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Event place Colloque international, Tozeur , Tunisie
Dans la pensée écologique contemporaine, le désert représente une métaphore puissante du monde post-industriel et anthropocénique. Sa désertification naturelle matérialise des signaux concrets de ce que pourrait devenir la Terre en l’absence de conscience environnementale. Il alerte sur les « tipping points » écologiques (Lenton, Armstrong McKay, Loriani, Abrams, Lade, et al., 2023) et nous confronte à la nécessité de repenser notre rapport au Vivant et au Territoire.
Présent dans les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD 13 et 15), le désert est projeté comme un espace de résilience face au changement climatique et de lutte contre la désertification. Le Forum Social Mondial (FSM) réunit les organisations altermondialistes sensibles à l’accélération de la crise écologique (Löwy, 2008) et voit le désert comme un lieu de résistance où les communautés défendent leurs droits et leurs ressources face aux logiques extractivistes et aux inégalités globales (Espace Climat, 2013).
Le désert comme paysage (Cauquelin, 2005) se transforme en outil d’apprentissage expérimental, en modèle épistémologique et en lieu pédagogique, propice à une éducation écologique d’aspect actif et coopératif. Il s’impose comme lieu commun (Copans, 2005), à la fois tangible et symbolique (Halen, Leclercq, 2003) qui se prête à la recherche scientifique, aux pensées spéculatives, rétrospectives prospectives, collaboratives et co-constructives, en sciences humaines, en arts et en ingénierie du design. Son vacuité apparente peut former une matrice de potentialités et devenir « une dynamique vers une autre réalité » (Hatzfeld, 2000, p.11).
Design, Désert et Développement Durable, formant ensemble les 4 D (Turki, 2024), offrent un cadre transdisciplinaire de recherche-création et de recherche-action. L’approche 4D envisage le désert comme un territoire porteur de discours contemporains sur l’environnement, projetant « une carte des interrogations sur l’action, le faire, le concevoir » (Sautereau, 1993, p. 71). Elle invite, également, à penser la création comme une réponse située, à la fois topoétique et critique, esthétique et adaptative.
Nous entendons dans ce forum par « design » l’ensemble des formes constructives évolutives de l’éco-conception (Schiesser, 2011) dans le champ du développement durable (Hart, 1995), intégrant à la fois la complexité des lieux, la diversité des savoirs et des savoir-faire locaux. Le design s’accomplit dans une pratique créative orientée vers le futur (Bonnet, Landivar, Monnin & Allard, 2019), mobilisée pour améliorer l’habitabilité du désert envisagé comme environnement naturel et « monde dans lequel nous vivons » (Findeli, 2010). Le design agit sur les dimensions matérielles, cognitives, émotionnelles, spirituelles, culturelles et symboliques, contribuant ainsi à une optimisation du potentiel de cet espace extrême.
Le monde du désert sera appréhendé, tel que le conçoit le design, comme « projet à réaliser et pas seulement un objet à décrire et à comprendre » (Findeli, 2006). Améliorer l’habitabilité de ce monde s’accomplit à travers une interaction entre humain et environnement (Findelli, 2010) et par le moyen des actions socialement responsables, écologiquement viables et centrées sur les besoins réels des individus (Papanek, 2020).
Deux grands modèles de conception se tracent :
- La conception traditionnelle, héritée du modèle industriel, va de la conception à la distribution en suivant une trajectoire linéaire et séquentielle où le travail est hiérarchisé avec une faible interaction entre les acteurs du processus (Stiegler, 2008). Elle prône le rôle principal du concepteur comme agent créateur d’artefacts techniques, sociaux ou symboliques sans pour autant négliger la structure interne et l’environnement externe en adéquation avec le territoire (Simon, 1996). Ce modèle ne peut évoluer vers un véritable changement de paradigme, qu’à condition de repenser la nature même des relations entre tous les acteurs directs et indirects et s’orienter vers de nouveaux paradigmes et vers de nouvelles praxis (Stiegler, 2008), fondés sur la coopération disciplinaire et sur la transversalité environnementale et cognitive.
- La conception intégrée (Lonchampt, 2004 ; Zwolinski, 2013), où l’ensemble des acteurs collaborent dès l’amont dans une logique transdisciplinaire (arts, sciences, sciences sociales, design), « à la fois entre les disciplines, à travers les différentes disciplines et au-delà de toute discipline » (Nicolescu, 2011, p. 96). Cette approche repose sur l’intelligence collective et la coopération. Elle incarne les valeurs de la création durable dans les projets à vocation écologique intégrée aux milieux arides.
