Médias et violences sexistes et sexuelles. Informer, dénoncer, sensibiliser

Réponse attendue pour le 01/12/2022

Type de réponse Résumé

Type d’événement Colloque

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Lieu de l’événement Colloque international, Appartement Décanal, Université Paris Panthéon-Assas, 12 place du Panthéon , Paris 75006 , France

Ce colloque1 vise à interroger le rôle des médias dans la fabrication de l’information autour des violences sexistes et sexuelles (désormais VSS dans le texte) que nous entendons comme « une multiplicité de types d’actes coercitifs, non hiérarchisés, imposés par les hommes pour contrôler les femmes ainsi que toutes celles et ceux qui n’appartiennent pas au masculin hégémonique, et ce tout au long de leur vie » (Connell, 2014 ; Buisson et Wetzels, 2022 : 4). Ainsi, notre approche des violences se base sur le concept de continuum (Kelly, 1988), permettant de les appréhender dans leur pluralité et de les définir par le lien qu’elles entretiennent entre elles. Ces violences se manifestent sous plusieurs formes : physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles, ainsi qu’économiques ou administratives. Ces violences s’inscrivent dans des rapports de domination imbriqués à d’autres enjeux tels que la race, l’âge, la classe sociale, la religion, le handicap ou encore l’orientation sexuelle et l’identité de genre (Crenshaw, 2005 ; Diederich, 2006 ; Direnberger et Karimi, 2019).

Depuis une vingtaine d’années, de nombreuses disciplines se sont saisies de la question des VSS : la psychologie (Salmona, 2018 ; Pache, 2019), le droit (Le Magueresse, 2012 et 2021 ; Moron-Puech, 2022), la médecine (Jouault, 2020), la science politique (Boussaguet, 2009 ; Delage, 2017) ou encore la sociologie (Debauche et Hamel, 2013 ; Le Goaziou, 2013 et 2019 ; Brown et al., 2020 ; Lacombe, 2022). Différents terrains ont été étudiés, comme les conflits armés (Audouin-Rouseau, 1994 ; Virgili et Branche, 2011 ; Cohen et Nordas, 2014), l’espace public (Coutras, 1996 ; Condon et Lieber, 2005 ; Dekker, 2021), la famille (Hamelin et al., 2010 ; Dussy, 2013), ou encore le travail (Baldeck, 2021).

Mais les VSS n’ont été que peu appréhendées par les chercheuses et les chercheurs au prisme de leur médiatisation. Si cette question fait l’objet de travaux à l’étranger et notamment dans la recherche anglophone (Bullock, 2007 ; Charlesworth et McDonald, 2013 ; Easteal et al., 2015 ; De Benedictis et al., 2019), c’est bien moins le cas au sein de la recherche francophone et notamment française. De nombreuses thèses viendront cependant bientôt étoffer cet état de l’art (Beaulieu, Buisson, Itoh, Khemilat, Ruffio ou encore Wetzels : voir bibliographie). Les quelques travaux existants s’intéressent aux médias mais ces recherches portent majoritairement sur les féminicides (Guérard et Lavender, 1999 ; Sapio, 2017, 2019, 2022) ou sur les violences conjugales et analysent en priorité la presse, et plus spécifiquement la presse quotidienne (Mucchielli, 2005 ; Hernández Orellana, 2012 ; Sépulchre, 2019 ; Lochon, 2021).

Les institutions sont de plus en plus vigilantes quant au rôle occupé par les médias dans la mise en visibilité et la prévention des VSS : en ce sens, il est intéressant de noter que la Convention d’Istanbul, ratifiée par la France en 2014, fait appel à la « Participation du secteur privé et des médias » afin de « mettre en place des lignes directrices et des normes d’autorégulation pour prévenir la violence à l’égard des femmes et renforcer le respect de leur dignité » (art. 17).

