Produire l’information en continu

La nouvelle norme professionnelle du journalisme ?

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Réponse attendue pour le 06/05/2024

Type de réponse Résumé

Type d’événement Journée d’étude

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Dates de l’événement
  • Du au

Lieu de l’événement EJCAM, 21 rue Virgile Marron , Marseille 13005 , France

L’intérêt sociologique pour la production de l’information journalistique, qui émerge en France dans les années 1980-1990, et s’épanouit au cours des années 2000, semble s’émousser depuis une quinzaine d’années1.

Le champ journalistique et les pratiques professionnelles ont pourtant beaucoup changé : la numérisation et la plateformisation ont transformé les pratiques professionnelles et les usages des publics, de nouvelles spécialités journalistiques et de nouveaux protagonistes ont émergé (comme les professionnels chargés du référencement pour favoriser la diffusion par les « infomédiaires », des fact-checkeurs, etc.), les hiérarchies professionnelles ont évolué… Parmi toutes ces transformations, une encore peu explorée mérite de constituer l’hypothèse centrale de ces journées d’étude : l’extension de la pratique de l’« information en continu », autrement dit la cohabitation en simultané et de manière intriquée, au sein des organisations médiatiques, des activités de production et d’édition pour satisfaire une stratégie de diffusion ininterrompue de contenus journalistiques. Alors qu’elle était, au début des années 2000, cantonnée à quelques médias audiovisuels dominés dans le champ journalistique (Baisnée & Marchetti, 2000) ou à l’occasion d’événements extra-ordinaires de retentissement mondial2, cette pratique journalistique s’est largement développée au point d’apparaître comme une norme du journalisme en général.

Une analyse relationnelle d’enquêtes empiriques sur les pratiques journalistiques Les journées d’étude « Produire l’information en continu : la nouvelle norme professionnelle du journalisme ? » ont pour objectif de mettre à jour les connaissances sociologiques sur la fabrication quotidienne de l’information journalistique (newsmaking). La série dee travaux empiriques rassemblée à cette occasion sera ensuite publiée dans un dossier de revue. Ces enquêtes sociologiques, monographiques ou comparatives, porteront sur les pratiques journalistiques de production de l’information quotidienne. Cela implique une méthodologie faisant appel à des entretiens ou des observations, qui peuvent éventuellement être étoffés par des analyses de contenu et des traitements statistiques.

Par ailleurs, pour se prémunir du risque d’une généralisation excessive qui consisterait à analyser l’information en continu comme une pratique uniformément observable dans tous les sous-espaces

du champ journalistique, la démarche est résolument relationnelle. En posant la question de l’emprise plus ou moins grande de cette norme professionnelle sur les pratiques professionnelles, et les modalités différentes qu’elle peut prendre, d’une rédaction à une autre, d’un service, voire d’un journaliste à un autre, il s’agit de saisir comment elle s’exerce de manière plus ou moins forte en différents points de l’univers professionnel. La réunion de recherches articulant enquêtes de terrain et points de vue théoriquement construits doit permettre de comparer et donc de mesurer un peu mieux, à l’issue de ces journées d’étude, l’ampleur de ces évolutions. Les propositions pourront analyser aussi bien les modalités de fonctionnement d’une rédaction que la production journalistique d’un évènement particulier.

Un nouveau modèle d’excellence professionnelle ?

Cette approche consiste à interroger la pratique de l’information en continu comme un nouveau modèle d’excellence professionnelle au sein du champ journalistique. D’une part, les médias pratiquant traditionnellement l’information en continu, notamment les chaînes de télévision, sont plus nombreux et moins marginaux. D’autre part, d’autres rédactions qui étaient traditionnellement éloignées de cette pratique (la presse écrite) s’y convertissent3, à la faveur du développement des technologies numériques qui ont levé les freins techniques et permis de multiplier les canaux de diffusion de productions médiatiques, des canaux hertziens de la radio-télévision à la radio et télévision numériques terrestres, en passant par le développement des sites web, des plateformes et des réseaux socionumériques.

Cette évolution rend possible la pratique d’une information produite et diffusée très rapidement. Si cela n’implique pas mécaniquement que toutes les rédactions y recourent, de facto la pratique est aujourd’hui beaucoup plus répandue, et cette nouvelle donne incite chaque média à questionner sa politique éditoriale sur le plan des formats proposés à son public, de leur temporalité de diffusion, et par conséquent sur leurs normes de production de l’information. Là où la compétition pour la « primeur » s’était longtemps jouée au sein de chaque catégorie de média (entre chaînes de télévision généralistes, entre stations de radios, ou entre titres de la presse imprimée d’information généraliste ou spécialisée) et dans des créneaux horaires spécifiques (journaux télévisés de mi et fin de journée, « matinales » des radios, et sorties en kiosques), les capacités de diffusion permanente offertes par les nombreux canaux numériques dont se sont dotées les rédactions favorisent le renforcement de luttes concurrentielles entre toutes les rédactions et à tout moment de la journée.

