Le paradigme du biographique à l’ère de l’Anthropocène

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Réponse attendue pour le 30/11/2022

Type de réponse Résumé

Type d’événement Colloque

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Dates de l’événement
  • Du au

Lieu de l’événement Événement uniquement sur site, Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord , 20 avenue George Sand , La Plaine-Saint-Denis 93210, France

Présentation

Après les colloques de Lille (2011) et de Paris (2019) qui dressaient un « état des lieux » de la recherche biographique, le présent colloque est celui d’une fondamentale interrogation : celle du devenir et des évolutions de la recherche biographique – et du paradigme biographique en général – à l’ère de l’Anthropocène. Si cette interrogation traverse et bouscule aujourd’hui toutes les disciplines et tous les domaines des sciences humaines et sociales, elle interpelle de façon particulièrement aiguë les courants biographiques dans leur ambition de comprendre les représentations et les constructions biographiques individuelles et collectives et de rendre compte des écritures de la vie et des figurations de soi, de l’autre et du monde auxquelles elles donnent lieu.

Comment en effet la prise de conscience des conséquences des activités humaines sur les écosystèmes terrestres (dérèglement climatique et effondrement de la biodiversité), les mutations affectant les conditions d’habitabilité de la Terre mais en même temps la (re)découverte des interdépendances et des solidarités du vivant ne viendraient-elles pas mettre à l’épreuve nos représentations de la vie – la nôtre en tant qu’espèce et en tant qu’existence individuelle comme celle de toutes les autres formes de vie – et bouleverser le rapport que nous avons à nous-même et avec le monde du vivant ? Comment le paradigme biographique pourrait-il se tenir à l’écart de ces révolutions – à la fois scientifiques, philosophiques, sociétales, culturelles, existentielles – et des ontologies nouvelles qui en résultent, recomposant en profondeur les relations entre nature et culture, entre humains et non-humains, et entre les humains eux-mêmes ?

Avant même de tenter de lui apporter de premiers éléments de réponse, l’ambition de ce colloque est d’abord de porter ce questionnement. Celui-ci sera décliné sous quatre angles dont chacun met en avant un domaine de l’existence et de l’activité humaine où le paradigme biographique trouve particulièrement à s’exercer : les domaines de la vie, de la formation, de la création, du soin. Ces axes sont thématisés dans les termes suivants :

  • Axe 1 : Vivre (et écrire la vie) avec le vivant
  • Axe 2 : Éduquer dans une société inclusive et pour un monde commun
  • Axe 3 : Créer dans un monde relié
  • Axe 4 : Prendre soin des humains et du monde

Les intitulés de ces axes devront être entendus dans les perspectives et les questionnements ouverts par leur contextualisation à l’ère de l’anthropocène, les notions auxquelles ils sont associés – celles respectivement de « vivant », de « société inclusive », de « monde commun », de « monde relié », de « prendre soin » – revisitées et réinterrogées dans ce cadre. Les propositions de contributions se distribueront entre ces axes selon l’entrée et la perspective qu’auront plus particulièrement retenues leurs auteur.e.s.

Axe 1 : Vivre (et écrire la vie) avec le vivant

  • Christophe Blanchard (Sorbonne Paris Nord), Mike Gadras (Sorbonne Paris Nord) & Pascale Prax Dubois (Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis) (coordination)

L’anthropocène peut être le nom d’une résistance et d’une re-naissance : d’une résistance contre toutes les menaces que font peser sur le vivant « les activités humaines telles qu’elles sont mises en forme par un système productif globalisé orienté exclusivement vers le profit, la privatisation et l’exploitation de toutes les ressources » (Bourriaud, 2021), y compris humaines (capitalocène) ; d’une re-naissance et d’un héritage dans la conscience retrouvée que « nous ne sommes pas seuls  », que le monde humain de soi et de l’autre se repeuple de toutes les formes de vie avec lesquelles il nous faut entrer en relation et partager notre commune habitation terrestre. En quoi l’anthropocène constitue-t-il le cadre de compréhension renouvelé d’une herméneutique de soi et de soi dans le monde ? Comment les écritures de la vie (les biographies) ne seraient-elles pas profondément transformées quand se révolutionnent les expériences et les histoires du monde des vivants ? Il y va d’une éthique et d’une politique du vivant qui reconnaissent la singularité et la « personnalité » de chaque forme de vie, manifestent à son endroit les « égards ajustés » qu’elle appelle et se fassent les porte-parole de son droit à être défendue.