Et, dans une note rédigée par Margaux Collet, la même année, pour le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, il est rappelé, entre autres, qu’il est crucial d’inscrire les articles relatant des faits de violences faites aux femmes dans la section « Politique » du journal, au lieu de la rubrique « Faits divers » ; il est également déconseillé d’utiliser les « propos de l’agresseur pour en faire un titre » ou de mobiliser des expressions comme « crime passionnel », formule pourtant encore très présente dans la presse quotidienne régionale (Ambroise-Rendu, 1993 ; Houel et al., 2003 ; Sapio, 2019). De son côté, en mars 2019, le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe a adopté une nouvelle Recommandation sur la prévention et la lutte contre le sexisme, en rappelant que : « La portée, réelle ou potentielle, des paroles ou des agissements sexistes, notamment du fait des moyens de transmission, de l’utilisation des médias sociaux ou des médias grand public et du niveau de répétition, est un […] facteur aggravant »2.

La persistance de points critiques dans les discours médiatiques – malgré ces préconisations – découle, entre autres, des caractéristiques structurelles des milieux journalistiques (Neveu, 2000 ; Damian-Gaillard et Saitta, 2020 ; Damian-Gaillard et al., 2021) qui ne sont pas affranchis des logiques sexistes de la société au sein de laquelle ils existent. La composition des rédactions, la formation mais aussi les conditions de recrutement et d’évolution des journalistes ne sont pas des facteurs négligeables dans le processus de fabrication de l’information, comme le montrent les résultats du Global Media Monitoring Project (Biscarrat et al., 2017 ; Breda, 2022). Ainsi, certaines pratiques et traditions journalistiques, culturellement et historiquement situées, perdurent.

Bien que co-responsables de la propagation de discours de haine ou d’une narration néfaste autour des VSS, les médias jouent aussi un rôle fondamental dans la prévention et la dénonciation de ces dernières, en ouvrant des espaces pour la production de « contre-discours » (Baider et Constantinou, 2019) et de réponses à la stigmatisation, allant de la « déstigmatisation » (Bazin et Sapio, 2020) à la « resignification » (Paveau, 2020). Dans certains cas, les journalistes sont elles·ux-mêmes à l’origine de réflexions métadiscursives sur les productions médiatiques comme pour le collectif Prenons la Une, dont l’ambition est de porter un regard critique sur les aspects problématiques de l’écriture journalistique.

Présentation des axes

Nous attendons des propositions émanant de différentes disciplines : sciences de l’information et de la communication, histoire, sociologie, sémiologie, droit, science politique, sciences du langage, et plus largement de toute démarche interdisciplinaire à même d’éclairer la production, la circulation et la réception des productions médiatiques portant sur les VSS. Nous souscrivons ainsi à une vision élargie de la notion de média, en nous intéressant non seulement aux médias d’information classiques – la presse, la télévision, la radio, les médias natifs du web et les médias sociaux – mais aussi à l’ensemble des dispositifs de médiatisation tels que les définit Benoit Lafon (2019), englobant ainsi l’édition ou les expositions, mais aussi les proto-médias comme l’affiche ou la gravure. Rappelons cependant que cet appel à communications porte uniquement sur les discours informationnels, nous avons exclu de notre périmètre la fiction et le divertissement. Les travaux de recherche portant sur la musique par exemple, ne seront pas pris en compte, d’autant plus qu’un colloque3 sur le sujet sera bientôt organisé. Les travaux analysant les enjeux de la médiatisation des VSS dans une perspective comparative (internationale, dans le temps, entre différents objets/supports ou types de violences) sont les bienvenus. Les propositions peuvent s’inscrire dans un ou plusieurs des cinq axes proposés.

