Les Cahiers du Numérique

Écrire, lire, diffuser, créer ensemble des espaces littéraires sur des espaces immatériels : interactions et coopérations

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Informations éditées à partir d’une annonce Calenda.

Réponse attendue pour le 30/06/2022

Type de réponse Résumé

Type de contribution attendue Article

Nom de la publication Les Cahiers du Numérique

Coordinateurs

Contexte

La production littéraire numérique se caractérise par des formes d’interactions et de coopérations multiples et évolutives, qui concernent tout à la fois les processus d’écriture, de lecture ou de diffusion des textes. Aussi l’intérêt porté aux pratiques d’écriture, de lecture et de diffusion des textes “à plusieurs” en contexte numérique est-il susceptible d’éclairer la compréhension de la société actuelle, selon plusieurs paramètres :

  1. Les plateformes et les interfaces d’écriture numérique ainsi que les manières d’écrire ensemble se développent considérablement partout dans le monde et certains chercheurs affirment pouvoir y trouver une sorte de décodage culturel et sociétal (Jenkins, 2006).
  2. Les frontières entre auteur/lecteur/éditeur tendent à se modifier. Le lecteur n’est plus seulement récepteur et responsable de l’actualisation des textes, mais il engage aussi des actes de lecture et d’écriture. Les formes de préconisations se diversifient, qu’il s’agisse des médias utilisés, de leurs interactions ou de leur capacité à modifier les textes originels et/ou à produire des discours paratextuels inscrits dans plusieurs formes de dialogue. De la même manière, l’auteur expose, partage, modifie ses textes – autant d’actions consécutives aux interactions avec les lecteurs. Les éditeurs et diffuseurs, quant à eux, initient, développent et entretiennent des relations avec des auteurs/lecteurs qui interagissent sur un grand nombre de plateformes, interfaces, blogs, chaînes youtube, réseaux sociaux.
  3. Les espaces numériques d’écriture où les textes sont exposés/partagés/développés/amendés intéressent non seulement les auteurs et les lecteurs de la littérature dite populaire, mais aussi ceux des formes les plus exigeantes et expérimentales, aux deux pôles extrêmes des échelles de valeurs habituellement convenues.

Il nous semble particulièrement important de souligner que les trois pôles de l’analyse ne doivent pas être envisagés dans une simple perspective de juxtaposition. A contrario, ils forment un ensemble cohérent et pertinent au sein duquel l’empowerment du lecteur tient une large place.

La question de la plateformisation de la culture comme nouvel intermédiaire a déjà donné lieu à plusieurs travaux (Jeanpierre et Roueff, 2014). Par ailleurs, l’appétence pour l’auto-édition, ainsi que les enjeux auctoriaux de posture symbolique et économique ont aussi trouvé leur place dans une approche socio-économique (Bosser, 2019). Dans une société marquée à la fois par une injonction à la créativité (Proulx, 2017) et par une revendication/légitimité de la créativité amateur (Flichy, 2010), ce sont surtout les auteurs qui ont jusqu’à présent bien plus retenu l’attention scientifique dans le cadre du crowdsourcing (Howe, 2009), ainsi que les plateformes qui leur permettent d’être présents (Bosser, 2016 et 2019). L’étude spécifique du lecteur comme adjuvant particulièrement important dans le processus socioéconomique – pour reprendre ici le modèle d’affaire (Benghozi, 2012) – est restée jusqu’à présent relativement peu développée, hormis celle du lecteur/blogueur qui participe à la promotion du livre (Bois, Saunier et Vanhée, 2015). L’interaction auteur/lecteur via les plateformes a été, en outre, plutôt envisagée sous l’angle de l’affect (Deseilligny, 2017). On pense également aux apports récents des travaux de Marc Jahjah sur les réseaux sociaux.

La crise sanitaire de l’année 2020 qu’auront eu à traverser les individus, en modifiant les formes de vie et en posant les échanges numériques comme une nécessité et une contrainte absolue, aura probablement eu l’effet d’un catalyseur en matière de lecture et d’écriture numérique.