Indications bibliographiques

Balaud, L. & Chopot, A. (2021). Nous ne sommes pas seuls. Paris : Seuil.

Beau, R. & Larrère, C. (dir.) (2018). Penser l’Anthropocène. Paris : Presses de Sciences Po.

Bourg, D. & Ellis, E. C. (2020). Interprétations de l’Anthropocène et anthropologies politiques. Entretiens avec Dominique Bourg & Erle C. Ellis. Raisons politiques, 77/1, 35-54.

Charbonnier, P. (2020). Abondance et Liberté. Une histoire environnementale des idées politiques. Paris : La Découverte.

Collectif « Notre affaire à tous » (2022). Les droits de la nature. Vers un nouveau paradigme de protection du vivant. Paris : Le Pommier.

Descola, P. (2005). Par-delà nature et culture. Paris : Gallimard.

Fassin, D. (dir.) (2022). La société qui vient. Paris : Seuil.

Federeau, A (2017). Pour une philosophie de l’anthropocène. Paris : Presses Universitaires de France.

Jonas, H (1990). Le principe responsabilité. Paris : Cerf

Haraway, D. (2020). Vivre avec le trouble. Vaulx-en-Velin : Les Éditions des mondes à faire.

Kohn, E. (2017). Comment pensent les forêts ? Vers une anthropologie au-delà de l’humain. Bruxelles : Zones sensibles

Kymlicka, W., Donalson, S. (2016). Zoopolis. Une théorie politique des droits des animaux. Paris : Alma éditeurs.

Larrère, C., Larrère, R. (2015). Penser et agir avec la nature. Une enquête philosophique. Paris : La Découverte.

Latour, B. (2015). Face à Gaïa. Huit conférences sur le nouveau régime climatique. Paris : Les Empêcheurs de penser en rond.

Morizot, B. (2020). Manières d’être vivant. Arles : Actes Sud.

Pierron, J.-Ph. (2021). Je est un Nous. Enquête philosophique sur nos interdépendances avec le vivant. Arles : Actes Sud.

Rosa, H. (2021). Résonance. Une sociologie de la relation au monde. Traduction de S. Silberfarb & S. Raquillet. Paris : La Découverte.

Serres, M. (1990). Le contrat naturel. Paris : Flammarion.

Stengers, I. (2019). Résister au désastre. Entretien avec Isabelle Stengers. Marseille : Wildproject.

Tassin, J. (2018). Penser comme un arbre. Paris : Odile Jacob.

Tassin, J. (2020). Pour une écologie du sensible. Paris : Odile Jacob.

Vanuxem, S. (2020). Des choses de la nature et de leurs droits. Paris : Éditions Quae.

Viveiros de Castro, E. (2021) Le regard du jaguar. Introduction au perspectivisme amérindien. Bordeaux : Éditions la Tempête.

Axe 2 : Éduquer dans une société inclusive pour un monde commun

  • Valérie Melin (Université de Lille), Augustin Mutuale (ICP Paris)  & Anne Dizerbo (Sorbonne Paris Nord)  (coordination)

Si on pense, avec Hannah Arendt, que la finalité de l’éducation est de connaître et d’appréhender le monde pour en assumer la responsabilité, les temps de l’Anthropocène mettent en demeure de repenser le paradigme éducatif et de développer des propositions alternatives à une anthropologie de l’éducation fondée sur l’hégémonie des sociétés et des individus humains sur la « nature » et les autres formes du vivant. Comment permettre aux enfants et aux jeunes dans le système scolaire comme aux adultes en formation de se comprendre comme sujets humains dans leurs relations aux non humains et à un monde terrestre rendu vulnérable ? Les réponses données jusqu’ici en termes d’éducation à l’environnement et au développement durable paraissent insuffisantes pour faire face à la mutation anthropologique de l’anthropocène, qui appelle à interroger à nouveaux frais les finalités et les modalités de l’éducation. Celle-ci peut-elle se réduire à la seule transmission d’une culture patrimoniale et aux logiques des « éducation à » ? Comment mettre en place sur le terrain éducatif les conditions de vie et d’expérience permettant de développer, dans une visée de transformation émancipatrice et démocratique, les capabilités des personnes – en particulier celles qui vont dans le sens d’un engagement citoyen pour une société inclusive agrandie de toutes les formes de la vie et d’un pouvoir à agir ensemble au sein d’un monde commun ? Enfin, en quoi le contexte de l’anthropocène et les changements qu’il appelle dans l’éducation et la formation transforment-ils les dynamiques et les formes du récit de formation et invitent-il à intégrer dans les dispositifs biographiques qui l’accompagnent les dimensions d’écoformation et d’expérience sensible du monde et du vivant ?

