venir. Communication & professionnalisation, 14.

Bénéjean, M., Marrast, P., Hémont, F., Patrascu, M., Février, A., & Bazet, I. (2024). Matérialisation d’un dispositif de suppléance communicationnelle : un programme de recherche-conception collaborative et inclusive. Approches Théoriques en Information-Communication (ATIC), 8(1), 107-144.

Bouillon J-L, et Maas E., (2009), Figures de l’individu au travail, figures du collaborateur, Communication & Organisation, 36, 56-68.

Borzeix, A., & Fraenkel, B. (2001). Langage et travail : Communication, cognition, action. CNRS Éditions.

Bouillon, J. L., & Loneux, C. (2021). De la constitution communicationnelle des organisations à l’organisation du social : enjeux et perspectives pour les ACO et la CCO. Communication & organisation, 59(1), 27-43.

Carayol, V. (2004). Communication organisationnelle : Une perspective allagmatique. L’Harmattan.

Carayol, V., et Laborde, A. Les organisations malades du numérique. (2019). Communication et Organisation, (56), https://shs.cairn.info/revue-communication-et-organisation-2019-2?lang=fr.

Catellani, A. (2015). Figures et paroles de la responsabilité dans la communication corporate : La dimension visuelle des rapports d’entreprise. Communication et organisation, 47, 97-113. https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.4912

Chaudet, B., Bouillon, J.-L., Patrascu, M., Le Corf, J.-B., & Hémont, F. (2024). Les trois figures du BIM : implications pour les acteurs du logement social. Cahiers RAMAU, 12. https://cahiers-ramau.edinum.org/783

D’Almeida, N. (2001). Les promesses de la communication. Presses universitaires de France.

De la Broise, P., David, M., & Lambotte, F. (2025). Industrialisation et (dé)professionnalisation de la communication à l’ère des outils IA. Communication & professionnalisation.

De Terssac, G. (dir.) (2003). La théorie de la régulation sociale de Jean-Daniel Reynaud : Débats et prolongements. La Découverte.

Delcambre, P. (2018). Une approche communicationnelle des pratiques d’écriture, de l’écrit et de l’écrire en contexte de travail. Études de communication. Langages, information, médiations, 50, 13-38. https://doi.org/10.4000/edc.7425

Dujarier, M.-A. (2015). Le management désincarné : Enquête sur les nouveaux cadres du travail. La Découverte.

Dujarier, M.-A. (2021). Troubles dans le travail : Sociologie d’une catégorie de pensée. Presses Universitaires de France.

Dumas, A. (2018). Injonctions à la promotion numérique de soi et recrutement interne : logiques de responsabilisation du salarié et enjeux organisationnels. Communication et organisation, 53, 105-118. https://doi.org/10.4000/communicationorganisation.6112

Dumas, A., & Martin-Juchat, F. (2022). Les communications affectives en organisations. De Boeck Supérieur.

Foli, O. (2022). Les paroles de plainte au travail : Des maux indicibles aux conversations du quotidien. Paris : Éditions des Archives contemporaines.

Gauthier, G., Heller, T., Layerle S., & Martineau, M. (2004), Le cinéma militant reprend le travail, CinémAction 110.

Giroux, N., & Marroquin, L. (2005). L’approche narrative des organisations. Revue française de gestion, 159(6), 15-42 https://doi.org/10.3166/rfg.159.15-44

Hémont, F., & Patrascu, M. (2016). Panorama de méthodologies audiovisuelles en SHS : Quelques perspectives pour la communication organisationnelle. Revue française des sciences de l’information et de la communication, 9. https://doi.org/10.4000/rfsic.2421

Honneth, A. (2024). Le souverain laborieux : Une théorie de la démocratie. Gallimard.

Jeanneret, Y. (2008). Penser la trivialité : Volume 1, La vie triviale des êtres culturels. Hermes Science Publications.

Lamendour, E., (2012). Les managers à l’écran ; enquête sur une image déconcertante, Presse Universitaire de Rennes.

Le Moënne, C. (2016). Quelques questions concernant les recherches sur les processus d’information-communication organisationnelle. Revue française des sciences de l’information et de la communication, 9. https://doi.org/10.4000/rfsic.2464

Le Moigne, J.-L. (1995). Les épistémologies constructivistes. Presses Universitaires de France.

Lépine, V., & Martin-Juchat, F. (2020). Enjeux communicationnels des recherches partenariales dans le contexte des open labs. Communiquer. Revue de communication sociale et publique, 30, 71-88.

Morillon, L. (2007). Nomadisme du modèle marketing, quelle appropriation dans les recherches actions en communication organisationnelle ? Communication et organisation, 31, 214-227.

Reynaud, J.-D. (1988). Les régulations dans les organisations : régulation de contrôle et régulation autonome. Revue française de sociologie, 29(1), 5-18.

Reynaud, J.-D. (1997). Les règles du jeu : L’action collective et la régulation sociale (3e éd.). Armand Colin.