Ces réflexions ne sont pas uniquement théoriques : elles se matérialisent dans des projets comme le Nk’Mip Desert Cultural Centre, qui valorise l’héritage autochtone à travers un design éducatif centré sur l’écologie désertique et la transmission intergénérationnelle des savoirs (De Certeau, 1990). Les créateurs et inventeurs engagés dans de tels processus peuvent adopter des démarches à la fois expérimentales, utopiques et pratiques ; réinterrogeant l’habit, l’habitat, l’alimentation et la gestion des ressources, dans une logique de respect profond des milieux et des cultures. Ce lieu singulier (Lecerf, Lécole, Solnychkine, 2014) convoque les figures de l’ascèse, de la décréation (Daigle, 2020) et de l’imaginaire du vide ; « le désert de l’imagination appelle l’imagination du désert » (Laflèche, 1975, p. 292).
C’est dans cette pluralité d’approches écologique, créative, sensible et critique que s’inscrit le 1er Forum international 4 D. Il invite à « Créer dans le désert » ou en s’inspirant du désert, à travers des contributions scientifiques, pratiques pédagogiques et artistiques. Ce forum international s’articule autour des trois axes suivants :
1. Le désert : laboratoire à ciel ouvert pour la création durable
« Le désert, espace de silence et d’isolement, offre un cadre propice à l’expérimentation artistique, où la création s’ancre dans l’expérience directe du lieu, dans une relation sensible au paysage, à la lumière, au temps » (Gette, 1997). Terrain d’expérimentation in situ, il engage une réflexion sensible et située, où l’expérience sensorielle devient une ressource pour interroger, concevoir et co-construire dans une approche interdisciplinaire entre arts, sciences humaines et ingénierie.
Dans ce laboratoire à ciel ouvert, les artistes, designers et chercheurs explorent les tensions entre le traditionnel et le moderne, entre la sobriété et la puissance poétique, en lien étroit avec les matériaux, la lumière, les rythmes du vivant et les savoirs locaux. Le désert in situ permet d’élaborer des pratiques créatives enracinées, respectueuses du territoire, et soucieuses de durabilité, de lenteur et de transformation qualitative. Les ateliers de teinture végétale, de travail de la laine ou de fabrication de cosmétiques naturels en sont une illustration concrète, constituant un dénominateur commun entre le Maroc, la Tunisie et la Jordanie.
Le design visuel du désert nourrit des récits alternatifs à l’urbanisation consumériste, valorise le lien au territoire et devient un levier de développement durable en résonance avec les enjeux contemporains. Le décor de Star Wars à Tataouine, initialement conçu pour le tournage, a été réinvesti comme site touristique, où des événements organisés par Star Wars Tunisia, le fan club national, accueille communautés costumés et projections en plein air, réaffirmant le lien passionné entre la saga et le désert sud-tunisien.
2. Le désert : catalyseur de l’ingénierie alternative et de l’industrie créative
Le second axe s’intéresse au désert comme objet d’étude et de projection à distance, dans des environnements in vitro, c’est-à-dire dans des laboratoires, institutions, studios de création, où les contraintes et les ressources désertiques deviennent des moteurs de recherche, d’innovation et de design prospectif. Inspirés par les logiques propres au désert, ingénieurs, designers, artistes numériques ou makers élaborent des artefacts, des prototypes, des récits, des créations en habillement et mode ou des dispositifs techniques adaptés à des environnements extrêmes, simulés ou modélisés. Le projet Jardrops, développé par des étudiants de l’École Supérieure Privée d’Ingénierie et de Technologie (ESPRIT), utilise des jarres en argile poreuse enterrées pour irriguer les plantes par capillarité. Cette méthode écologique permet de réduire jusqu’à 70 % la consommation d’eau.
Arcosanti, fondée en 1970 par l’architecte Paolo Soleri dans le désert de l’Arizona, est une ville expérimentale en cours de construction, pensée selon les principes de l’arcologie, qui fusionne architecture et écologie. Elle fonctionne comme un laboratoire in situ, in vitro où cohabitent habitat compact et production artisanale à la recherche d’un mode de vie durable.
Le travail à distance permet de réinterpréter le désert comme un référentiel écologique, esthétique ou systémique, à travers des méthodologies expérimentales et créatives. Les industries culturelles, architecturales et technologiques s’en approprient pour inventer des formes hybrides, alternatives et transdisciplinaires, au service de la transition écologique.
3. Réenchanter le désert : économie créative, anthropologie et pédagogie écologique
Le dernier axe interroge le désert vécu, habité, incarné dans une dimension in vivo, c’est-à-dire comme espace qui extrait le symbolique, l’existentiel et la didactique. Il s’agit ici de réenchanter le désert non plus comme territoire extérieur, mais comme milieu de vie, source de récits et matrice de re-transformations. Réintégrer le désert dans les modes de vie humains, c’est re-explorer comment il façonne les pratiques sociales, économiques, spirituelles et éducatives.