Indications bibliographiques

Bachelart, D. (2009). Autobiographie environnementale : explicitation et exploration de l’expérience écoformatrice. In C. Guillaumin, S. Pesce, et N. Denoyel (dir.). Pratiques réflexives en formation. Ingéniosité et ingénieries émergentes (p. 125‑155). Paris : L’Harmattan.

Charlot, B. (2020). Éducation ou barbarie. Pour une anthropo-pédagogie contemporaine. Paris : Anthropos.

Cottereau, D. (dir.) (2017). Dehors : Ces milieux qui nous transforment. Récits éco-biographiques nés d’ateliers d’écriture. Paris : L’Harmattan.

Curnier, D. (2017). Éducation et durabilité forte : considérations sur les fondements et les finalités de l’institution. La Pensée écologique, 1, 252-271.

Delory-Momberger, C. (2001). Bildung et écologie humaine : de la philosophie de la nature à la pédagogie de l’environnement. Éducation permanente, 148, 45-55.

Éducation permanente (2001). Numéro 148. Pour une écoformation. Former à et par l’environnement.

Guillaumin, C., Pesce, S. & Denoyel, N. (dir.) (2009). Pratiques réflexives en formation. Ingéniosité et ingénieries émergentes. Paris : L’Harmattan.

Janner Raimondi, M. (2017). Capabilités en éducation. In A. Barthes, J-M. Lange & N. Tutiaux-Guillon (dir.). Dictionnaire critique des enjeux et concepts des « éducations à » (p. 36-46). Paris : L’Harmattan.

Lange, J.-M. & Kebaïli, S. (2019). Penser l’éducation au temps de l’anthropocène : conditions de possibilités d’une culture de l’engagement. Éducation et socialisation [En ligne], 51,

Le Télémaque (2020). Numéro 58. L’éducation politique en Anthropocène.

Morin, E., Motta, R., Ciurana, E. (2003). Éduquer pour l’ère planétaire : la pensée complexe comme méthode d’apprentissage dans l’erreur et l’incertitude humaines. Paris : Balland.

Pineau, G., Bachelart, D., Cottereau, D. & Moneyron, A. (dir.) (2005). Habiter la terre. Éco-formation terrestre pour une conscience planétaire. Paris : L’Harmattan.

Recherches & Éducations (2021). Numéro 23. Éduquer en Anthropocène.

Rosa, H. (2022). Accélérons la résonance ! Pour une éducation en Anthropocène. Entretiens avec N. Wallenhorst. Paris : Le Pommier.

Rosa, H. & Endres, W. (2016). Resonanzpädagogik. Weinheim, Basel : Beltz.

Sauvé, L., Bader, B., Orellana, I. et Villemagne, K. (dir.) (2017). Vivre ici ensemble : repères contemporains pour l’éducation relative à l’environnement. Québec : Presses de l’Université du Québec.

Wallenhorst, N. & Pierron, J.-Ph. (dir.) (2019). Éduquer en anthropocène. Lormont : Le Bord de l’Eau.

Axe 3 : Créer dans un monde relié

  • Christine Delory-Momberger (Sorbonne Paris Nord), Valentin Bardawil (Observatoire des nouvelles écritures de la photographie documentaire) & Gilles Picarel (Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis / Campus Condorcet) (coordination)

Que devient la création face à la catastrophe environnementale et au monde d’incertitudes qu’elle entraîne mais aussi face à la conscience ravivée des entremêlements de toutes les formes de la vie et au changement de consistance d’un monde désormais animé et modifié par les vivants ? En quoi des démarches et des pratiques « éco-créatives » viennent-elles renverser un ordre matériel et symbolique qui a fait de l’homme le maître de la Nature, et transformer le rapport de l’artiste à sa création et aux « objets » qu’elle se donne, faisant passer celle-ci du registre de la représentation au geste d’une reliance qui est de l’ordre d’un prendre part et d’un agir avec ? Quel rôle jouent les arts dans la transformation de nos affects et de nos perceptions à l’égard du vivant, lorsque les artistes s’en font ainsi les médiateurs et les artisans ? Dans les réponses apportées à ces questions, il n’y va de rien moins que de ce qui peut refaçonner notre univers symbolique et nos imaginaires et offrir des attachements et des formes nouvelles à nos récits et à nos enquêtes sur nous-mêmes et sur le monde où nous vivons. Plus que jamais, il revient aux créations de l’art d’offrir des médiations sensibles à nos manières de penser et d’agir, de composer les « utopies concrètes » nous permettant de trouver notre place et d’envisager notre avenir au sein d’un monde relié.

