Ouvrage collectif

Festivals culturels africains : espaces de promotion des patrimoines et des identités des peuples

Expected response for the 15/01/2021

Response type Résumé

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Publication name Ouvrage collectif

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Contexte scientifique

Dans un plaidoyer en faveur d’une approche plurielle et inclusive du patrimoine culturel en Afrique, Pierre de Maret invite les chercheurs et décideurs à réinventer le regard porté sur les cultures africaines, très souvent dominé par la vision européocentriste héritée de la colonisation. Selon lui, cette approche réductrice et condescendante limite le patrimoine culturel africain aux aspects matériels. Or, fondamentalement, les cultures africaines sont dominées par l’oralité : d’où la nécessité de prendre en compte les aspects immatériels du patrimoine (Maret : 1997 & 2001 : 21). Cette situation s’explique également par le fait que les études sur le patrimoine culturel africain restent dominées par une approche beaucoup trop esthétisante ; et d’autre part, par ce que l’ethnologue Rolan Colin qualifie de déni de reconnaissance aux sociétés qui affichent des identités et des cultures différentes.

En Afrique, le patrimoine culturel recèle encore un potentiel immense qui est mis en avant, au travers d’évènements socioculturels qui rythment la vie des communautés. C’est ainsi que se développent par exemple des festivals patrimoniaux qui fédèrent les peuples, valorisent les identités et stimulent le développement touristique et économique.

Cet appel à contribution a pour objectif la publication d’un ouvrage collectif autour du thème : « Festivals culturels africains : espaces de promotion des patrimoines et des identités des peuples ». Il s’inscrit dans la continuité de l’ouvrage paru en 2017 sous la direction de Célestine C. Fouellefak Kana et Ladislas Nzesse [1]. Il est question de poursuivre les objectifs tracés dans ce premier opuscule. Pour y parvenir, l’approche conceptuelle qui guide ce projet d’écriture collectif consiste d’une part, à placer le patrimoine culturel au coeur de la recherche ; et d’autre part à reconstituer l’histoire de l’Afrique à travers l’étude de son patrimoine [2].

L’UNESCO dans le texte de la Convention pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Immatériel (Para. I, Article 2), définit le patrimoine culturel immatériel comme étant l’ensemble des « pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel » [3]. Parmi les domaines couverts par le patrimoine culturel immatériel figurent entre autres les pratiques sociales, rituels et évènements festifs qui englobent les festivals culturels [4].

[1] C.C. Fouellefak Kana et L. Nzesse (dir.), Patrimoine culturel africain : matériau pour l’histoire, outil de développement, Paris, L’Harmattan, 2017.

[2] C.C. Fouellefak Kana et L. Nzesse, « Patrimoine culturel africain : matériau pour l’histoire, expressions artistique et littéraire, outil de développement » in Fouellefak Kana C.C. et Nzesse L. (dir.), Patrimoine culturel africain : matériau pour l’histoire, outil de développement, Paris, l’Harmattan, 2017, p. 16.

[3] UNESCO [comité du patrimoine mondial], Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, adoptée par la Conférence générale à la trente-deuxième session, Paris, 17 octobre 2003.

[4] On note aussi :

– Les traditions et expressions orales, y compris la langue ;
– Les arts du spectacle ;
– Les connaissances et pratiques concernant la nature et l’univers ;
Les savoir-faire liés à l’artisanat traditionnel.


Calendrier du projet

15 janvier 2021 : date limite d’envoi des propositions des résumés d’articles à toutes les adresses suivantes : Célestine Colette Fouellefak Kana (cococelest@yahoo.fr)/ Honoré Tchatchouang Ngoupeyou (honoretchatchouang@yahoo.fr)/ Martin Donlefack (donlefackmartin@yahoo.fr). Les propositions d’articles doivent impérativement respecter les prescriptions suivantes :

  • Résumé : pas plus de 300 mots, incluant 5 mots clés
  • Corps du texte : interligne 1,5, police Times New Romans, taille 12.

Les propositions des résumés d’articles en Français ou en Anglais doivent comporter le titre, les noms et prénoms de ou ses auteurs, l’affiliation institutionnelle et les contacts. Le tout sur un même fichier Word.

30 janvier 2021 : notifications aux auteurs·(e)·s de l’acceptation ou du refus de leur proposition.

15 avril 2021 : date limite d’envoi des articles rédigés (entre 20 000 et 30 000 caractères espaces compris- 15 à 10 pages) à Célestine Colette Fouellefak Kana (cococelest@yahoo.fr)/ Honoré Tchatchouang Ngoupeyou (honoretchatchouang@yahoo.fr)/ Martin Donlefack (donlefackmartin@yahoo.fr).

  • 1er mai au 30 juin 2021 : Expertise et renvoi aux auteurs.
  • 30 juillet 2021 : Décision finale sur les propositions d’articles acceptées.
  • Novembre 2021 : dépôt du manuscrit chez l’éditeur pour publication.
  • Décembre 2021 : Parution de l’ouvrage.