Cette perspective mobilise l’anthropologie, l’écologie politique, l’économie créative et les pédagogies actives. L’oasis, un espace habité, cultivé et artificiel au cœur du désert, façonné par l’interaction durable entre sociétés humaines et milieux arides (Battesti, 2017), se révèle comme une construction autant écologique, économique qu’anthropologique. Au sein du milieu oasien, les stratégies d’exploitation ne relèvent pas toujours de choix conscients : elles peuvent aussi découler d’habitudes cohérentes, générant parfois des inventions ou des innovations (Battesti, 2017).
Le désert devient un lieu d’apprentissage coopératif, d’organisation et d’auto-organisation et d’intelligence collective, où la créativité se nourrit d’une relation renouvelée entre l’homme, son milieu et ses ressources naturelles. Les Hub Design de Gafsa et Gabès, s’inscrivent dans cette dynamique en visant à valoriser l’industrie artisanale à travers l’innovation du patrimoine local. Ces espaces offrent des services de formation, d’accompagnement et de co-working aux artisans, étudiants, chercheurs en design et jeunes entrepreneurs. Il s’agit d’un désert vécu dans la transmission et la re-transmission, la génération et la régénération, où s’expérimente une écologie intégrale et intégrante, au service de la communauté locale.
Ce forum international se tiendra en Tunisie, à Tozeur, ville natale du poète Abou Kacem Chebbi, ayant chanté la vie et célébré la volonté, du 4 au 7 février 2026. Il est organisé conjointement par des institutions, des universités et des centres de recherche tunisiens, français et algériens et propose une programmation transversale et pluridisciplinaire, croisant les arts, les sciences et les savoirs appliqués.
Le forum accueillera des communications scientifiques, des posters, des projets de recherche-création, des récits d’expérience et des propositions expérimentales, une exposition artistique, un défilé de mode, ainsi que des ateliers ouverts et des tables rondes, créant un espace d’échange et de réflexion entre chercheurs, concepteurs, étudiants, praticiens et acteurs territoriaux.
Modalités de soumission
Les propositions de communication devront être présentées sous la forme d’un résumé ne dépassant pas 4500 caractères, espaces compris. Chaque soumission devra impérativement mentionner :
- L’axe thématique.
- Le titre de la communication.
- Le prénom et le nom de (s) l’auteur(e)(s).
- L’affiliation institutionnelle.
- Cinq mots-clés représentatifs.
- Une brève bibliographie indicative.
- Une courte notice biographique (500 caractères maximum).
Les communications peuvent être rédigées en arabe, français ou anglais.
Le résumé devra être transmis au format .docx (Microsoft Word), à l’adresse électronique suivante : adnt.4d@ugaf.tn
Les résumés seront soumis à un comité scientifique pour une expertise en simple anonymat (les auteurs n’ont pas les identités des relecteurs ; les relecteurs ont celles des auteurs ; le rédacteur en charge de l’article a les identités des auteurs et relecteurs). L’acceptation des propositions n’engage pas le principe de sa publication dans les actes du colloque. Chaque article parvenu sera évalué suivant le même principe de visibilité des identités dans les actes.
Calendrier
- 29 septembre 2025 : soumission des résumés.
- 12 octobre 2025 : Notification aux auteurs des résultats de l’évaluation.
- 19 avril 2026 : Date limite d’envoi des articles (articles court de 20 000 caractères, espaces compris).
- Mars 2027 : Publication
Frais de participation
- Participants maghrébins (sans hébergement) :250 TND. Ce tarif comprend : les pauses-café, les déjeuners, le pack du colloque, l’accès aux activités culturelles et artistiques, ainsi qu’un exemplaire des actes publiés.
- Participants maghrébins (avec hébergement) : 850 TND. Ce tarif inclut : 3 nuitées dans un hôtel 4 étoiles à Tozeur (chambre double, sans supplément single), les repas, le pack du colloque, les activités culturelles et artistiques, ainsi qu’un exemplaire des actes publiés.
- Participants non-maghrébins (avec hébergement) : 600 EUR Ce tarif comprend : 4 nuitées dans un hôtel 4 étoiles à Tozeur (avec supplément single), les repas, le pack du colloque, l’ensemble des activités culturelles et artistiques, ainsi qu’un exemplaire des actes publiés.
Comité scientifique
- ARDENNE Paul, Professeur des Universités, Université d’Amiens.
- BEN AMEUR Fetah, Professeur des Universités, Université de Sfax.
- BEN AMEUR Sami, Professeur des Universités émérite, Université de Tunis.
- BEN DOUBA Cherif Eddine, Professeure des Universités, Université de Saïda
- BIDA Habib, Professeur des Universités émérite, Université de Tunis.
- BONNET Fabien, Maître de conférences HDR, Université Bourgogne.
- BOUATTOUR Mohamed, Professeur des Universités, Université de Sfax.
- BOUKHENNOUN Miloud, Maître de conférences HDR, Université d’Oran.
