Hybrid - Revue des arts et médiations humaines

No(u)s mèmes – Vies et vitalités des mèmes en milieu socio-numérique

Réponse attendue pour le 08/11/2023

Type de réponse Résumé

Type de contribution attendue Article

Nom de la publication Hybrid - Revue des arts et médiations humaines

Éditeur Presses Universitaires de France

Contacts

La revue Hybrid lance un appel à contributions pour son numéro 12. Dédié aux mèmes, il est coordonné par Laurence Allard, Irène De Togni, Fabrizio Defilippi, Lucas Fritz, Adrien Péquignot, Gabriele Stera.

Présentation

Avec l’essor des réseaux sociaux numériques, nous assistons depuis plusieurs années à la prolifération de mèmes, formes à vocation humoristique constituées d’images fixes ou animées, et souvent associées à un texte court. Entre divertissement, politique et critique sociale, les mèmes permettent de véhiculer des messages parfois complexes, en créant, par le biais de l’ironie, des liens entre les usagers. Souvent pris dans des logiques de viralité, les mèmes vivent des transformations multiples et inattendues au cours du temps.
En milieu académique, bien que le terme soit employé depuis les années 1970 pour désigner un « élément culturel se propageant de façon interindividuelle par copie ou imitation » (Dawkins, 1972), le mème fait désormais l’objet d’une réflexion interdisciplinaire, au carrefour des sciences de l’information et la communication, de l’art et de la sémiotique. Certaines publications francophones ont notamment exploré le lien entre les mèmes et d’autres formes humoristiques, comme la parodie (Jost, 2022), tout en proposant des approches méthodologiques adaptables aux différents contextes (Wagener, 2022). D’autres ouvrages ont abordé la thématique en s’intéressant à ce que les mèmes « 
nous font », en soulignant la dimension identitaire, sociale et affective du phénomène (Bédard & Girard, 2021). Afin de poursuivre la dynamique lancée lors de la journée d’étude « No(u)s mèmes » qui a eu lieu le 14 octobre 2022 au CNAM à Paris, nous souhaitons, dans ce numéro de la revue Hybrid, aborder les mèmes en tant que nouvelles formes d’écriture du « soi » et du « nous » : étudier « nos » mèmes
signifie alors comprendre quelque chose de « nous-mêmes », de nos pratiques, en ligne et hors ligne, de nos imaginaires et de nos liens cognitivo-affectifs, entre expression intime et renouvellement de l’« 
horizon de sens » collectif.

Contributions

Les contributions pour ce numéro pourront aborder le phénomène mémétique à la fois en proposant
des définitions capables de décrire ses différentes facettes tout en essayant d’explorer le potentiel
critique, artistique et fédérateur des mèmes. Quels sont « nos » mèmes et qu’est-ce qu’ils nous font ?
Comment leur présence constante traverse-t-elle notre quotidienneté ? Quelle est la « vie » des
mèmes et comment finissent-ils par « prendre vie » au-delà des plateformes numériques ?
Nous proposons de réfléchir à ces questions en suivant deux axes complémentaires, qui constitueront,
selon les propositions reçues, deux axes du numéro 12 d’Hybrid.
Qu’est-ce qu’un mème ? Dans quelle histoire des formes s’inscrit-il ? Quelles différences ou porosités
existent entre le mème et certains genres comme la parodie ou la satire ? Quel(s) rôle(s) ont les
plateformes numériques dans la prolifération de mèmes ? Qui sont les acteurs et actrices qui créent
des mèmes, pourquoi et comment en fabriquent-iels, et dans quelles économies ? Comment les
mèmes contribuent-ils à l’émergence, au maintien de liens et de communautés en ligne ou à leurs
déliaisons et reconfigurations ? Comment étudier ces communautés ? Quel est le rôle des plateformes
dans les dynamiques de création, de circulation et d’appropriation des mèmes ? Comment les
différents dispositifs ainsi que les dynamiques collectives ont-ils une influence sur leur production ?

