Edito – Mai 2018

Mai 2018

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Chères et chers adhérent(e)s,

Le congrès, accueilli par le Laboratoire en Sciences de l’Information et de la Communication (LabSIC, Université Paris 13) à la Maison des Sciences de l’Homme de Paris Nord, est le XXIe de notre société savante. Ce partenariat que la Sfsic établit avec les laboratoires pour construire, les années impaires, les doctorales, et les années paires le congrès, est essentiel. Et, cette année, le LabSIC fête ses 25 ans ! Une bien belle occasion de témoigner de la vitalité de notre communauté…

Ce congrès se tient au sein d’une Maison des Sciences de l’Homme, la MSH Paris Nord : la relation avec les MSH convient à notre discipline et beaucoup d’entre nous jouent un rôle important dans leur gouvernance ou dans la mise en place des projets de recherche collaboratifs. Qui plus est, la MSHPN fait partie du projet général de l’Établissement Public Territorial Plaine Commune, un quartier en pleine transformation et dont « l’objet social » est très largement dédié aux industries culturelles et à la création. Encore une fois un grand merci à Bertrand Legendre, directeur du LabSIC, et à toute son équipe de s’être engagés à nos côtés.

Ce XXIe Congrès débutera par une conférence donnée par Pierre MŒGLIN : Malaise dans la création. Une question communicationnelle. Pierre a à la fois contribué à la création du LabSIC et à la fondation de la MSH PN. Pouvions-nous rêver mieux ? Puis, le programme comprend des plénières, des ateliers de communications et des séances de travail plus spécifiques comme l’atelier mené par les doctorants consacré à leur action et leur insertion au sein de leurs unités de recherche. Le programme propose aussi des nouveautés : les panels. Suite à un appel spécifique lancé en début d’année par la Sfsic et sa commission Recherche, six panels proposent à des chercheurs coordinateurs de solliciter des collègues experts et offrent un temps de discussion autour de thématiques choisies relatives au thème général du congrès. Une réunion de travail aura lieu entre un représentant de l’entreprise ENEDIS, qui soutient le congrès, et des représentants des équipes de recherche intéressées par le développement de partenariat en région. La parole sera aussi donnée à des représentants d’associations-sœurs : la Société Suisse de Communication et des Médias (SSCM), la Deutsche Gesellschaft für Publizistik und Kommunikationswissenschaft (DGPUK) avec lesquelles la Sfsic organisera ses doctorales en 2019, et l’International Communication Association (ICA), qui a récemment reconnu notre revue, la RFSIC, comme Affiliated Journal, viendra présenter les opportunités qui s’offriront à notre communauté pour l’organisation de son propre congrès 2022 à Paris.

Mais le Congrès est une occasion de discuter de la vie de notre section. Des représentants de la Conférence Permanente des Direct.rice.eur.s d’Unités de Recherches en SIC (CPDirSIC) viendront présenter leurs réflexions sur l’évolution de nos champs de recherche. Nous devrons nous pencher, au fil des discussions, sur la situation de notre section en termes d’enseignants-chercheurs. Si, depuis 1996, la croissance a été régulière, les chiffres de ces dernières années montrent un fort tassement générationnel et catégoriel. Nous sommes « en tension » par rapport à d’autres sections. Quelle contradiction avec le fait que les bacheliers qui souhaitent suivre nos formations sont de plus en plus nombreux et que Parcoursup met en souffrance ceux d’entre nous qui en ont la charge !

Se tiendra, enfin, l’Assemblée générale de notre association où les commissions viendront présenter leur riche travail depuis le dernier congrès. Nous procèderons ensuite aux élections de nouveaux administrateurs puis les Administrateurs eux-mêmes procèderont à l’élection du prochain Président ou de la prochaine Présidente.

Alors que, en harmonie avec nos statuts, je termine donc les deux mandats de Président que la communauté m’a confiés, c’est le moment de dire que j’ai passé quatre années exceptionnelles de ma vie d’enseignant-chercheur et de ma vie d’individu aidé en cela par des administrateurs qui ont mis en place autant que nous le pouvions, des journées de travail, des séminaires, des projets concrets afin d’aider notre communauté à échanger et progresser. Le format de ces journées et séminaires et les contours de ces projets ont un caractère commun : on dirait, dans le monde du spectacle vivant qui m’est cher, que ce sont « des petites formes » mais des « petites formes » qui font le maximum ! Portées par des objectifs de « résultats », là aussi un motif qui m’est cher, elles ont permis de fournir des outils à notre communauté et de construire du lien entre nous tous en dehors des moments traditionnels comme le sont les Doctorales et les Congrès. À tou.te.s les administrat.eurs.rices (je me fais à l’écriture inclusive !), chapeau bas ! Qu’il.elle.s ne m’en veuillent pas si je remercie spécialement Valérie Lépine, Aurélia Lamy et Claire Scopsi. Pendant ces deux mandatures, elles ont été en permanence non seulement secrétaires générales et trésorière mais aussi force de propositions et animatrices de discussions : elles ont donné forme à la politique de la Sfsic. Avec rigueur, réactivité et respect.

A bientôt à tou.te.s à la MSH PN…

Daniel Raichvarg
Président de la Sfsic

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