Communication

Enquêter sur le genre en Communication. Le genre dans l’enquête : pour un déplacement des regards

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Réponse attendue pour le 12/09/2022

Type de réponse Résumé

Type de contribution attendue Article

Nom de la publication Communication

Coordinateurs

Présentation

Ce dossier propose d’interroger les méthodologies de l’enquête de terrain portant sur les questions de genre, en particulier dans le domaine des Sciences de l’Information et de la Communication (SIC). Il s’agit de questionner les apports des méthodologies de l’enquête aux études de communication dans le traitement et l’analyse de problématiques liées au genre et réciproquement. Les recherches sur le genre en communication se sont largement développées dans le cadre de l’étude des médias (Coulomb-Gully, 2009 et 2010 ; Olivesi, 2012 ; Biscarrat, 2013 ; Damian- Gaillard, Montañola et Olivesi, 2014 ; Bruneel, 2022), du journalisme (Damian-Gaillard, Frisque et Saitta, 2010), des dispositifs numériques (Julliard, 2014 ; Hübner et Pilote, 2020) et des discours publicitaires ou militants (Kunert, 2013), en privilégiant notamment des approches sémiotiques et discursives (Berthelot-Guiet et Kunert, 2013). Les analyses des représentations et des discours qui reposent sur des méthodes linguistiques et sémiologiques (Krieg, 2000) – permettant d’identifier les idéologies circulantes dans l’espace social (Bonnafous et Jost, 2000) – inscrivent la démarche en SIC dans une perspective fondamentalement interdisciplinaire, dans laquelle le féminisme comme approche critique et système de construction de la connaissance prend une place centrale (Julliard et Olivesi, 2012). Or, l’imbrication de ces approches avec les méthodologies de l’enquête de terrain, entendue comme ce qui « engage le chercheur, physiquement, dans des espaces cohérents (institutionnels, politiques, médiatiques) dont les frontières deviennent perceptibles non pas grâce aux catégories fixées a priori pour les besoins de l’enquête […] mais par l’attention développée par le chercheur » (Le Marec, Babou, 2015, p. 119) peut s’avérer particulièrement féconde pour mener des recherches sur des problématiques ayant trait au genre dans une perspective critique (Butler, 2005 ; Rennes, 2016). Nous entendons par-là tout questionnement de recherche qui s’intéresse à la dimension genrée de la vie sociale (Bereni, 2012) sous tous ses aspects : sexismes, féminismes, binarité, sexualité, intersectionnalité (Brun, 2021), etc.

Depuis le début des années 2000, l’enquête de terrain est portée, dans les études de communication, par des travaux soucieux d’en cultiver l’interdisciplinarité (Le Marec, 2002 ; Cordonnier, 2015 ; Da Lage, 2015 ; Bourdeloie, 2020), en puisant notamment dans des ressources méthodologiques ethnographiques : observation participante, entretiens, immersion, focus groupes, enquête au moyen de la photographie, etc. Leur utilisation permet de mettre en relief la dimension vivante et sensible d’objets de recherche mouvants et contingents, inscrits dans les réalités infra-ordinaires. En partage dans différentes disciplines de sciences sociales, ces méthodes font de chaque terrain un espace d’actualisation de questions de recherche et de prises de décision mais aussi d’expérimentation de stratégies d’enquête et de réflexivité (Cefaï, 2003. p. 524-527). Ainsi, les savoir-faire convoqués mêlent compétences sociales, considérations épistémologiques, questionnement critique et éthique ainsi que prise en compte des enjeux politiques et du caractère situé de la posture des différents protagonistes (de Gasquet, 2015). En particulier, les travaux en études de communication fondés sur des enquêtes de terrain et mobilisant des ressources ethnographiques se sont attachés à créer des ponts avec les analyses sémiotiques (Souchier, Jeanneret et Le Marec, 2003) en vue d’interroger l’hétérogénéité des phénomènes communicationnels et de révéler leur dimension « composite ». Dans le cadre des recherches menées autour de questions de genre, il s’agit de saisir leur caractère multidimensionnel en articulant des regards pluriels à la fois sur des objets et sur les personnes impliquées. Cela permet de proposer différentes lectures de la façon dont le genre informe autant les pratiques et les expériences vécues que les manières de produire du sens et d’interpréter les phénomènes sociaux.