 

Axe 1 – Conditions de production des contenus médiatiques

Cet axe appelle des contributions qui interrogent les logiques professionnelles à l’œuvre dans la mise en visibilité ou l’invisibilisation des VSS au sein même des industries médiatiques. Les propositions s’inscrivant dans cette perspective pourront porter par exemple sur des médias ayant construit leur ligne éditoriale autour des VSS mais aussi sur des services ou des dispositifs créés par les industries pour mieux éditorialiser ces violences : création de pools de journalistes dédié·es à ces questions, création de postes de gender editors ou encore rédaction de guides de bonnes pratiques et autres chartes éditoriales4. Aussi, les violences qui s’opèrent au sein même des entreprises médiatiques pourront être questionnées, notamment au prisme d’études de cas emblématiques tels que la Ligue du Lol5, l’affaire Patrick Poivre D’Arvor (PPDA)6 ou encore la tribune « Bas les Pattes », publiée dans Libération en 20157. Une appréhension plus globale de ces violences pourra enrichir la réflexion envisagée ici. Dans quelle mesure sont-elles visibles dans les industries médiatiques (Beaulieu, 2019) ? Sont-elles entendues et/ou prises en charge et si oui, par qui ? Quelles sont les stratégies employées pour lutter contre les VSS dans ces espaces ? À l’inverse, par quels mécanismes sont-elles disqualifiées ou silenciées ? Enfin, cet axe sera l’occasion d’envisager le vocabulaire (par exemple, (non)emploi du terme de féminicide) et les formats mobilisés par le champ médiatique pour mettre les violences à l’agenda (comme la carte interactive en ligne du journal Libération pour dénombrer les féminicides8).

Axe 2 – Représentations médiatiques des VSS

Les discours médiatiques, « socialement constitutifs » et « socialement constitués » (Fairclough, 1997), ne sont pas relégués à une simple fonction illustrative de la société qui les produit mais sont considérés dans leur capacité à la fois à consolider et à transformer cette dernière. Autrement dit, « les écritures journalistiques sont aussi des faits sociaux » (Neveu, 2013 : 64) pouvant renforcer les stéréotypes sexistes (Coulomb-Gully, 2019), alimenter la violence et façonner – en contribuant à les naturaliser – des représentations caricaturales des victimes et des agresseurs. Les dispositifs médiatiques peuvent alors devenir la caisse de résonance d’un discours de haine défini « comme toute manifestation discursive ou sémiotique incitant à la haine, qu’elle soit ethnique, raciale, religieuse, de genre ou d’orientation sexuelle » (Baider et Constantinou, 2019 : 10). Ce type de discours peut aussi bien se caractériser par des formulations violentes (des insultes à la violence verbale) qu’être « dissimulé », en opérant alors de manière plus insidieuse.

Sans négliger les apports des mobilisations féministes promouvant, entre autres, un regard critique sur les représentations médiatiques des VSS (Ruffio, 2019 ; Lamy, 2021 ; Noetzel et al., 2022 ; Cavalin et al., 2022), nous sollicitons des analyses de récits d’information attentives aux représentations des acteurs impliqués (victimes, auteur·es de violences, témoins, expert·es, politiques, militant·es), aux sources mobilisées par les journalistes (policières, judiciaires, associatives), aux images employées et aux procédés rhétoriques véhiculés tels que : le style « fait-diversier » de l’information sur les VSS ; le sensationnalisme ; la culpabilisation des victimes ; l’euphémisation, voire la banalisation des VSS (Burt, 1980 ; Benedict, 1992).

 

Axe 3 – Circulation médiatique des témoignages

Au-delà du phénomène #MeToo déjà saisi par la recherche française (Cavalin et al., 2022)9, ce colloque entend élargir l’analyse du témoignage de violence à travers d’autres médias que les réseaux sociaux : télévision, radio, podcast, cinéma, presse, édition. Qui est à l’origine de la publicisation de ces témoignages et dans quelle mesure celle-ci participe-t-elle à la constitution du problème public des VSS ? Est-ce que l’appropriation des témoignages par des médias grand public contribue à démocratiser le sujet ? Cette dernière s’opère-t-elle au prix d’une dépolitisation ? Comment la parole des victimes circule-t-elle dans les productions médiatiques et culturelles – à des degrés de visibilité divers – et peut-on identifier des caractéristiques particulières selon le profil de la victime – personnalités publiques ou anonymes – et des types de violences ? À titre d’exemple, pourront constituer des cas d’études : des témoignages à la radio (affaire Baupin, Mediapart et France Inter10 [Buisson, 2022 à paraître]), dans la presse (affaire Haenel, Mediapart11), sur Youtube (Alix Desmoineaux, candidate de télé-réalité, pour Melty12), dans un ouvrage (Acquittée. Je l’ai tuée pour ne pas mourir, d’Alexandra Lange13), à la télévision (Delphine Leclerc, victime de violences obstétricales, dans La Maison des Maternelles14) ou encore dans un podcast (Ou peut-être une nuit, Charlotte Pudlowski15).