Des communications prenant pour objet la presse en ligne pourront par exemple étudier l’injonction au « web first » (Ruffio, Hubé, 2022) que l’on observe dans beaucoup de titres. L’étude de la division du travail serait ici intéressante : qu’est-ce qui relève de l’information en continu ? Et qu’est-ce qui relève de la publication papier ? Les terrains d’enquêtes consacrés à l’information dite locale ou régionale, caractérisée depuis des décennies par des configurations de quasi monopole par média (un quotidien départemental ou régional, une station de Radio France et une chaîne régionale de France 3) pourraient être un point d’observation et d’analyse pertinent d’une redéfinition des rapports de forces à l’échelle du champ de l’information locale.

L’hypothèse de l’information en continu comme modèle d’excellence journalistique va plus loin. Cette pratique n’est pas seulement plus répandue. Elle est aussi reconnue comme une activité légitime, voire comme la norme de légitimité en fonction de laquelle chaque rédaction ou chaque journaliste doit se situer. On peut en effet se demander si cette norme ne pèse pas indirectement, par une sorte d’effet de champ, sur les médias qui ne font pas de l’information en continu, ne serait-ce qu’en interrogeant leur business model voire leur raison d’être éditoriale. Comment les finalités et les modalités de production de l’information dans ces médias sont-elles susceptibles d’évoluer pour justifier leur existence (et leur prix) auprès des publics visés, alors que l’information est disponible immédiatement, et souvent gratuitement, en ligne ? Dans quelle mesure le développement de projets de « long-form journalism » et de « slow journalism » peut-il être analysé comme un repositionnement de collectifs ou de journalistes aux dispositions spécifiques, face à l’emprise grandissante de la norme de l’information en continu ?

En interrogeant la pratique de l’information en continu comme un nouveau modèle d’excellence professionnel, l’appel incite ainsi à réfléchir de manière relationnelle aux transformations du champ journalistique et du newsmaking en général. Il invite à croiser les quatre fils suivants.

Axe 1. Les transformations de la structure du champ journalistique

La montée en puissance de la pratique de l’information en continu ne peut se dispenser de questionner ses conditions socio-économiques de possibilité. Elle semble correspondre à un renforcement du pôle commercial du champ journalistique et une généralisation de ses modalités pratiques de production de l’information. La montée en puissance des canaux de diffusion de l’information en ligne va de pair avec le déclin des ventes de la presse écrite et de l’audience de la télévision. Les années 2000 marquent, à ce titre, un tournant dans la transformation industrielle des groupes de presse écrite. Confrontés à un recul constant de leurs audiences payantes et à une fragilisation de leurs revenus publicitaires, les journaux régionaux comme nationaux entament aussi la diversification de leurs modes de diffusion. L’extension de l’information continue est aussi liée aux politiques publiques qui participent de la structuration du secteur des médias. Le développement de la Télévision numérique terrestre (TNT) à partir de 2005 s’est traduit par la multiplication de chaînes (de 6 chaînes nationales « hertziennes » à 27 chaînes nationales gratuites), le plus souvent thématiques. Parmi ces nouveaux entrants, on compte désormais quatre chaînes d’information en continu, qui contribuent à la production et à la circulation des normes professionnelles émergentes interrogées dans cet appel.

L’audience des médias en ligne audience progresse à la mesure de l’équipement et de la connexion des ménages, qui permettent une démocratisation de l’accès aux contenus numériques, d’autant que ceux-ci sont diffusés massivement gratuitement (Legavre, Rieffel, 2017 ; Cagé, Hervé, Viaud, 2017). Coté production de l’information, les innovations techniques favorisent un renouvellement des formats publiés par les journaux de presse écrite (vidéos, datavisualisation…) mais également un affranchissement des contraintes temporelles de « bouclage » et d’impression. La création des premiers live-blogs de suivi en continu de l’actualité à partir de 2009 (Pignard-Cheynel, Sebbah, 2022) marque l’entrée de la presse écrite dans l’univers de l’information en continu. Désormais, devoir informer (et être informé coté public) en « temps réel », « minute par minute » sur un « événement » majeur semble relever des missions d’intérêt général d’un « journal ».

Axe 2. L’évolution de la division du travail

L’étude de l’information en continu comme modèle d’excellence invite ensuite à une analyse organisationnelle de la production de l’information, en fonction des contraintes et des logiques temporelles, d’audiences et économiques.