Cet appel à̀ articles scientifiques vise à̀ recueillir des propositions qui s’appuient sur des méthodes qualitatives et ethnographiques tout en mobilisant des épistémologies féministes (Haraway, [1984] 2007), telle que la théorie du point de vue situé (standpoint theory) développée par Nancy Hartsock (1998), l’idée d’objectivité forte (strong objectivity) conceptualisée par Sandra Harding (1991 et1992), ou encore la perspective intersectionnelle de Patricia Hill Collins (2000). Ces épistémologies situées conduisent à̀ repenser les modalités de production du savoir en revisitant les critères de scientificité (Puig de la Bellacasa, 2003) à l’aune à la fois des effets des dynamiques de domination (Dorlin, 2009) et de la politisation de l’intime. Le genre est alors à̀ prendre en compte comme une approche non seulement théorique et critique, mais également comme source de questionnements méthodologiques. Le dossier de ce numéro souhaite faire une place aux recherches qui revisitent les enquêtes menées par le biais d’entretiens, méthode traditionnellement appréhendée en SIC comme un mode de collecte de matériaux langagiers oraux transformés en textes pour les besoins de l’analyse discursive. Il s’agit de rendre compte de la pluralité de modes de mobilisation de l’enquête au sujet des problématiques de genre, qu’il s’agisse d’envisager l’entretien comme un espace définitionnel singulier où se joue la mise en mots des réalités éprouvées (Verquere, 2022) ou un moyen d’engager une reconnaissance mutuelle entre l’enquêteur·ice et l’enquêté·e sur le mode du partage culturel.

Cet appel s’inscrit dans une logique d’ouverture et de continuité avec les recherches précédemment élaborées, tant dans le champ des études de genre qu’en SIC ou que dans d’autres disciplines qui convoquent traditionnellement l’enquête ethnographique. Nous accorderons une attention privilégiée aux travaux qui nourrissent une réflexivité vis-à-vis de leurs postures de recherche ainsi que sur leurs manières de procéder en recherche. Concrètement, il peut s’agir d’enquêtes de terrain qui s’attachent à la façon dont le genre agit dans certaines situations sociales ou relationnelles (Gourarier, 2017), dans le domaine politique (Olivesi, 2007), au niveau des conditions de production des objets culturels et médiatiques dont le journalisme (Damian-Gaillard, Montañola et Saitta, 2021) ou encore dans le cadre de l’action de collectifs et d’associations militantes – notamment féministes (Jouët, 2022) – qui œuvrent à la mise à l’agenda de problèmes publics ayant trait au genre et peuvent susciter des controverses dans l’espace public. Il pourra aussi s’agir de recherches qui s’intéressent à la construction communicationnelle des rapports sociaux (Cervulle 2020) ou de travaux qui interrogent ce que font les dispositifs techniques au compte rendu d’expériences sensibles et incarnées : non seulement dans la façon dont ces dispositifs mettent en représentation ces expériences mais aussi les rendent possibles, voire les autorisent. À la manière des travaux de Marion Coville (2022) qui portent sur la place de l’imagerie médicale dans la visibilisation de la maladie de l’endométriose, il pourra s’agir d’envisager les dispositifs comme des opérateurs de médiations. Il s’agit aussi d’accueillir des travaux basés sur des enquêtes qui peuvent mettre les représentations culturelles, institutionnelles et médiatiques à l’épreuve de l’œil critique de la réception (Sapio, 2021 ; Basile-Commaille, 2019).

Les propositions d’articles pourront explorer des questions posées par et dans l’enquête de terrain selon l’un des trois axes suivants (ou en mêlant deux d’entre eux) :

1. Les méthodologies

Il s’agira de proposer une réflexion méthodologique sur ce que l’enquête de terrain apporte à l’analyse des objets habituellement étudiés en SIC (les médias, le journalisme, les organisations, les mouvements sociaux, les problèmes publics, les controverses, etc.) en explicitant la façon dont l’hybridation des méthodes permet de déplacer les regards sur les phénomènes communicationnels. En observant par exemple comment des méthodes ethnographiques peuvent être articulées aux approches sémio-discursives, les travaux pourront mettre en évidence la façon dont ces démarches reconfigurent les possibilités d’appréhension du genre dans l’enquête. Le/la chercheur-se pourra également expliciter comment les spécificités de son terrain ont pu affecter — en retour — les modalités de l’enquête et quels effets cela a eu sur ses interprétations et ses analyses ou encore sur les concepts et l’appareillage méthodologique mobilisés.

