Méthodes numériques et pratiques scientifiques

Quelles influences des technologies numériques sur la recherche scientifique ?

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Contacts

Event dates
  • From at , 9h30-17h00

Event place Théâtre Astrée - Université Claude Bernard Lyon 1 (campus LyonTech – La DOUA), 6 Avenue Gaston Berger , Lyon 69100, France

Au cours de cette journée, et avec la contribution des dix intervenant·e·s, nous échangerons sur la thématique suivante : « Méthodes numériques et pratiques scientifiques : quelles influences des technologies numériques sur la recherche scientifique ? ».

La journée sera rythmée autour de trois questionnements :

  • Les enjeux transversaux majeurs liés au numérique modifient-ils en profondeur les pratiques scientifiques ?
  • Quelles pratiques scientifiques ces technologies numériques influencent-elles concrètement ?
  • Dans le cadre des formations dispensées aux communautés scientifiques universitaires, faut-il suivre le rythme incessant d’arrivée de nouveaux outils pour équiper les pratiques scientifiques ?

Modalités de participation

Pour participer et débattre,

Pour plus d’information sur le programme et les intervenant.e.s.

Cette journée fera l’objet de captations vidéo accessibles ultérieurement.

Programme

  • Accueil : Isabelle Garcin-Marrou (professeur des universités, Sciences Po Lyon et directrice d’ELICO)
  • Ouverture de la journée par le GIS Réseau URFIST :Marc Bergère (professeur des universités, Unité de recherche Tempora, Université Rennes 2 et président du Conseil des partenaires du GIS Réseau URFIST)
  • Présentation de la journée : Mariannig Le Béchec (maîtresse de conférences, UR ELICO, URFIST de Lyon) et Guillaume Sire (maître de conférences, IDETCOM, URFIST Occitanie)

9h45 – 10h30 : Conférence

  • Méthodes numériques en physique et en sciences sociales : quelles différences ?  Pablo Jensen (directeur de recherche, CNRS / Laboratoire de Physique ENS Lyon)

Les méthodes numériques ont d’abord été développées en physique, notamment pour mettre au point la bombe atomique à la fin de la seconde guerre mondiale. Elles se sont généralisées dans de nombreux champs (science des matériaux, épidémiologie…) mais leur place dans les sciences sociales est contestée. Nous discuterons de plusieurs exemples d’utilisations concrètes des méthodes numériques dans différents domaines pour mieux comprendre leur pertinence et leurs enjeux sociaux et politiques.

10h30 – 11h15 : Conférence

  • Archiver, référencer et citer les logiciels dans la recherche, Roberto Di Cosmo (Professeur en informatique, Inria)

Le logiciel est un pilier de la recherche moderne, et le code source des logiciels intègre des nombreuses connaissances scientifiques et technologiques. Il est donc essentiel qu’on puisse préserver, partager référencement et citer les logiciels de recherche: c’est un tremplin pour reproductibilité, et un complément nécessaire à l’Open Access. Dans cet exposé nous verrons comment cette problématique complexe peut trouver aujourd’hui des réponses simples et faciles à mettre en œuvre.

11h15 : pause café offerte

11h30 – 12h30 : Table Ronde : Comment le numérique influence-t-il le travail disciplinaire et interdisciplinaire ?

Les approches disciplinaires sont-elles modifiées par le numérique ? Convient-il de parler d’approches interdisciplinaires avec le développement d’une instrumentalisation numérique de la recherche? Les notions d’interdisciplinarité, de multidisciplinarité et de transdisciplinarité seront au cœur de cette table-ronde. Caroline Muller et Frédéric Clavert nous présenterons les enjeux de cette instrumentalisation numérique de la recherche dans le cadre des humanités numériques. Jean-Edouard Bigot reviendra à partir de son travail de thèse sur les promesses portées par cette instrumentalisation numérique de la recherche.

  • “Épistémologie et politique de l’instrumentation numérique en SHS”, Jean-Edouard Bigot (post-doctorant, Laboratoire COSTECH, Université de Technologie de Compiègne)
  • « Ce que le numérique fait aux sources primaires de l’historien(ne) », Frédéric Clavert (assistant professor, Center for Contemporary and Digital History, Université du Luxembourg) et Caroline Muller (maîtresse de conférences, Unité de recherche Tempora, Université Rennes 2),

Animatrice : Florence Thiault (maîtresse de conférences, URFIST de Bretagne et des Pays de la Loire)

12h30 – Déjeuner libre

14h – 14h45 : Conférence

Extraction et intégration d’information dans un contexte FAIR, Claire Nédellec (directrice de recherche en informatique, INRAE)

Les méthodes d’extraction d’information appliquées au texte produisent les données structurées, interopérables avec les données d’autres sources représentées dans un référentiel commun. L’adaptation à différentes tâches et différents domaines est rendue possible par les méthodes du traitement automatique de la langue (apprentissage automatique, analyse linguistique) et de l’ingénierie des connaissances (conception et représentation de ressources sémantiques). Nous en illustrerons le potentiel par des exemples concrets d’application comme points de départ d’une analyse des moyens et compétences à mobiliser et des points de vigilance pour une généralisation de la démarche adaptée aux besoins. reproductibilité, et un complément nécessaire à l’Open Access. Dans cet exposé nous verrons comment cette problématique complexe peut trouver aujourd’hui des réponses simples et faciles à mettre en œuvre.

14h45 – 15h30 : Conférence

  • Un regard sur les outils de visualisation des données scientifiques, Eric Kergosien (maître de conférences, UR GERiiCO, Université de Lille)

À travers un panorama des outils de visualisation, des exemples issus de ses recherches, Eric Kergosien abordera les limites dans l’utilisation de ces outils de visualisation des données scientifiques.

15h30 : pause café offerte

15h45 – 16h45 : Table Ronde : Méthodes numériques et formation : jusqu’où aller ?

Le développement du numérique dans la recherche pose une question de fond. En effet, au-delà du repérage des outils les plus pertinents pour ses recherches, comment s’assurer de leur bonnes pratiques technique et, surtout, méthodologique pour produire des résultats de qualité ? Si la formation du chercheur passe par une formation épistémologique et méthodologique disciplinaire, quelle place réserver à la formation aux outils, méthodes et pratiques numériques comme les statistiques, la visualisation de données ou encore la reproductibilité ? Doit-on envisager un socle minimal commun de compétences numériques du chercheur ? Et sous quelle forme proposer cet accompagnement ; y a-t-il des modèles plus efficaces que d’autres (formations, meet-up, etc.) pour s’acculturer ? Peut-on même se former aux méthodes numériques sur le long terme ? Ce sont toutes ces questions que les trois intervenants aborderont, chacun sous l’angle d’une discipline particulière, afin de voir jusqu’où il est possible de (se) former au numérique comme chercheur et à partir de quand savoir s’entourer d’autres profils de compétences.

  • Lucie Loubère (post-doctorante, LERASS, Université Toulouse III – Paul Sabatier)
  • Nicolas Rougier (chercheur, Inria)
  • Émilien Schultz (postdoctorant au laboratoire CEPED, IRD – Université de Paris)

Animateur : Gabriel Gallezot (maître de conférences, URFIST Méditerranée)

16h45 – 17h : Clôture

  • Conclusion Mariannig Le Béchec (maîtresse de conférences, UR ELICO, URFIST de Lyon) et Guillaume Sire (maître de conférences, IDETCOM, URFIST Occitanie)

 

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