La bonne distance ?

Petite anthropologie d'une crise sanitaire

Publication type ouvrage

Edition MkF

Coordinator(s) / Author(s)

Couverture La bonne distance 2022

L’ouvrage “La bonne distance ? – Petite anthropologie d’une crise sanitaire”, par Pascal Lardellier, est paru au sein de la collection “Les essais médiatiques” des éditions MkF.

Présentation

Cet ouvrage d’inspiration goffmanienne analyse les incidences relationnelles de la distanciation sociale, du port du masque, des gestes barrières. Il démontre la montée en puissance d’un nouveau paradigme social, fondé sur distance et suspicion, tout en mettant en évidence la lente mise en place d’une société du passe, de la borne et du (QR)code. Il est aussi question des discours médiatiques, de politique publique et du choc des imaginaires à l’oeuvre dans la production de l’événement Covid.

L’auteur est intervenu très régulièrement dans les médias français et francophones depuis le début de la séquence épidémique, sur l’analyse de celle-ci. Il a par ailleurs été auditionné comme expert sur ce thème en commission à l’Assemblée nationale en juillet 2021.

Informations détaillées

ISBN : 979-10-92305-78-4

Format : 112 pages – 12 x 20 cm

Editeur : MkF

Date de publication : Avril 2022

Quatrième de couverture

“Dans une parabole célèbre, Arthur Schopenhauer décrit des porcs-épics qui par une froide journée d’hiver cherchent la bonne distance pour se tenir chaud sans se blesser. Une manière de s’ajuster patiemment en société pour trouver une bonne distance. Celle-là même qui permet d’éprouver du bien-être sans isoler ni blesser personne, s’unir également dans l’adversité.

Mais comment trouver cette juste distance sans être ni solitaire ni envahissant ou même contagieux ? Le mot est lancé. C’est là que l’anthropologie entre en scène pour redonner un sens social à la crise.

Cet ouvrage dépasse les vicissitudes du temps présent, pour élever le regard sur les bouleversements que connaissent nos relations sociales aujourd’hui. Sans contact, nouvelles formes de convivialité, sacralisation des corps… Le virus est peut-être le nom d’autre chose, porteur d’un nouveau paradigme relationnel et social dont il faut prendre la pleine mesure.”