Thème du numéro spécial

Nous nous proposons de rendre compte dans ce numéro spécial intitulé « Écrire, lire, diffuser, créer ensemble des espaces littéraires sur des espaces immatériels : interactions et coopérations » des formes de coopérations et d’interactions qui peuvent aujourd’hui émerger, se consolider, se développer sur des espaces immatériels et qui relient d’une manière ou d’une autre auteur(s), lecteurs et éditeurs/diffuseurs. Nous interrogerons également leurs rapports avec nos formes de vie réelle.

Il s’agirait de mieux cerner la complexité d’une reconfiguration des acteurs et des rôles au sein de ce qui est aujourd’hui désigné comme un véritable écosystème littéraire, au sens développé par Lionel Ruffel (2018) :

« J’emploie à dessein ce terme, écosystème, qui a débordé les champs de la pensée écologique ou économique, pour être utilisé par la théorie des médias […]. Si l’on en reste à la conception kantienne du livre alors la communication littéraire est abstraite. Seul l’auteur et l’éditeur dialoguent effectivement, et le médium littéraire est bien un support intermédiaire dans un dispositif de communication inégal entre un auteur individuel et une masse anonyme. Les approches environnementales prennent au contraire acte de ce qu’il est désormais très difficile (disons plus que jamais) de distinguer dans les cultures du sens acteurs, objets, messages, sujets, formes. On a plutôt la sensation d’être plongé dans un milieu, c’est-à-dire dans un médium que nous formons à mesure que nous le traversons et qu’il nous forme. La distinction entre un milieu englobant et un organisme y évoluant ne fonctionne pas dès lors que nous sommes produits par ce milieu que nous participons à constituer. Le médium n’est donc pas distinct de nous, il ne distingue pas les auteurs d’un côté, les lecteurs de l’autre. »

Nous aimerions mettre en lumière dans ce numéro des études de cas qui permettront de rendre compte de la vitalité et de la diversité des formes de coopération actuelles. Les corpus proposés appartiendront au champ littéraire et/ou au champ de l’art contemporain. Ils pourront tout autant s’appuyer sur les outils et notions théorisés précédemment, tels que la notion d’écrilecture (Barbosa 1992 et 1996 ; Broudoux et Kembellec 2017), de readwrite, de geste (Serge Bouchardon), de l’usage de l’hyperlien et de l’animation (Alexandra Saemmer 2015), de délinéarisation et de relationalité (Marie-Anne Paveau 2017 et 2021) et les écrits d’écran (Emmanuël Souchier et alii), que proposer de nouveaux concepts.

Seront particulièrement appréciées les propositions d’articles qui permettront :