Nous invitons les contributrices et les contributeurs à interroger les spécificités des dispositifs médiatiques et leur rôle dans la mise en évidence des rapports de pouvoir afférents aux témoignages de VSS : pour les médias audiovisuels (disposition des invité·es, durée et modalités des échanges entre les intervenant·es, techniques de montage, floutage des visages, camouflage des voix) et pour la presse (mise en page, anonymisation, format, rubricage).

La place prise par les auteur·es de violences constitue aussi un point d’étude. Comment les médias se saisissent-ils de cette parole et ce choix éditorial soulève-t-il des questionnements au sein de la profession ? Qu’il s’agisse de la séquence coupée du documentaire Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste16, où Marie Portolano confronte Pierre Menès à l’agression sexuelle qu’il lui a fait subir quelques années plus tôt, ou encore de la « Lettre d’un violeur » publiée par Libération17 la même année, qu’est-ce que cela nous dit des évolutions éditoriales en cours au sein des industries médiatiques ?

Axe 4 – Dispositifs et discours de prévention et de sensibilisation

Les discours de prévention et/ou de sensibilisation aux VSS peuvent favoriser une critique des normes existantes et promouvoir des comportements permettant de les prévenir et/ou de les subvertir, mais ils peuvent également fonctionner en tant que réceptacles de ces mêmes normes, et ce malgré leur ambition initiale. Dans cette perspective, l’ouvrage Quand l’État parle des violences faites aux femmes de Myriam Hernández Orellana et Stéphanie Kunert est une contribution essentielle qui pointe les limites et les contradictions de la communication institutionnelle en France. À partir de l’analyse d’un corpus de campagnes gouvernementales, les auteures soulignent l’énonciation paradoxale de la communication institutionnelle où « le pouvoir d’agir des femmes est quasi inexistant […] tandis que l’État, énonciateur tutélaire, s’adresse à elles systématiquement à l’impératif (en leur enjoignant notamment de ‘briser le silence’) » (2014 : 90-91). Nous invitons ainsi les contributrices et contributeurs à prolonger ces observations en travaillant sur d’autres initiatives gouvernementales françaises ou étrangères mais aussi sur des campagnes institutionnelles menées par des associations ou des collectivités, comme le centre Hubertine Auclert en Île-de-France. Nous sollicitons également des travaux analysant des contenus éducatifs traitant des VSS telles que des bandes dessinées (Les Crocodiles de Thomas Mathieu18 ou Mon vagin, mon gynéco et moi de Rachel Lev19) ou des comptes Instagram (@stopfisha ; @disbonjoursalepute), pour ne citer que quelques exemples.

Si les études des discours de prévention sur les VSS ne sont pas très nombreuses (Bruneel, 2018 ; Stassin, 2019 ; voir aussi l’axe 4 du colloque « (Cyber)harcèlement »20), celles portant sur la réception des discours et dispositifs de prévention aux violences faites aux femmes le sont encore moins (Potter et al., 2011 ; Romero, 2020 ; Sapio, 2020 ; Basile-Commaille et Fourquet-Courbet, 2021 ; Léon, 2021).

Dans cet axe, nous nous intéressons également aux supports médiatiques ou aux dispositifs numériques lorsqu’ils sont mobilisés dans le cadre d’une médiation avec les auteur·es de violences, avec les victimes et les acteur·es de terrain (Oddone 2020 ; Sapio 2023) ou, encore, dans un cadre de justice restaurative. Les initiatives semblent en effet se multiplier ces dernières années, à l’instar de l’application développée par la mairie de Marseille pour lutter contre les VSS à la plage21 ou du site internet « deposetaplainte.fr »22.