- CATOIR-BRISSON Marie-Julie, Maîtresse de conférences, Audencia Nantes
- CHABERT Ghislaine, Professeure des universités, Université Jean Moulin Lyon3
- CHARFI Ikbel, Professeure des Universités, Université de Sfax.
- CHATEAU Dominique, Professeur émérite à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
- CHEROUF Mohamed, Professeure des Universités, Université Batna 1
- CHKIR Najiba, Professeure des Universités, Université de Sfax.
- COLLET Laurent, Professeur des Universités, Université Paul-Valéry Montpellier 3.
- CORDONNIER Sarah, Professeure des Universités, Université Lyon 2.
- CROCE Cécile, Professeure des Universités, Université Bordeaux Montaigne.
- GAIED Mohamed Essghaier, Professeur des Universités, Université de Sousse.
- GMACH Nomen, Professeur des Universités, Université de la Manouba.
- GOHDHBANE Moufida, Professeur des Universités, Université de Tunis.
- LAFARGUE Bernard, Professeur des Universités émérite, Université Bordeaux Montaigne.
- LABARTHE Fabien, Maître de conférences, Université Jean Monnet/Télécom Saint-Etienne.
- MALEK Raief, Professeur des Universités, Université King Abdulaziz, Arabi Saoudite.
- MKADDEM Mounira, Maîtresse de conférences HDR, Université de Gabès.
- MOKNI Abdelwahed, Professeur des Universités, Université de Sfax.
- MOREIRA Camila, Professeure, Université Fédérale de Minas Gerais.
- PASCAL Catherine, Maître de conférences-HDR, Université Bordeaux Montaigne.
- RAÏS ALI Ibtissem, Professeure d’enseignement supérieur, Université Oran 1.
- SADKI Aba, Professeur à temps partiel, Université d’Ottawa.
- SLOUMA Maher, Maître de conférences, Université de Toulouse.
- TRIKI Mounir, Professeur des Universités, Université de Sfax.
- TOUIL Sadek, Maître de conférences HDR, Université de Gabès.
- VEYRAT Marc, Maître de conférences HDR, Université Paris 8.
- WALI Ali, Maître de conférences, Université de Sfax
- ZREIK Khaldoun, Professeur des Universités, Université Paris8
Coordinateurs scientifiques
- EL HACHANI Mabrouka, Professeure des Universités, Université Jean Moulin Lyon3.
- SAFTA Moez, Professeur des Universités, Université de Tunis
- TURKI Ramzi, Maître de conférences-HDR, Université de Sfax.
Coordinateurs
- ABADA Houda, Maître -Assistante ISAMGAF
- AZZOUZ Karima, Maître -Assistante ISAMG
- GARSALLAH Wissem, Maître-Assistant ISBAT
- MAMLOUK Rym, Maître-Assistante ISBAS
- OUERGHI Nada, Maître – Assistante ISBAT
- TRABELSI Jihen, Maître- Assistante ISMM
Comité d’organisation
- BOUAZIZ Nouha, Assistante ISBAS
- BOURAOUI Mariem, Maître – Assistante ISBAS
- HATTAB Hanen – Maître -Assistante ISBAS
- HFAIED Mouna, Maître – Assistante ISAMGAF
- KOLSI Rania, Maître -Assistante ISAMG
- MAATOUG Safa, Maître -Assistante ISAMG
- NASSER Soufien, docteur. UR A.D.M ISAMS
- RKIWA Taher – Maître -Assistante ISAMGAF
- ZOUARI Riheb, doctorante. ISBAT
Organisateurs
- Le Laboratoire Langage et Traitement Automatique, Axe ADNT, FLSHS (Université de Sfax) : Ramzi TURKI (Resp.)
- L’Université de Gabes
Partenaires
- École doctorale Arts et Culture et l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis ISBAT (Univ. Tunis) : Pr. Moez SAFTA (dir.)
- Institut Supérieur des Beaux-Arts de Sousse (Univ. Sousse), Pr. Mohamed Essghaier GAIED (dir.)
- Institut Supérieur des Arts et Métiers de Gabès, (Univ. Gabes), MC-HDR. Sadek TOUIL (dir.)
- Institut Supérieur de la Mode de Monastir (Univ. Monastir), MA. Jihen TRABELSI (dir.)
- Institut supérieur des Arts et Métiers de Sfax (Univ. Sfax) , Pr. Fetah BENAMEUR (dir.)
- École Nationale d’Ingénieurs de Gabès (Université de Gabès),Pr. Masoud AMAYRI (dir.)
- UR. ELICO, Équipe de recherche de Lyon en sciences de l’Information et de la Communication, Pr. Françoise Paquienséguy (dir.)
- UR. Paragraphe, (Univ. Paris 8),Pr. Khaldoun ZREIK (dir.)
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