  • De mieux connaître les bêta-lecteurs présents sur les plateformes d’écriture (et du même coup les plateformes elles-mêmes) pour circonscrire des profils sociologiques types, caractériser des mécanismes de lecture et d’écriture, différencier ceux qui relèvent des modalités de lecture et d’écriture sur le web et/ou sur mobile (et mesurer ainsi l’écart entre les interactions auteurs/lecteurs en contexte numérique) de ceux qui leur préexistaient dans un processus d’édition et de diffusion papier et/ou différé.
  • De se demander dans quelle mesure cette interaction, qui se traduit notamment par des commentaires, des like (Deseilligny, 2017), des statistiques, etc., inscrit la pratique auctoriale dans une économie de l’attention (Citton, 2014) ou encore dans une injonction performative.
  • De rendre compte du rôle pivot joué par le lecteur dans le modèle socio-économique des plateformes/médiatisations étudiées, mais également de déterminer dans quelle mesure cette implication du lecteur constitue une source féconde pour l’édition traditionnelle, générant une meilleure connaissance des attentes, notamment dans le secteur des littératures de genre (polar, fantasy, young adult, etc.). Si l’espace auctorial et éditorial est désormais reconfiguré par le numérique (Mandel et Sonnac, 2012), celui du lecteur l’est tout autant. Pour autant, il ne s’agit pas ici d’analyser le relatif usage des ebooks en France, mais bien plutôt les logiques et enjeux de la plateformisation littéraire, nouvel espace d’intermédiation (Bullich et Guignard, 2014), au sein duquel les consommateurs/lecteurs participent de l’économie créative.
  • De rendre compte de dispositifs créatifs et collaboratifs en ligne et/ou sur des réseaux sociaux dans le domaine littéraire et se demander si ces frontières nouvellement redéfinies produisent des nouvelles formes artistiques elles-mêmes hybrides.
  • De réfléchir à ces enjeux collectifs : écrire à plusieurs, relire à plusieurs, diffuser à plusieurs est-ce renoncer à son propre style, fédérer une communauté autour d’un projet ? Proposer des dispositifs d’écriture plus souples, plus conformes à des formes de vie contraintes ? Définir les enjeux esthétiques qui se jouent dans l’émergence de pratiques hybrides entre lecture et écriture (Abrahams et Guez, 2019) ?
  • De déterminer dans quelle mesure l’art contemporain s’empare de ce champ d’interaction, qu’il s’agisse de formes accueillies et/ou hébergées par des institutions culturelles, sur les sites des artistes eux-mêmes ou dans le cadre de pratiques amateurs.
  • De se demander si la sérialité ouvre un champ particulièrement propice aux interactions en matière de production collaborative en ligne et quels en seraient les mécanismes.
  • D’étudier le devenir d’un texte alors qu’il s’inscrit dans des nouvelles logiques d’éditorialisation (Vitali-Rosati, 2016) où l’indexation ou l’augmentation de son contenu vont lui permettre de s’actualiser bien après la fin de son écriture. De penser l’annotation et le renvoi dans les environnements numériques pour ouvrir des nouvelles manières de modéliser et pratiquer l’écriture comme milieu (Rongier, 2017) ou encore comme tressage (Merzeau, 2013).

Pour toute question concernant le thème ou les modalités de soumission, contactez Bérengère Voisin, Sylvie Bosser, Valérie Stienon, Leslie Astier :

  • Bérengère Voisin : berengere.voisin04@univ-paris8.fr
  • Sylvie Bosser : sylvie.bosser@univ-paris8.fr
  • Valérie Stienon : valerie.stienon@univ-paris13.fr
  • Leslie Astier : lastier@esad-orleans.fr

Modalités de contribution

La procédure de soumission se déroulera en deux étapes. Dans un premier temps, les auteurs prospectifs signalent leur intention en envoyant un résumé court de 500 mots maximum avant le 30 juin 2022.

Ce résumé sera accompagné de 5 mots clés.

Les auteurs dont les résumés sont retenus seront invités à soumettre l’article complet pour le 15 janvier 2023.

L’article fera l’objet d’une expertise en double aveugle par les membres du comité de lecture du numéro spécial. La longueur attendue se situe entre 25.000 et 30.000 signes (hors notes, bibliographies, etc.). Les consignes rédactionnelles de la revue sont disponibles à l’adresse suivante : https://lcn.revuesonline.com/appel.jsp

Les résumés et articles complets sont à envoyer simultanément à Leslie Astier, Bérengère Voisin, Sylvie Bosser et Valérie Stienon aux quatre adresses : lastier@esad-orleans.fr, berengere.voisin04@univ-paris8.fr,  sylvie.bosser@univ-paris8.fr, valerie.stienon@univ-paris13.fr.

Calendrier

  • Réception des résumés : 30 juin 2022
  • Sélection des résumés et réponse aux auteurs : 15 juillet 2022
  • Réception des articles complets : 15 janvier 2023
  • Réponse aux auteurs : 15 mars 2023
  • Réception des versions définitives : 15 avril 2023
  • Parution du numéro spécial : été 2023

Comité de lecture

  • Leslie ASTIER, École Supérieure d’Art et de Design/ÉSAD Orléans
  • Jan BAETENS, Université de Leuven
  • Sylvie BOSSER, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
  • Philippe BOUQUILLON, Université Sorbonne Paris Nord
  • Sophie JEHEL, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
  • Everardo REYES, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
  • Alexandra SAEMMER, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis
  • Valérie STIENON, Université Sorbonne Paris Nord
  • Gaëlle THEVAL, Université de Rouen/Lyon
  • Bérengère VOISIN, Université Paris 8 Vincennes Saint Denis

Bibliographie indicative

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