Rosa, H. (2013). Accélération : Une critique sociale du temps. La Découverte.

Zarifian, P. (2014). Le travail et la compétence : entre puissance et contrôle. Puf.

 

Informations pratiques

Les résumés de 5000 signes, accompagnés d’une bibliographie de 10 références maximum, préciseront la problématique, l’ancrage théorique, le terrain (au sens large), les principaux résultats sont à déposer sur la plateforme sciencesconf : https://comorg26.sciencesconf.org

 

Date et lieu

  • Les 28 et 29 mai 2026
  • Institut de la communication, de l’information et du document (ICID), Roubaix

 

Calendrier 

  • Dépôt des résumés : 9 janvier 2026
  • Retour des évaluations : 20 février 2026
  • Dépôt des textes complets : 15 mai 2026

  

Responsables scientifiques 

  • BONNET Fabien, CIMEOS, Université de Bourgogne
  • CHAUDET Bruno, Prefics, Université de Rennes 2
  • GALLOT Sidonie, LERASS, Université Montpellier Paul Valéry
  • PATRASCU Marcela, Prefics, Université de Rennes 2

 

Comité scientifique 

  • AMSIDDER Abderrahmane, Université Ibn Zohr, Agadir, Maroc
  • ANDONOVA Yanita, LabSIC, Université Sorbonne Paris Nord
  • BAILLARGEON Dany, Département des lettres et communication, Université de Sherbrooke, Canada
  • BAZET Isabelle, CERTOP, Université Toulouse 3 Paul Sabatier
  • BENCHERKI Nicolas, ReCOR, TELUQ, Canada
  • BÉNÉJEAN Marie, Prefics, Université de Rennes 2
  • BOUILLON Jean-Luc, Prefics, Université de Rennes 2
  • BRULOIS Vincent, LabSIC, Université Sorbonne Paris Nord
  • CARAYOL Valérie, MICA, Université Bordeaux Montaigne
  • CATELLANI Andrea, Lasco, Université catholique de Louvain, Belgique
  • D’ALMEIDA Nicole, GRIPIC, Celsa Sorbonne Université
  • DAVID Marc, Université de Sherbrooke, Canada
  • DE LA BROISE Patrice, GERiiCO, Université de Lille
  • DESMOULIN Lucile, Université Gustave Eiffel
  • DUMAS Aurélia, ComSocs, Université Clermont Auvergne
  • EL BOURKADI Salma, GERiiCO, Université de Lille
  • FOLI Olivia, GRIPIC Sorbonne Université, LEST (Aix Marseille Université – CNRS)
  • GALIBERT Olivier, CIMEOS, Université Bourgogne Franche Comté
  • GROSJEAN Sylvie, Département de communication, Université d’Ottawa, Canada
  • HELLER Thomas, GERiiCO, Université de Lille
  • HÉMONT Florian, Prefics, Université de Rennes 2
  • IVANOV Ivan, Université d’Ottawa, Canada
  • LABORDE Aurélie, MICA, Université Bordeaux Montaigne
  • LAMBOTTE François, LASCO, Université Catholique de Louvain, Belgique
  • LAMY Aurélia, GERiiCO, Université de Lille
  • LE MOËNNE Christian, Prefics, Université de Rennes 2
  • LEONE Fabiola, GERiiCO, Université Catholique de Paris
  • LÉPINE Valérie, LERASS, Université Montpellier Paul Valéry
  • LONEUX Catherine, Prefics, Université de Rennes 2
  • MAAS Elise, ReSIC, IHECS/Université Libre de Bruxelles, Belgique
  • MALATERRE Florian, GRIPIC, Celsa Sorbonne Université
  • MARTIN-JUCHAT Fabienne, Gresec, Université Grenoble Alpes
  • MATUSZAK Céline, GERiiCO, Université de Lille
  • MIGNOT Pierre, Université Toulouse 3 Paul Sabatier
  • MORILLON Laurent, LC2S, Université des Antilles
  • PARENT Bertrand, EHESP, Rennes
  • PARRINI-ALEMANNO Sylvie, DICEN-IDF, CNAM Paris
  • PINÈDE Nathalie, MICA, Université Bordeaux Montaigne
  • SEDDA Paola, GERiiCO, Université de Lille
  • SEVIN Elodie, GERiiCO, Université de Lille
  • WILLE Fabien, GERiiCO, Université de Lille

Comité d’organisation 

  • DE LA BROISE Patrice, GERiiCO, Université de Lille
  • EL BOURKADI Salma, GERiiCO, Université de Lille
  • HELLER Thomas, GERiiCO, Université de Lille
  • LAMY Aurélia, GERiiCO, Université de Lille
  • LEONE Fabiola, GERiiCO, Université de Lille
  • MATUSZAK Céline, GERiiCO, Université de Lille
  • SEDDA Paola, GERiiCO, Université de Lille
  • SEVIN Elodie, GERiiCO, Université de Lille
  • WILLE Fabien, GERiiCO, Université de Lille