AXE 1 – La « vie » des mèmes : écosystèmes, dispositifs et dynamiques de créations

Les contributions s’inscrivant dans le premier axe se développeront autour d’un effort de compréhension et définition de la « vie des mèmes ». Il s’agira de s’interroger sur les écosystèmes, les
dispositifs et les dynamiques de création des mèmes, en prenant en considération les travaux déjà
publiés en langue française et à l’international.
Une approche généalogique du phénomène mémétique situant les continuités et ruptures avec
d’autres formes de création antérieures, comme Lev Manovich a pu le faire avec les « nouveaux médias
 » (Manovich, 2015), sera particulièrement appréciée. Celle-ci permettra, en outre, de l’inscrire dans
une histoire plus longue, pré-numérique et extra-numérique, des formats et des cadres d’échange
entre communautés, des pratiques artistiques (Tanni, 2020), des relations entre textes et images. Une
telle posture donnera la possibilité d’interroger autrement la nature du mème et ses perspectives
évolutives.
Les propositions d’articles pourront, notamment, interroger la « vie » des mèmes dans leur écologie
(Szendy, 2022), en l’articulant avec la matérialité des plateformes et des dispositifs ainsi que leurs
économies, par exemple avec des approches comparatives. Comme on a pu le montrer, les mèmes
sont de véritables « enfants du Web 2.0 » (Wagener, 2022). L’écosystème des réseaux sociaux, des
applications de messagerie et des sites et forums (comme 4chan et 9gag) a favorisé l’implication dans
les processus « mémétiques », en invitant l’usager à devenir lui-même un créateur à partir de son vécu
quotidien. Cette hyper-narrativité (Wagener, 2022), cette polyphonie du Web répondent en écho à un
écosystème paradoxal : à la fois extracteur de ressources minières (Allard, Monnin & Nova, 2022) et instrument qui encourage la participation des contre-publics (Moten & Harney, 2022 ; Shifman, 2014) au sein de l’économie du digital labour (Scholz, 2013). Par ailleurs, le Web 3.0 semble promettre de nouvelles configurations socio-économiques basées sur les liens émergents entre mèmes, blockchains, crypto-monnaies et NFT.
Il s’agira alors d’interroger le rôle incontournable des créateurs et des créatrices de mèmes sur les
différentes plateformes, qu’il s’agisse de communautés comme les « neurchis », de blogs ou de profils
personnels. Des approches empiriques, qui s’intéressent à la production matérielle et aux « gestes »
de création des mèmes, seront particulièrement appréciées. En effet, diverses approches dans les
domaines de l’anthropologie et des sciences de l’information et de la communication analysent les
activités de lecture et d’écriture numériques en questionnant les postures et les gestes engagés par
les corps dans leur relation à l’outillage numérique, comme le smartphone (Souchier et al., 2019 ;
Garmon, 2018). Il sera alors question d’analyser la façon dont le travail des mèmes interroge la relation
entre gestes créateurs (couper/découper, copier/coller, sélectionner/designer, détourer, etc.) et
supports de création (papier/écran/corps, etc.) dans leur dimension de trivialité (Jeanneret, 2014), de
répétition, de récurrence (Flusser, 1999).

