Édito – Projets pour les SIC

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Chers adhérents et adhérentes de la SFSIC,

Chers collègues,

 

Le 10 juin dernier, lors de son XXIIème congrès à Grenoble, la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication a procédé au renouvellement partiel de son conseil d’administration, lequel m’a élu à la présidence de la SFSIC. J’en suis honoré et remercie notre CA pour sa confiance comme je me réjouis de l’élection simultanée d’Emilie Bouillaguet aux fonctions de Secrétaire Générale et de Quentin Mazel à celles de Trésorier.

En septembre, nos vice-président.e.s ont été également élu.e.s : Laurence Corroy (vice-Présidente Formation),  Fabien Bonnet (vice-Président Communication et Valorisation) et Carsten Wilhelm (vice-Président Relations Internationales) sont ainsi confirmés dans leurs précédentes fonctions tandis que Sarah Cordonnier et Jean-Claude Domenget deviennent respectivement Vice-Présidente Recherche et Vice-Président Relations Professionnelles.

Cette distribution réjouissante est renforcée par la contribution essentielle de plusieurs chargé.e.s de missions volontaires mobilisé.e.s en appui des commissions de la SFSIC.

 

Ainsi le bureau de notre CA est-il aujourd’hui dûment constitué et opérationnel. Dans le respect du travail accompli par mes prédécesseurs, cette équipe renouvelée entend œuvrer collectivement en s’appuyant sur les délibérations de son Conseil d’Administration et en concertation avec les instances partenaires de la SFSIC : Conférence des Directeurs.trices de laboratoires (DirSIC), Conseil National des Universités, Commission Nationale Française pour l’Éducation, la Science et la Culture (UNESCO), réseaux et associations scientifiques et professionnels, notamment.

 

Les chantiers sont nombreux : formation, recherche et relations internationales en constituent les principaux axes de travail.

 

La SFSIC est riche de sa diversité dont témoignent les chercheurs et les programmes dans lesquels ils sont engagés. Riche aussi des « groupes de recherche » qui en sont l’émanation et dont notre association doit veiller tout à la fois à encourager l’action et à la coordonner, y compris dans l’émergence de nouvelles initiatives à rayonnement national et international pour notre communauté. Nul ne doit manquer à cet appel unitaire, nul ne doit s’en sentir exclu. Les médias et leurs publics, les industries culturelles, créatives et éducatives, les pratiques et médiations culturelles, les systèmes d’information, l’accès aux connaissances et leur partage, la culture scientifique et technique, la communication politique, la communication publique, les communications d’organisations, les technologies de l’information et de la communication… Tous ces objets et champs de recherche doivent avoir droit de cité et trouver le soutien associatif qui leur est dû.

 

Des initiatives, encore, sont envisageables afin que l’espace académique de nos formations s’en trouve renforcé, aux côtés de la 71ème section du CNU, à la faveur d’une reconnaissance accrue de notre discipline dans les établissements et leurs composantes. Je songe notamment à l’éducation aux médias et à la culture numérique dans le continuum ante—post-Bac, au train de réforme de l’enseignement supérieur dont les formations graduées et le Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) constituent des innovations dont il nous faut discuter et accompagner la mise en œuvre avec vigilance.

L’accès au doctorat, parfois mis à mal par la disparition ou l’effacement de masters « recherche » et démotivé par la raréfaction de postes d’enseignants-chercheurs mis au concours, peut être un axe d’intervention de la SFSIC, en concertation avec la CPdirSIC et les laboratoires, comme avec les associations professionnelles dont le rôle pourrait être également de soutenir des projets de recherche doctorale dans leurs réseaux respectifs, à l’exemple des conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE). L’ouverture internationale, enfin, mérite que des programmes soient encouragés ou impulsés par notre association, jusque dans l’appui des chercheurs à une ingénierie de recherche et dans la rencontre avec leurs homologues étrangers.

 

Ce sont là des chantiers dont nous débattrons, sur lesquels je me suis engagé au sein du Conseil d’Administration. Je compte sur notre intelligence collective pour mener à bien ces projets, sachant que chacun de nous, de là où il exerce et parle, peut nous éclairer.

 

Bien cordialement,

 

Patrice de La Broise

Président