Indications bibliographiques

Ardenne, P. (2018). Un art écologique. Création plasticienne et anthropocène. Lormont : Le Bord de l’Eau.

Bourriaud, N. (1998). Esthétique relationnelle. Dijon : Les Presses du réel.

Bourriaud, N. (2021). Inclusions. Esthétique du capitalocène. Paris : Presses Universitaires de France.

Descola, Ph. (2021). Les formes du visible. Une anthropologie de la figuration. Paris : Seuil.

Latour, B. (2021). Comment les arts peuvent-ils nous aider à réagir à la crise politique et climatique ? L’Observatoire. La revue des politiques culturelles, 57, 23-26. https://www.cairn.info/revue-l-observatoire-2021-1-page-23.htm

Le Télémaque (2021). Numéro 60. Art et émancipation. L’art peut-il encore éduquer ?

L’Observatoire. La revue des politiques culturelles (2021). Numéro 57. Ce que les arts nous disent de la transformation du monde.

Michaud, Y (2021). « L’Art, c’est bien fini ». Essai sur l’hyperesthétique et les atmosphères. Paris : Gallimard.

Axe 4 : Prendre soin des humains et du monde

Martine Janner Raimondi (Sorbonne Paris Nord), Carole Baeza (Sorbonne ParisNord), Valérie Vine Vallin (Sorbonne Paris Nord) (coordination)

Le philosophe Frédéric Worms a pu définir notre époque comme celle d’un « moment du soin ». Avant de prendre figure dans divers secteurs de l’activité humaine, le soin apparaît en effet comme une disposition éthique originaire en même temps qu’un concept critique propres à fonder un cadre interprétatif de conduite et de pensée. Qu’il s’actualise dans le domaine sanitaire et médical, dans les rapports sociaux et le monde du travail, dans l’attention portée aux formes et aux milieux de la vie, le paradigme du soin appelle à interroger à nouveaux frais le champ et la nature des relations des humains entre eux et avec le monde, à l’âge où la conscience des dépendances et des vulnérabilités du vivant – en nous, entre nous et hors de nous – ouvre à une compréhension relationnelle de l’être au monde. Quelles références mobiliser pour aider à penser ce paradigme du soin au-delà de ses instrumentations techniciennes et fonctionnelles, dans toutes ses dimensions théoriques et praxéologiques ? Comment passer de la « disposition de soin » à une éthique, une politique et une épistémologie qui en fondent la pratique dans une démocratie en santé ? Comment la relation de soin conçue comme soin porté à la relation vient-elle intensifier la texture de nos vies et agrandir notre capacité à faire monde ? En quoi enfin le récit, en tant que s’y écrivent et s’y éprouvent nos expériences de relations, peut-il participer d’un prendre soin de soi, des autres et du monde, et contribuer à une éthique relationnelle visant à fonder de meilleures conditions d’existence et d’habitabilité entre les vivants ?

Indications bibliographiques

Aloisio Alves, C., Janner Raimondi, M. & Beck-Wirth, G. (2021). Reconnaître l’expérience vécue de la maladie : la recherche « Croiser les expériences ». Santé Publique, 33, 327-336.

Arborio, S. & Simon, E. (2021). Le rôle de la narration située en éducation thérapeutique des patients : de l’information à la relation. Santé Publique, 33/3, 311-316.

Baeza, C. & Janner Raimondi, M. (2018). Grandir avec la maladie. Esquisses biographiques de portraits d’adolescents malades chroniques. Paris : Téraèdre.

Brun, P. (2017). Le croisement des savoirs dans les recherches participatives, questions épistémologiques. Vie sociale, 20/4, 45-52.

Dominicé, P. & Waldvogel, F. (2009). Dialogue sur la médecine de demain. Paris : Presses Universitaires de France.

Éducation Permanente (2013). Numéro 195. Apprendre du malade.

Empan (2021). Numéro 121. Les petits riens ou l’art de prendre soin.

Esprit (2006). Les nouvelles figures du soin.

Fleury, C. & Prévot, A. C. (dir.) (2017). Le souci de la nature. Apprendre, inventer, gouverner. Paris : CNRS Éditions.

Fleury, C. (2019). Le soin est un humanisme. Tracts n° 6. Paris : Gallimard.