AXE 2 – Mèmes « vivants » : corps et performances mémétiques

Qu’est-ce que les mèmes font à la vie quotidienne et à la formation de l’identité individuelle et
collective ? Comment la réalité devient-elle « mémifiable » ? Les corps peuvent-ils devenir des
supports d’éléments mémétiques ? Quelle est la place du corps et de ses état-limites – l’ennui,
l’angoisse ou encore la colère – dans le phénomène mémétique ? Comment les mèmes prennent-ils
vie et circulent-ils au-delà des frontières du numérique ? Que peuvent nous dire les pratiques
artistiques sur la circulation matérielle des mèmes ?
Le second axe se concentrera sur les manières dans lesquelles les mèmes « prennent vie ». Cet axe
pourra privilégier des propositions portant sur les mèmes « animés », par exemple ces mèmes qui
impliquent des composantes audio-visuelles ou une dimension icono-textuelle non-statique. Si
certaines études ont approfondi le rapport entre mèmes et gifs (Wagener, 2022), d’autres éléments,
sonores ou vocaux, deviennent aujourd’hui fondamentaux dans le processus mémétique.
Certains réseaux sociaux numériques, comme TikTok et Instagram, favorisent notamment la répétition
de gestes et mouvements précis, mais aussi de phrases, slogans et sons (Allard, 2021). D’autres
« défis » encouragent les usagers et usagères à s’approprier des éléments et formes populaires, en les
invitant à produire des performances originales et personnelles. Ainsi, le périmètre des mèmes semble
s’élargir, les mèmes deviennent des mèmes « vivants », dans lesquels la performance et l’action sont
centrales. L’élément mémétique finit par s’« incarner » dans des corps qui en deviennent le support
provisoire. Il s’agira donc de questionner la pertinence du cadre « sujet/objet » dans l’appréciation des
mèmes et d’observer chez eux la dimension d’« objets glissants », d’« objet-frontières » (Star, 2010),
voire d’« hyper-objets » (Morton, 2018). Cet axe pourra aussi explorer les différentes stratégies mises
en place dans des contextes différents pour s’approprier les mèmes et leur donner vie, tant au sein de
performances artistiques que dans des contextes pédagogiques.
D’autre part, les propositions d’articles s’inscrivant dans cet axe pourront aussi aborder la manière
dans laquelle les mèmes prennent vie au-delà des frontières du numérique. En tant qu’objets « post-
digitaux » (Wagener, 2022), les mèmes peuvent brouiller les frontières entre vie en ligne et hors-ligne.
Toute situation de la vie quotidienne devient « mèmifiable » et le vécu personnel tend parfois à être
interprété à partir des schèmes et formes d’ironie les plus populaires dans le panorama mémétique.
Entre captation de l’attention (Citton, 2014) et capacité à faire circuler des émotions ou idées latentes
et renvoyant à un imaginaire social commun, les mèmes ont un impact sur nos vies quotidiennes et
rendent possibles de nouvelles formes de communication (inter)personnelles. Les mèmes se
configurent ainsi comme des objets transfrontaliers et véhiculent une trivialité intermédiatique.
Circulant entre numérique, imprimé (livres, affiches, panneaux, etc.) et vivant, ils se « texturisent »
(Aiello, 2022) et s’inscrivent dans nos paysages urbains et sociaux. Les approches issues des arts
(visuels, vivants, sonores) et s’intéressant à cette dimension d’incarnation « post-digitale » des mèmes
dans la vie ordinaire et à son esthétique seront appréciées.
Par ailleurs, les mèmes ont une certaine emprise sur nos propres corps et identités, ils peuvent nous
transformer. Des personnes et personnages en chair et os peuvent devenir inconsciemment des
mèmes « vivants », en subissant un processus de « mémification » parfois drolatique, et parfois
problématique. En ce sens, les contributions à cet axe pourront également questionner les effets des
mèmes sur nos corps et sur notre quotidien dans une optique de circulation « transmediale » des
informations, en deçà et « au-delà » du numérique, comme faire émerger des figures de résonance
(Rosa, 2018) qui se fabriquent et s’établissent entre gestes techniques et mémétique sociale. En
observant les gestuelles socio-techniques qui se dégagent de l’univers des mèmes dans des pratiques
automédiales, il sera possible d’interroger les états-limites de nos corps couplés aux dispositifs
technologiques du contemporain, comme l’angoisse, l’ennui, la fatigue, la colère ou la rage.