 

Axe 5 – Corpus sensibles : émotions et engagement dans le travail de recherche

Étudier les pratiques et les discours médiatiques relatifs aux VSS peut placer les chercheuses et les chercheurs qui s’y confrontent dans une situation de vulnérabilité émotionnelle, dans certains cas identifiée comme un « syndrome vicariant » (Bourdet, 2021). Mais que faire et que dire de ces émotions éprouvées au cours du travail de recherche ?

C’est autour de cette question que nous invitons les contributrices et les contributeurs à réfléchir, en explicitant leur place en tant que sujet social et politique. Comment « nos terrains, surtout quand ils sont difficiles ou douloureux, nous modifient, à la fois comme personnes et comme chercheurs  » (Paveau, 2013) ? Dans quelle mesure l’exposition répétée à des récits et des images de violence peut-elle affecter le travail de recherche ? Que faire lorsque les discours médiatiques étudiés ravivent des traumatismes personnels ? Si les émotions éprouvées sont susceptibles d’entraver la réflexion scientifique, elles peuvent aussi engager une puissance d’agir (Paveau, 2013), une « émotricité  » (Le Cam et Ruellan, 2017), voire même conduire à élaborer de nouvelles hypothèses de recherche (Dalibert, 2021). La chercheuse ou le chercheur peut aussi ne pas ressentir d’émotions particulières, et alors se sentir en rupture avec les réactions sociales attendues sur des sujets sensibles.

Nous nous intéressons également dans cet axe à la place des affects dans le rapport au terrain, et plus spécifiquement au corpus, bien moins étudié par la recherche existante : par exemple au moment du recueil des données, lors duquel peut émerger un sentiment de culpabilité vis-à-vis des victimes (Dussy, 2013) ou d’allégresse (Joël, 2015). Se pose enfin la question des conditions de partage des résultats de la recherche : comment parler de données sensibles et éprouvantes ? Quelle place donner aux victimes et aux agresseurs ? Faut-il anonymiser ou au contraire redonner un visage et un nom à des victimes parfois réduites à un chiffre (Salles, 2021) ? Comment communiquer les récits et les images de violence sans pour autant les raviver (Julliard, 2021) ?

Notes

1 Ce colloque est financé par l’Agence Nationale de la Recherche (projet Gender Equality Monitor – ANR-19-CE38-0012), le Cemti (Université Paris 8) et le Carism (Université Paris Panthéon-Assas).

2 « Recommandation CM/Rec(2019)1 du Comité des Ministres aux États Membres sur la prévention et la lutte contre le sexisme », 27 mars 2019.

3 Colloque organisé par le Centre Max Weber – ENS de Lyon, le Cemti et Deezer à l’automne 2023.

4 À titre d’exemple, le guide « Le traitement médiatique des violences faites aux femmes. Outils à l’usage des journalistes » de Prenons la Une ou encore la « Charte de communication inclusive à Mediapart ».

5 Gaudin Iris, Face à la ligue du Lol  : harcèlement et sexisme dans les médias, Paris, Massot éditions, 2020.

6 Damian-Gaillard et al., « Violences sexuelles : quand les femmes journalistes se taisent », theconversation.com, juin 2020 ; Leffiliâtre Jérôme et Diaktine Anne, « Harcèlements, agressions sexuelles, viols  : les témoignages contre PPDA », Libération, 8 novembre 2021.

7 Amar Cécile et al., « Nous, femmes journalistes politiques et victimes de sexisme… », Libération, 4 mai 2015.

8 Ballet Virginie et Lecoq Titiou, « Meurtres conjugaux. Des vies derrière les chiffres ».

9 Voir également la journée d’études « #MeTooInceste : regards pluriels sur une campagne de mobilisation », Université Sorbonne Nouvelle, 16 septembre 2022 : https://metooinceste.sciencesconf.org/.

10 Bredoux Lénaïg, « Des femmes dénoncent les agressions et les harcèlements sexuels de Denis Baupin », Mediapart, 9 mai 2016.