D’une part, on peut se demander si les spécialités journalistiques qui se sont constituées et sédimentées sur le temps long du processus de professionnalisation du métier sont affectées par cette norme. Dans quelle mesure celle-ci change-t-elle les pratiques de collecte ou de mise en forme, le rapport aux sources, dans le journalisme politique, économique, culturel ou sportif par exemple ? Se traduit-elle nécessairement par une perte d’initiative journalistique, l’urgence du travail plaçant selon toute vraisemblance les journalistes dans une plus grande dépendance aux sources institutionnelles ? Par exemple, le journalisme politique devient-il davantage un journalisme de desk, relayant et commentant les prises de position sur les réseaux socionumériques plus que les propos informels glanés « en off » ou dans les couloirs du pouvoir ? Sur les chaînes de télévision, les activités du reporter dépêché sur le terrain consistent pour une grande part de son temps à « incarner » la présence du media sur le terrain plutôt qu’à collecter des informations. Cette présence peut d’ailleurs aller jusqu’à gêner le travail des autres reporters quand les équipes de perchistes et de cameramen occupent tout l’espace du Salon de l’agriculture, contraignant les journalistes des autres médias à adopter un autre regard (Chupin, Mayance, 2020). D’autre part, il semble que la production de l’information en continu favorise l’émergence et l’institutionnalisation de nouvelles spécialités journalistiques. L’on pense par exemple à l’animation des fils de discussion lors des « lives » (Pignard-Cheynel & Sebbah, 2022), mais aussi aux fact-checkers (Vauchez, 2019) qui viennent vérifier en direct la véracité des propos rapportés. À la télévision, le développement de l’information en continu s’accompagne d’un renforcement du rôle et de la place occupés par les « éditorialistes » sur les plateaux « en direct », pour assurer un traitement permanent de « l’actualité ». De même les rédacteurs en chef et chefs de services habituellement dévolus principalement à des tâches d’organisation du travail de la rédaction et de direction éditoriale des journaux trouvent une nouvelle visibilité pour assurer une présence à l’antenne. Selon les évènements, l’autonomie de travail des JRI sur le terrain peut être réduite à la production d’un flux d’images sans cadrage spécifique (manifestations, salons de l’agriculture, etc.) quand leur fonction n’est tout simplement pas rendue inutile par l’utilisation d’images produites par les organisateurs ou issues des réseaux socionumériques. Le travail de montage et de sélection est alors fait depuis le siège.

Au-delà de l’analyse particulière de telle ou telle spécialité, il faut aussi interroger l’évolution de la division du travail, des rapports entre spécialités, et notamment l’évolution des hiérarchies professionnelles. On peut par exemple faire l’hypothèse que le modèle d’excellence de l’information en continu renforce la domination croissante des journalistes généralistes sur les spécialistes, qui se dessinait déjà dans les années 1990 (Marchetti, 2002), qu’il s’agisse, à la télévision, des fonctions de journalistes-rédacteurs ou reporters, comme des fonctions des éditorialistes-commentateurs.

Axe 3. Les temporalités de production et de publication : le nouvel enjeu des luttes autour de la valeur de l’information

La constitution de l’information en continu comme nouvelle norme professionnelle interroge aussi les mutations et la redéfinition de la valeur de l’information journalistique (newsworthiness). L’opposition entre slow information et fast information a-t-elle remplacé celle entre hard et soft news  ?

On peut faire l’hypothèse que la montée des pratiques d’information en continu n’est pas pour autant synonyme d’un alignement des critères d’excellence sur la seule course à la primauté, mais qu’elle s’accompagne d’une réactualisation voire d’une intensification de l’opposition entre deux conceptions de la valeur de l’information. D’un côté, la valeur de la nouveauté fonde l’intérêt d’une information sur le fait qu’elle est produite, publiée et mise à jour très rapidement et tout au long de la journée. D’un autre côté, on observe un regain de la critique du traitement quotidien de l’« actualité ». Celui-ci a en effet été de longue date dénigré pour sa « superficialité » (en particulier s’agissant des journaux télévisés), opposée aux genres nobles qu’incarnent, dans les représentations professionnelles, le « grand reportage », « l’investigation », ou encore le documentaire (Gatien, 2012), dont la légitimité puise notamment dans des temps d’enquête et de productions prolongés. Le renouveau actuel d’un journalisme d’enquête ou d’analyse en ligne, qui marque une distance plus ou moins grande avec le rythme de l’actualité pour produire ses propres informations, se donne par exemple à voir dans les cas de Médiapart ou Les Jours, ou dans l’explosion de l’offre documentaire sur les chaînes traditionnelles ou sur les plateformes de VOD. Il faudra se demander quelles sont les dispositions, les parcours et les conditions qui favorisent l’inscription des journalistes dans ces luttes de définition du modèle d’excellence. Dans quelle mesure l’emprise croissante de ce journalisme « en continu » vient-elle accentuer les expériences de « misères de position » (Accardo, 2007), vécues par les journalistes dont les aspirations professionnelles s’avèrent incompatibles avec cette modalité d’exercice du métier ?