Modalités de soumission de contributions

Formats

4 formats d’intervention seront pris en considération :
• articles académiques (30 000 signes max chacun)
• entretiens et échanges avec des « memers » ou avec les acteurs du monde mémétique (10 000
signes max chacun)
• travaux de recherche-création présentant des œuvres, des comptes-rendus d’atelier ou des
projets de création (une vidéo et/ou des images et/ou 10 000 signes max chacun)
• notes de lecture (10 000 signes max chacune)

Propositions
Les propositions d’articles se composent de :
• au maximum 5 000 signes ;
• un titre ;
• une présentation de l’article, énonçant clairement la question traitée et la problématique
suivie, ainsi que les méthodes utilisées ;
• si possible, une brève indication des résultats et conclusions ;
• les nom, prénom(s), statut, rattachement institutionnel et courriel de l’auteur·rice.

Hybrid est une revue bilingue (français-anglais) ; ArTeC prendra en charge la traduction de chacun des
articles acceptés pour la publication (du français vers l’anglais ou vice-versa). La revue sera publiée sur
OpenEdition Journals en par les Presses de Vincennes.

Calendrier

• Date limite d’envoi des propositions d’articles à nousmemers@gmail.com : 8 novembre 2023
• Notification d’acceptation sous couvert d’acceptation par la revue : 30 novembre 2023
• Date limite d’envoi des articles : février 2024

Bibliographie

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XIAO-MINA, An. (2019) Memes to movements. Beacon Press.

Biographies des co-directeurs/co-directrices du numéro

Laurence ALLARD
Laurence Allard (Université Lille/IRCAV-Paris 3) est maîtresse de conférences, Sciences de la Communication, Université Lille-Département Culture/IRCAV-Paris Sorbonne Nouvelle. Elle est sociologue des usages numériques. Anthologue et traductrice de Donna Haraway avec Delphine Gardey et Nathalie Magnan, Manifeste Cyborg. Sciences-Fictions-Féminismes, Exils, 2007. Dernier ouvrage paru : Écologies du smartphone, Bord de l’Eau, 2021 en co-coordination avec Alexandre Monnin et Nicolas Nova.

Irene DE TOGNI
Irene De Togni (Université Paris Nanterre/Dicen-IdF) est doctorante en sciences de l’information et de la communication. Ses travaux portent sur les écritures numériques participatives au sein d’un corpus de plateformes de critique culturelle et notamment sur la liste comme forme numérique de structuration et d’organisation de la participation. Elle s’intéresse également aux rapports entre genre et génération en écriture numérique.

Fabrizio DEFILIPPI
Fabrizio Defilippi (Université Paris Nanterre/Dicen IdF) est doctorant en sciences de l’information et de la communication et philosophie et il réalise une thèse sur les imaginaires sociotechniques du futur. Ses travaux portent sur les imaginaires de l’Anthropocène et sur la production discursive de scénarios sociotechniques dans l’espace français. Il s’intéresse aussi aux mèmes en tant que vecteurs de significations sociales partagées.

Lucas FRITZ
Lucas Fritz (Dicen-Idf-Paris-10/IRIS-EHESS) est doctorant en sciences de l’information et de la communication et sociologie et réalise une thèse sur la « neurodiversité » et les « neuronormes » : le militantisme de la différence neurologique et psychique, et l’évolution des normes de communication et des expériences de « troubles » à l’ère de l’émergence conjointe du numérique et des neurosciences. Il s’intéresse aux mèmes via la question de l’accessibilité des modes d’information et de communication (numérique et non-numérique) et de ces paradoxes.

Adrien PEQUIGNOT
Adrien Péquignot (EUR ArTeC/CEMTI) est doctorant en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris 8. Ses travaux portent sur la transformation des relations qu’induit la numérisation de certaines pratiques sociales.

Gabriele STERA
Gabriele Stera (UPL/ArTeC) est chercheur et artiste, actif en France et en Italie. Il est actuellement doctorant à
l’Université Paris 8 où il réalise une thèse en littérature consacrée aux usages créatifs du sous-titrage audiovisuel.
Ses recherches portent sur les relations entre texte et image et sur l’emploi créatif des dispositifs paratex

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