2. Les épistémologies situées mobilisées dans la recherche

Il s’agira de montrer comment les théories féministes et les épistémologies des savoirs situés sont éprouvées et mises à l’épreuve sur les terrains explorés, poussant le/la chercheur-se à engager une démarche réflexive. Le point de vue situé ainsi que sa dimension sensible pourront appuyer la mise en évidence de la façon dont la dimension genrée joue dans le rapport aux enquêté.es (empathie, complicité, mise à distance, conflictualité, etc.) et dans la production des résultats. Le/la chercheur·se est invité·e à expliciter la façon dont il ou elle a négocié sa posture dans la conduite de son enquête (Gourarier, 2011).

3. Une étude de cas

Il s’agira de présenter une enquête sur le genre dans le domaine de la communication, en détaillant les caractéristiques empiriques du terrain et en insistant sur les principaux résultats de la recherche. Le/la chercheur·se est incité·e à détailler le contenu de ses analyses sur ses objets, par exemple sous la forme d’un récit de cas d’étude. Contrairement aux axes précédents qui ont pour vocation à̀ ouvrir et à nourrir des pistes de réflexion méthodologique et épistémologique, celui-ci accueillera des recherches qui proposent des interprétations et des résultats stabilisés.

Dans tous les cas, les propositions présenteront une réflexion sur le genre dans l’enquête et concerneront des recherches originales.

Soumission d’une proposition d’article

Les propositions rédigées doivent compter entre 6 000 à 8 000 signes espaces compris (hors bibliographie) et devront impérativement :

  • comporter un titre clair et court,
  • faire apparaître clairement la problématique ayant trait au genre qui serait traitée dans l’article et l’angle choisi pour ce faire,
  • exposer quel est le terrain empirique étudié et quelles sont les méthodologies d’enquête retenues
  • bien faire ressortir les objectifs de la recherche et les questions de recherche posées au terrain
  • détailler les grands enjeux (notamment politiques) qui sont abordés dans la recherche ou qui émanent de l’enquête conduite
  • expliciter (en les citant en bibliographie) les sources théoriques et méthodologiques convoquées
  • être rédigées de façon claire et explicite

Les propositions doivent être anonymisées et l’auteur-ice indiquera ses noms, prénoms, institution d’appartenance et coordonnées directement dans le courriel.

Merci d’envoyer vos propositions par courrier électronique avant le 12 septembre 2022 aux trois coordinatrices :

Calendrier

  • 11 juillet 2022 : Appel aux contributions
  • 12 septembre 2022 : Date limite d’envoi des propositions d’articles. Les propositions seront évaluées par les comités de coordination et scientifique en regard de leur pertinence pour le dossier thématique et de leur qualité scientifique.
  • 3 octobre 2022 : Notification d’acceptation ou de refus
  • 16 janvier 2023 : Les auteurs acceptés envoient leurs articles complets directement à la revue Communication  : revue.communication@com.ulaval.ca. La longueur de l’article final, si la proposition est retenue, sera de 40 000 à 60 000 signes, espaces non comprises (ceci inclut les notes mais exclut la bibliographie). Prière d’appliquer les consignes rédactionnelles de la revue http://journals.openedition.org/communication/6159

Chaque article sera évalué en double aveugle par un comité de lecture indépendant. Le comité de coordination en consultation avec l’équipe éditoriale de la revue Communication décidera, à la lumière des évaluations, de l’acceptation en l’état, de la demande de modifications ou du rejet.

  • 13 mars 2023 : Retour aux auteurs sur l’article
  • 15 mai 2023 : Remise de la nouvelle version de l’article directement à la revue Communication  : revue.communication@com.ulaval.ca. Le comité de coordination en consultation avec l’équipe éditoriale vérifieront si les modifications apportées répondent aux recommandations du comité de lecture indépendant.
  • 12 juin 2023 : Retour aux auteurs sur la nouvelle version
  • Été 2023 : Révision linguistique et retour aux auteurs pour validation et autorisation à publier.
  • Automne 2023 : Publication

 

 

 

 

 

Références bibliographiques

 

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