Janner Raimondi, M. (2021). Prise en compte des expériences vécues : de la chair des corps à l’intercorporéité dans le monde commun de la vie. Questions vives. Recherches en éducation, n°34, https://doi.org/10.4000/questionsvives.5213 SMASH

Lefeuvre, K. & Ollivier, R. (2018). La démocratie en santé en question(s). Rennes : Presses de l’EHESP.

Le sujet dans la Cité. Revue internationale de recherche biographique. Numéro 5. Vivre avec la maladie. Expériences, épreuves, résistances.

Molinier, P. (2020). Le travail du care. Paris : La Dispute.

Molinier, P., Laugier, S. & Paperman, P. (2009). Qu’est-ce que le care ? Souci des autres, sensibilité, responsabilité. Paris : Petite Bibliothèque Payot.

Paragrana. Internationale Zeitschrift für Historische Anthropologie (2021). Band 30/2. Pandemien im Anthropozän. Herausgegeben von S. Suzukibund & C. Wulf.

Parizeau, M.-H. (2018). Les changements climatiques et les enjeux de la santé. Vers une santé écologique ? In R. Beau & C. Larrère (dir.). Penser l’Anthropocène (p. 219-233). Paris : Presses de Sciences Po.

Pierron, J.-Ph. (2019). Prendre soin de la nature et des humains. Médecine, travail, écologie. Paris : Les Belles Lettres.

Pierron, J.-Ph. & Chvetzoff, G. (dir.) (2021). Médecine, langage et narration. Dijon : Éditions Universitaires de Dijon.

Pelluchon, C. (2010). Éléments pour une éthique de la vulnérabilité. Paris : Cerf.

Pelluchon, C. (2020). Réparons le monde : les humains, les animaux, la nature. Paris, Payot & Rivages, 2020.

Santé Publique (2021). Numéro 33. Dossier : « Narration & éducation thérapeutique du patient ».

Tourette-Turgis, C. & Tocqueville, M. (2012). Le care est-il un outil pour repenser l’urgence sociale ?  Empan, 85, 160-166.

Tronto, J. C. (2009). Un monde vulnérable. Pour une politique du care. Traduction de H. Maury. Paris : La Découverte.

Worms, F. (2010). Le Moment du soin. À quoi tenons-nous ? Paris : Presses Universitaires de France.

Modalités de contribution

Chaque proposition de communication doit s’inscrire dans un des quatre axes du colloque.

Communication

Chaque présentation (4 000 signes, espaces et bibliographie comprises) comprendra :

  • le titre de l’axe choisi
  • le titre de la communication
  • le lien posé avec la recherche biographique, l’explicitation du cadre théorique, la présentation de la problématique
  • 5 mots-clés maximum
  • 5 références bibliographiques

Symposium

Chaque proposition à partir de 3 contributions (4 000 signes, espaces et bibliographie comprises) comprendra :

  • le titre de l’axe choisi
  • le titre du symposium
  • la personne coordinatrice et les personnes contributrices (nom, institution)
  • la présentation de la problématique générale, le lien posé avec la recherche biographique
  • 5 mots-clés maximum
  • 5 références bibliographiques

Date limite pour le dépôt des communications : 30 novembre 2022

Publications

Des publications sont prévues sous forme d’ouvrages et de dossiers dans des revues qualifiantes

Partenaires organisateurs

  • Laboratoire EXPERICE Sorbonne Paris Nord
  • Laboratoire CIREL Université de Lille
  • Laboratoire LIRTES Université Paris-Est Créteil
  • Interdisziplinäres Zentrum für Historische Anthropologie Freie Universität Berlin Allemagne
  • Grupo de pesquisa GRAFHO – PPGEduC – Universidade do Estado da Bahia Brésil
  • Grupo de pesquisa interdisciplinar GRIFARS – Universidade Federal do Rio Grande do Norte Brésil
  • Instituto de investigaciones en ciencias de la educación IICE – Universidad de Buenos Aires Argentine
  • Grupo de investigación FORMAPH – Universidad de Antioquia Colombie

en collaboration avec

  • Le sujet dans la Cité. Revue internationale de recherche biographique
  • Collège International de Recherche Biographique en Éducation (CIRBE)
  • Chaire Compétences et Vulnérabilités Médecine Sorbonne Université
  • Observatoire des nouvelles écritures de la photographie documentaire Photo Doc.
  • Le Vent se lève ! Zone libre d’art et de culture, éthique et solidaire
  • Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord