L’approche ethnographique en sciences de l’information et de la communication

Enjeux et perspectives

Mis en ligne le

Réponse attendue pour le 22/09/2023

Type de réponse Résumé

Type d’événement Journée d’étude

Coordinateurs

  • Laurence Bréau, Université d'Avignon, Lcc
  • Johanne Samè, Université de Lorraine, Crem
Dates de l’événement
  • Du au

Lieu de l’événement Université de Lorraine, Metz

Les journées d’étude « L’approche ethnographique en sciences de l’information et de la communication » se tiendront à Metz les 17 et 18 janvier 2024. L’appel à contribution est en ligne.

Argumentaire

Ces journées d’étude souhaitent interroger les apports et enjeux contemporains de l’approche ethnographique en sciences de l’information et de la communication en ouvrant la discussion et le partage d’expériences individuelles et collectives sur l’ensemble des spécificités liées à cette approche « holistique » des phénomènes communicationnels. La démarche ethnographique se révèle tout à fait riche pour la discipline. En particulier, lorsqu’il s’agit de mener des travaux in vivo et in situ (Derèze, 2019 : 14). En effet, il nous semble que pour mieux appréhender les processus informationnels et communicationnels, rendre compte du monde qui nous entoure et des interactions symboliques qui se tissent entre les individus, il faut l’observer, le questionner, s’en imprégner afin de mieux l’analyser (Samè, 2023). L’approche ethnographique offre l’avantage de produire des connaissances de l’intérieur (Althabe, 1990) et de « communiquer l’invisible » (Dacheux et Guaaybess (dir.), 2020) en accédant aux espaces discrets (Henry, 2021 : 40).

Depuis quelque temps maintenant, les sciences humaines et sociales s’éloignent d’une production scientifique résolument marquée par le naturalisme et a fortiori le positivisme, ce dernier courant, prônant l’appui sur des lois scientifiques par nature neutres et objectives impliquant que la science s’appuie sur des faits observables. Toutefois, les non-dits, l’indicible et les silences, doivent être pris en considération. Cet éloignement s’inscrit au cœur de controverses plurielles et durables au sein de la communauté scientifique notamment autour de la « neutralité axiologique » du chercheur (Weber, 1959 ; Heinich, 2002 ; Fleury et Walter, 2017). Prendre en compte la conscience unique propre à chacun des individus, le chercheur et les acteurs de son terrain, n’est-ce pas le fondement des sciences humaines et sociales ? Certains auteurs avancent même l’idée d’une « neutralité emphatique » (Patton, 1990). Ces controverses, marquent les propos de Norbert Elias sur les enjeux que recèlent l’implication du chercheur et son détachement au regard de l’objet étudié.

L’observation participante, ou l’objectivation participante pour reprendre Pierre Bourdieu (2003 : 43), implique de se poser la question suivante : « Comment être à la fois sujet et objet, celui qui agit et celui qui, en quelque sorte, se regarde agir ? ». En ce sens, la dimension participative du chercheur repose sur le fait qu’il est acteur et observateur du phénomène social qu’il étudie (Samè, 2021 : 182). Comment rendre compte, et écrire sa recherche dans cette perspective ? Faut-il prôner une écriture vivante (Renucci et Galli, 2022) au risque d’entacher la scientificité de ses travaux ? Ou se contraindre à l’écriture « académique » ? Peut-on emprunter « la voie du milieu » ? Si tel est le cas, de quelle manière ? Comment penser l’éthique de la recherche dans ce contexte ?

Mener une enquête ethnographique suppose trois conditions fondamentales : faire le choix d’enquêter sur un milieu d’interconnaissance, c’est-à-dire un lieu où les enquêtés sont en relation les uns avec les autres, enquêter sur un temps suffisamment long et de façon assidue (Raoul, 2002 ; Beaud et Weber, 2010 : 274) et d’adopter une approche réflexive afin d’expliciter les « observations surprenantes » (Lazarsfeld, 1955). D’emblée, à l’aide de son regard aiguisé, le chercheur se doit de prêter attention aux ethnométhodes à savoir « les pratiques mises en œuvre par les participants » (Bencherki, 2014 : 145), ainsi que le sens que les publics donnent aux scènes de leur vie quotidienne, à leurs « rites d’interaction » (Goffman, 1973, 1974). Notons que « dans la mise en scène du rite, il y a des acteurs, des objets, des paroles, des discours et des symboles » (Pascal, 2013 : 278). Ainsi, l’ethnométhodologie en sciences de l’information et de la communication, permet-elle au chercheur d’être confronté à la réalité socio-culturelle des situations de communication, de fonder sa théorie sur le recueil systématique de données émergeant du terrain (Glaser et Strauss, 2017) et d’assumer l’approche globale d’un système communicationnel (ce qui n’empêche pas une analyse détaillée), tel qu’on peut le retrouver dans les travaux interactionnistes d’Erving Goffman (1974, 1991). Toutefois, certains terrains ne permettent pas d’établir des relations de proximité ou de participer à ce qui se fait sur le terrain avec les enquêtés. Ils requièrent un positionnement périphérique (Coulon, 1992 : 95) même s’il existe « un lien étroit et prolongé avec les membres du groupe », les activités d’observation nécessitent « une présence discrète » (Bréau, 2021 : 106). L’observation directe sera alors à privilégier et en complément, les entretiens approfondis, semi-directifs ou compréhensifs avec les enquêtés, seront alors la meilleure arme du chercheur pour saisir le sens que donnent les acteurs à leurs pratiques.

Par ailleurs, les entretiens menés et la situation de communication (Charaudeau, 2011) dans laquelle ils se sont déroulés, peuvent nous interroger sur les logiques de pouvoir et de domination en jeu, entre l’enquêteur et l’enquêté. Stéphane Beaud (1996 : 238) indique, à titre d’exemple, que les enquêtés possédant un certain pouvoir social [et politique] imposent davantage le lieu du déroulement de l’entretien dans leur « splendide » bureau. En outre, dans les milieux « bourgeois », le chercheur pourra être perçu comme « un intellectuel de rang inférieur ». D’un autre côté, certains enquêtés ressentiront ce rapport de domination lorsqu’ils sont issus des milieux « populaires » ou tout simplement parce qu’ils se situent face au « savant » à « celui qui sait ». Il s’agira alors de « s’imposer aux imposants » (ibid.) ou d’expliquer pourquoi, outre mesure, le chercheur est un ignorant en quête de réponses que nous « désirons savoir, nous désirons son savoir » (Douyère et Le Marec, 2014 : 130). Dès lors, il s’agit de montrer constamment aux acteurs avec qui le chercheur interagit, que ces derniers peuvent lui faire confiance, en ayant une attitude adaptée à la situation. Le chercheur se doit ainsi de « séduire » autant « qu’il se laisse séduire par le terrain » (Mahieu et Scheer, 2017 : 62). C’est là une réflexion tout à fait originale de la part des auteurs sur la relation « intime » que développe le chercheur avec son terrain.

Ainsi, l’approche ethnographique permet-elle de prendre en compte le point de vue des acteurs directement concernés par une situation ou un problème, de mieux comprendre leur vision du monde, leur rapport aux événements traumatiques parfois, en somme les phénomènes communicationnels non visibles au sein des espaces publics mosaïques (François et Neveu, 1999), de voir l’absence et « par référence au passé ou à l’avenir, de trouver les moyens de produire des discours capables de s’opposer à l’ordre établi » (Bautier, 2016 : 149). Certes, la difficulté réside au sein de la culture complexe et dialogique que requiert cette démarche. Dialogique, en ce sens que, « deux logiques, deux “natures”, deux principes sont liés en une unité sans que la dualité [ne] se perde dans l’unité » (Morin, 1988 : 13). L’une est liée à la condition même du chercheur, l’autre à sa caractéristique d’être humain, qui le mène à nouer des relations sociales au long cours, d’éprouver son terrain et son corps (Hert, 2012, 2014 ; Douyère et Le Marec 2014, Galli et Renucci, 2022), ainsi que des émotions et des incommunications (Huisman, 1985 ; Robert, 2005 ; Dacheux, 2015). Le chercheur pratiquant l’ethnographie peut alors se retrouver personnellement et physiquement engagé : le choix du terrain, la négociation pour y accéder, l’éloignement géographique qui parfois en découle, la phase d’adaptation immersive qui peut se révéler intrusive pour les publics enquêtés (Pasquier, 1999 ; Ségur, 2019), l’approche éthique et déontologique, les difficultés relationnelles, les résistances professionnelles, la mise en place d’une méthodologie de recherche pertinente, la recherche de la « bonne » distance de chercheur (Fleury et Walter, 2005), l’impératif de réflexivité, la gestion de la sortie du terrain, l’exploitation des données, le respect de la confidentialité, de l’anonymat, ou encore la présentation des résultats aux acteurs concernés. L’ensemble de ces étapes représente un champ passionnant qu’il s’agit d’explorer durant ces journées d’étude. Nous proposons d’articuler et d’alimenter ces réflexions autour de trois axes.

Corps sensible

Le chercheur est un être aux « origines charnelles et humaines » (Pascal, 2013 : 284) qui possède un corps sensible. Si nous postulons que celui-ci existe dans une même réalité consciente que les acteurs de son terrain, il n’est ni invisible, ni inaudible. Il est matérialisé par l’incarnation d’un « corps qui ressent » donc, un « corps émotif » (Hert, 2014 : 29), un corps sensible. Le chercheur sur son terrain vit des phénomènes relationnels, interactionnels et sensoriels. Le terrain devient alors, un « lieu vers lequel on se déplace pour rencontrer un espace de confrontation à soi et aux autres » (Babou, 2011). Quelle posture adopter sur son terrain, faut-il vivre ses émotions ou se désengager émotionnellement ? Pouvons-nous adopter des stratégies de protection émotionnelle lorsque nous sommes confrontés aux violences du terrain (Corroy et Jehel, 2019) et aux souffrances des acteurs ? Quelle place, tant physique que symbolique, pour le chercheur en terrain sensible ? Comment interroger son travail empirique par le prisme de l’expérience et de la communication sensible (Libaert et Allard-Huver, 2014 ; Dufour, 2016), l’épreuve de la corporéité en son sens phénoménologique (Husserl, 1965) et celle de la sensorialité ? Comment « mettre en évidence les diverses tensions entre engagement et désengagement corporel » et faire « resurgir le corps en tant que tel dans [ces interactions] du moins susciter sa présence ? » (Martin, 2007 : 106). Le corps peut-il être, tel que l’exprime Béatrice Damian-Gaillard, lui-même un « outil » de recherche ? (Fleury et Walter, 2020 : 246) et ainsi permettre une meilleure compréhension des processus de communication ? Ces expériences du sensible et de l’intime sont-elles productrices de savoirs ?

(d)écrire son terrain

Il existe de multiples possibilités d’écrire et de décrire son terrain à l’aune de la démarche ethnographique. Celle-ci, « repose sur trois savoirs […] : savoir voir, savoir être (avec les autres), savoir écrire » (Winkin, 2016 : 101). Pourtant, quand l’heure vient de rendre compte de sa recherche, le chercheur, afin d’entrer dans les codes académiques et universitaires, se doit d’oblitérer toutes traces d’humanité dont il a pu faire preuve sur son terrain. Une livraison récente, parue dans la revue canadienne Communication coordonnée par Karelle Arsenault, Karine Bellerive et Louis-Claude Paquin (2022) interroge l’héritage post-positiviste et son influence sur l’écriture des travaux en sciences humaines et sociales. Les chercheurs proposent « d’écrire la recherche autrement » prônant une esthétique de l’écriture scientifique, de « s’essayer à l’essai » ainsi qu’à l’auto-ethnographie. Toutefois, cet exercice pourrait semer le doute chez le chercheur, tiraillé entre l’écriture littéraire et l’écriture scientifique (Piponnier et Ségur (dir.), 2021), de se voir attribuer le caractère de chercheur de mauvais aloi. Faut-il alors plébisciter ces pratiques ? En outre, comment écrire l’indicible ? L’embarras (Galli, 2018) en communication ? Comment raconter les incommunications et rendre visible l’invisible ? Quels dispositifs (Appel et al., 2010) peuvent être mobilisés pour narrer les phénomènes (in)communicationnels ? Nous pouvons aussi nous demander comment s’adonner à l’écriture de manière à refléter l’approche constructiviste requise pour la démarche ethnographique.