11 Turchi Marine, « #MeToo dans le cinéma : l’actrice Adèle Haenel brise un nouveau tabou », Mediapart, 3 novembre 2019.

12 Agnero Mathilde, « Alix : “J’ai dénoncé un candidat à 2 productions, rien n’a changé” », YouTube, publié par Melty, 2021.

13 Lange Alexandra, Acquittée. Je l’ai tuée pour ne pas mourir, Michel Lafon, 2012.

14 « Violences obstétricales : les prévenir et les réparer », émission La Maison des Maternelles, 28 juin 2022, France 2.

15 Pudlowski Charlotte, « Ou peut-être une nuit », Injustices, saison 2, 6 épisodes, Louie Média, 2020.

16 Portolano Marie, « Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste », Canal+, 2021.

17 Ecoiffier Matthieu, « Pourquoi “Libé” publie la lettre d’un violeur », Libération, 7 mars 2021.

18 Bruxelles, Le Lombard, 2014.

19 Paris, Editions Leduc, 2021.

20 Décembre 2022 : https://www.sfsic.org/aac-evenement/colloque-international-cyberharcelement/

21 « Marseille lance une application pour signaler les violences sexistes et sexuelles sur les plages », Ouest France, 6 août 2022.

22 https://deposetaplainte.fr/

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Modalités de soumission

Les propositions de communication sont à envoyer pour le 1er décembre 2022 à l’adresse : mediavss2023@gmail.com Afin de garantir le processus d’évaluation en double aveugle, merci de nous faire parvenir (au format Word) :

  • un premier document anonyme avec votre proposition de communication d’une longueur maximale de 500 mots (précisant le titre, le ou les axes dans lesquels la proposition s’inscrit, un résumé présentant la question de recherche, une brève revue de la littérature et/ou des perspectives théoriques, des éléments de méthodologie) ainsi qu’une bibliographie indicative.
  • un deuxième document précisant le titre de votre communication ainsi qu’une note bio-bibliographique de 150 mots maximum dans laquelle figure votre nom, votre prénom, votre rattachement institutionnel, et une brève présentation de vos thèmes de recherches et principales

Les notifications d’acceptation seront adressées à la mi-janvier 2023.

Calendrier

  • Date limite pour l’envoi des propositions : 1er décembre 2022
  • Retour aux participant.e.s : mi-janvier 2023
  • Dates du colloque : 4 et 5 avril 2023 (Appartement Décanal, 12 place du Panthéon, Université Paris Panthéon-Assas, 75006 Paris)

Comité scientifique

  • Laurence Allard (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, IRCAV)
  • Anne-Claude Ambroise-Rendu (Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, CHCSC) Maëlle Bazin (Université Paris 2 Panthéon-Assas, CARISM)
  • Laetitia Biscarrat (Université Côte-d’Azur, LIRCES)
  • Laurie Boussaguet (European University Institute, Florence) Charlotte Buisson (Université Paris 2 Panthéon-Assas, CARISM) Maxime Cervulle (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, CEMTI) Marlène Coulomb-Gully (Université Toulouse 2 Jean-Jaurès, LERASS) Pauline Delage (CRESPPA-CSU, CNRS)
  • Sophie Dubec (Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle, IRMÉCCEN) Eric Fassin (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, LEGS) Isabelle Garcin-Marrou (Institut d’Études Politiques de Lyon, ELICO) Josiane Jouët (Université Paris 2 Panthéon-Assas, CARISM)
  • Cécile Méadel (Université Paris 2 Panthéon-Assas, CARISM) Sandy Montañola (Université Rennes 1, ARÈNES)
  • Bibia Pavard (Université Panthéon-Assas, CARISM)
  • Giuseppina Sapio (Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis, CEMTI) Florian Vörös (Université de Lille, GERIICO)
  • Jeanne Wetzels (Université Paris 2 Panthéon-Assas, CARISM)

Comité d’organisation

  • Charlotte Buisson
  • Maëlle Bazin
  • Giuseppina Sapio
  • Jeanne Wetzels
  • Cécile Méadel
  • Arielle Haakenstad