Axe 4. Les effets sur la fabrique de l’événement

On se demandera, enfin, comment ce modèle d’excellence façonne l’information ainsi produite. Il ne s’agit pas seulement ici de proposer une analyse article par article de la production, mais d’interroger de façon plus structurelle la définition de l’actualité.

Dans quelle mesure la diffusion ininterrompue par un spectre élargi de médias d’information vient modifier les formes d’influence que ces derniers sont susceptibles d’exercer les uns sur les autres, et ébranle les positions de prescripteurs et les magistères sur la définition de « l’actualité » exercé par certains, tels que le journal Le Monde ou son pendant populaire Le Parisien, ou encore les « grand- messes » des « JT de 20 heures » ? Comment les stratégies et les pratiques des porte paroles cherchant à peser sur l’agenda journalistique ont-elles évolué dans cette nouvelle configuration de production de l’information ? On s’interrogera ainsi sur de nouveaux processus de consécration de l’information, via des jeux de reprises et de nouvelles modalités de la « circulation circulaire de l’information » (Bourdieu, 1996). Pour le dire autrement, il s’agit de questionner comment la norme de l’information en continu pèse sur la définition de l’agenda journalistique (McCombs & Shaw, 1972) et des cadrages dominants (Entman, 1993). On peut notamment se demander si, de façon paradoxale, le traitement en continu de l’information n’a pas contribué à un retour en force du journalisme d’opinion du fait de l’omniprésence des éditorialistes et commentateurs en plateau.

Notes

1 Les sommaires des revues sont révélateurs. Si Réseaux a consacré quatre numéros à cette question (Beaud, 1992 ; Dagiral & Parasie, 2010 ; Darras, 2009 ; Neveu et al., 2002), la revue n’y est pas revenue depuis une quinzaine d’années. La revue Sociologie du travail a consacré peu d’articles à la sociologie du journalisme et rarement au prisme de la production de l’information. Pour avoir un aperçu des recherches en cours, il faut donc se tourner vers des publications spécialisées comme la revue Sur le journalisme. Celle-ci aborde principalement cette question au prisme d’une série de numéros sur des spécialités journalistiques (Guimerà et al., 2018 ; Leal- Adghirni et al., 2016 ; Martinez et al., 2022).

2 Comme lors de la couverture en « éditions spéciales » par les grandes chaînes généralistes du déclenchement des deux « guerres du golfe » en 1991, et en 2003 (Arcquembourg, 1996).

3 Un détour historique montre cependant que la pratique n’est pas d’une nouveauté absolue. Sous la Quatrième République, des journaux quotidiens, comme Paris-Presse, pouvaient produire jusqu’à une dizaine d’éditions par jour pour offrir à un lectorat parisien la « primeur » du traitement chronologique d’une actualité parlementaire (Kaciaf, 2013, p. 86).

 

Consignes

  • 6 mai  : remise des propositions de communication de 5000 signes maximum par mail à pauline.amiel@univ-amu.fr et jeremie.nollet@sciencespo-toulouse.fr
  • 1er juillet  : notification des résultats de l’appel à communication
  • 1er novembre  : rendu des articles de 50 000 signes maximum pour les Journées d’étude
  • 12 et 13 décembre  : Journées d’étude à l’EJCAM, 21 rue Virgile Marron, 13005 Marseille

 

Comité d’organisation

  • Pauline Amiel – IMSIC, université d’Aix-Marseille
  • Olivier Baisnée – LaSSP, Sciences Po Toulouse
  • Loïc Ballarini – Arènes, université de Rennes
  • Jérôme Berthaut – CIMEOS, université de Bourgogne
  • Cyriac Gousset – LaSSP, Sciences Po Toulouse
  • Nicolas Hubé – Crem, université de Lorraine
  • Jérémie Nollet – LaSSP, Sciences Po Toulouse

 

Bibliographie

Accardo, A. (2007), Journalistes précaires, journalistes au quotidien, Agone.

Arcquembourg, J. (1996). « L’événement dans l’information en direct et en continu. L’exemple de la guerre du Golfe ». Réseaux, 76.

Baisnée, O., & Marchetti, D. (2000). « Euronews, un laboratoire de la production de l’information

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Bourdieu P. (1996). Sur la télévision, Paris, Liber Editions, 1996.

Cagé J., Hervé N., Viaud M.-L. (2017), L’Information à tout prix, · Bry-sur-Marne, Ina.

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Dagiral, É., & Parasie, S.(2010). « Présentation ». Réseaux, 160‑161. https://doi.org/10.3917/res.160.0009

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