Penser l’éthique

Entendu que l’éthique se caractérise « par sa perspective téléologique » fondée sur une « vie bonne » (Hoang et al., 2022), qui est à distinguer de la morale, non point que ces deux notions ne soient complémentaires, la morale pouvant être définie « par le caractère d’obligation de la norme » (ibid.), comment penser l’éthique de la recherche au sein des controverses scientifiques ? (Allard-Huver, 2015). Peut-on transgresser les codes éthiques durablement installés dans la recherche tout en menant la vie bonne de chercheur ? D’autres questions se posent en ce lieu. Nous avons déjà nommé la situation dialogique du chercheur. Dans la même lignée, le chercheur peut développer des relations amicales avec les enquêtés. Quelle incidence sur le recueil des données, sur les analyses et les résultats de la recherche ? Peut-on parler d’une éthique du care ? Lors de la récolte des données, certains rapports de pouvoir et de domination peuvent provoquer de l’embarras, des sensations déplaisantes de la part des différentes parties prenantes ou entre les enquêtés (Marchive, 2012). Peut-on rendre compte de ces éléments au sein de nos résultats ? La question du consentement se pose alors, les publics enquêtés pourraient ne pas consentir « à être attachés aux interprétations de leurs actions » (Alloing et Le Béchec, 2022). Faut-il alors se méfier du discours des enquêtés ? Celui-ci est-il une illusion, trompeur ? (Feuerhahn, 2020 : 218).

Ainsi, plus largement, « la posture et la visée du chercheur-intervenant » (Andonova et Foli, 2022) sont aujourd’hui des pistes de réflexions collectives indispensables à l’évolution et à la consolidation des pratiques ethnographiques en sciences de l’information et de la communication.

Modalités de soumission

Les propositions de communication (titre, mots-clés et résumé de 400 mots, hors bibliographie) seront assorties d’une courte présentation (statut et rattachement), doivent mentionner l’axe choisi, une problématique et le protocole méthodologique. Elles sont attendues pour le 22 septembre 2023 et sont à envoyer aux organisatrices des journées : Laurence Bréau laurence.breau[at]univ-avignon.fr et Johanne Samè johanne.same[at]univ-lorraine.fr

Ces journées d’étude donneront lieu à une publication (modalités à venir).

Calendrier

Juin 2023 : diffusion de l’appel à communications.

22 septembre 2023  : réception des propositions.

6 novembre 2023 : retour aux autrices et auteurs.

17 et 18 janvier 2024 : journées d’étude à l’Université de Lorraine, Île du Saulcy à Metz.

18 mars 2024  : réception des textes complets en prévision de la publication.

Comité d’organisation

  • Laurence Bréau, Dr, Université d’Avignon, Lcc
  • Johanne Samè, Dr, Université de Lorraine, Crem

Comité scientifique

François Allard-Huver, Université de Lorraine, Crem

Laurence Bréau, Université d’Avignon, Lcc

Laurence Corroy, Université de Lorraine, Crem

Éric Dacheux, Université Clermont Auvergne, Communication et Sociétés

David Douyère, Université de Tours, Prim

Stéphane Dufour, Université de Lorraine, Crem

Béatrice Fleury, Université de Lorraine, Crem

David Galli, Université d’Avignon, Cne

Tourya Guaaybess, Université de Lorraine, Crem

Philippe Hert, Aix-Marseille Université, Cne

Mariannig Le Béchec, Université Claude Bernard Lyon 1, Elico

Corinne Martin, Université de Lorraine, Crem

Catherine Pascal, Université Bordeaux Montaigne, Mica

Anne Piponnier, Université de Lorraine, Crem

Bruno Raoul, Université de Lille, Gériico

Franck Renucci, Université de Toulon, Imsic

Johanne Samè, Université de Lorraine, Crem

Céline Ségur, Université de Lorraine, Crem

Marieke Stein, ENSTA Bretagne, Foap

Jacques Walter, Université de Lorraine, Crem

Cette manifestation scientifique est organisée avec le soutien du Crem, que nous remercions chaleureusement.

Bibliographie

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