Colloque international (cyber)harcèlement

Approches critiques et interdisciplinaires des phénomènes de violence en ligne

Expected response for the 15/04/2022

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Event place Nancy 54000, France

Le colloque international (cyber)harcèlement qui se déroulera les 5, 6 et 7 décembre 2022 à Nancy, Université de Lorraine (Grand Est, France). Il propose d’envisager le phénomène de manière large, incluant les dynamiques de harcèlement, de cyberharcèlement, de violence et de haine en ligne, dans des contextes sociaux variés et au sein de différents groupes sociaux. Les communications proposées pourront aborder les enjeux définitionnels du (cyber)harcèlement, le rôle des affects et des émotions, celui des rapports sociaux de domination dans une perspective intersectionnelle, ainsi que les actions de lutte et de prévention face à ces violences.

Présentation

Le harcèlement peut être défini comme des violences exercées de manière répétée à l’encontre d’une personne dans une configuration où il y a ferme intention de nuire et déséquilibre des forces (l’agresseur a l’ascendant physique et/ou psychologique sur sa cible ou la malmène avec un groupe de suiveurs qu’il a fédéré autour de lui) (Olweus, 1999). Les conséquences pour les victimes sont multiples : anxiété, perte de confiance en soi, troubles du sommeil, état dépressogène, phobie sociale, etc. Le harcèlement est un phénomène que l’on retrouve dans de nombreux contextes : scolaire (Smith, Sharp, 2000 ; Catheline, 2015) notons que les Québécois parlent d’« intimidation scolaire » et non de harcèlement (Roberge, Beaudouin, 2016) –; universitaire (Hamel, 2008) ; professionnel (Hirigoyen, 2017) ; familial – au sein de la fratrie – (Tippet, Wolke, 2014) ; conjugal (Hirigoyen, 2003) ou encore harcèlement de rue (Gayet-Viaud, 2021). Il prend différentes formes : exclusion sociale, violence verbale (insulte, moquerie), psychologique ou morale (dénigrement, humiliation, menace, rumeur), physique (bousculade, coup) ou encore sexuelle (attouchement, baiser forcé, avances sexuelles). Avec le développement du web 2.0 et des smartphones au milieu des années 2000, ces formes se renouvellent : envoi d’insultes ou de menaces par SMS ou messagerie électronique, usurpation d’identité, scènes d’agression filmées et diffusées en ligne, pornodivulgation (publication d’images intimes sans l’accord de la personne qu’elles représentent). Plusieurs études, dont certaines conduites dans une approche intersectionnelle (Stoll, Block, 2015 ; Angoff, Barhart, 2021), convergent sur le fait que ces violences ont un fort ancrage dans les stéréotypes de genre et le sexisme : par exemple, dans le monde adolescent, les filles en sont deux fois plus victimes que les garçons et les jeunes LGBTQIA+ y sont quatre fois plus exposé·es (Couchot-Schiex et al., 2017 ; Felmee, Faris, 2016 ; Hinduja, Patchin, 2020). À cela s’ajoutent le racisme, la grossophobie et la stigmatisation d’élèves en situation de handicap (Sentenac et al., 2016 ; Debarbieux et al., 2018).

Il n’y a pas de consensus autour de la définition du cyberharcèlement. Certain·es auteur·es l’envisagent comme des attaques perpétrées par le biais du numérique quand d’autres le définissent de manière analogue au harcèlement (Vandebosch, Van Cleemput, 2008 ; Smith et al., 2008). Cependant, si le déséquilibre des forces est presque toujours de mise en contexte numérique (les agresseurs peuvent agir sous couvert de l’anonymat ou du pseudonymat, les contenus se diffusent de manière virale impliquant de très nombreux témoins), le caractère répétitif et l’intention de nuire s’appréhendent plus difficilement : la répétition peut venir de la fragmentation des actions (chaque « like » participe à la diffusion des contenus) ou de la pérennité des traces numériques (un contenu compromettant peut ressurgir des mois plus tard) ; l’intention de nuire n’est pas toujours avérée, car on peut liker par habitude, sous le coup de l’émotion ou bien publier des contenus pour faire rire les autres et gagner en popularité (boyd, 2015) sans anticiper la cyberviolence qui peut en découler (Stassin, 2021). Par ailleurs, l’intensité affective des contenus peut favoriser leur circulation en ligne, alors que la médiation numérique peut entraîner la mise à distance des émotions (Quemener, 2018 ; Alloing, Pierre, 2020).

De nombreux travaux ont été consacrés au cyberharcèlement entre élèves, analysant ses liens avec le harcèlement « hors ligne » (Li, 2007 ; Dooley et al. 2009 ; Pyżalski, 2012), proposant une caractérisation des cyberviolences (Willard, 2007 ; Blaya, 2013) ou se focalisant sur les acteurs et les dispositifs mobilisés dans leur prévention (Blaya, 2015 ; Dilmaç, Kocadal, 2019). D’autres travaux ont montré que cette violence se poursuivait à l’université (Faucher et al., 2014), mais aussi dans le monde du travail (Dupré, 2018) où l’on observe différentes formes d’incivilités numériques qui, lorsqu’elles sont répétées, ont des effets délétères (Carayol, Laborde, 2021). D’autres enfin se sont intéressés à la sphère intime et conjugale où le numérique est devenu un outil de contrôle, de domination et d’humiliation, au sein d’un couple ou après un divorce, une séparation (Fernet et al. ; 2019). La pornodivulgation et plus particulièrement le revenge porn se sont d’ailleurs développés afin de permettre à des hommes de se venger de leur partenaire ou ex- partenaire, à la suite d’une rupture sentimentale ou d’une infidélité mal vécue, et de les humilier en publiant à leur insu des contenus privés, en indiquant leurs nom et coordonnées afin que des messages dégradants leur soient envoyés et que leur réputation soit détruite (Hall, Hearn, 2019).

Des messages humiliants ou compromettants peuvent être envoyés par salve à une seule et même personne, par des dizaines ou centaines de personnes, provoquant un harcèlement que la loi française du 3 août 2018 qualifie de « harcèlement de meute » ou de « raid numérique », stipulant que toute personne participant à ce phénomène, ne serait-ce que par un seul like ou commentaire, peut désormais être condamnée. Ces raids, qui ciblent généralement des femmes (célèbres ou non), des personnes LGBTQIA+ ou d’autres minorités, des défenseur·es des droits humains (Corroy, Jehel, 2019) ou des militant·es féministes et/ou antiracistes (Bibié, Goudet, 2018), peuvent être rapprochés des discours de haine en ligne (Monnier, Seoane, 2019). Ces derniers se fondent en effet sur un sentiment présumé de haine à l’égard d’un groupe ou d’une minorité (Pyżalski, 2022) ou provoquent la haine en incitant à la violence ou en consolidant des stigmates.

Les communications pourront, au choix, s’inscrire dans un ou plusieurs des axes identifiés ci- dessous, ou bien proposer un angle original en rapport avec le thème du colloque.

Axe 1. Approche théorique et définitoire du (cyber)harcèlement

Ce premier axe rassemblera des travaux s’inscrivant dans une approche théorique et définitoire de la cyberviolence et du cyberharcèlement, qu’il s’agisse du cyberharcèlement à l’école, au travail, dans la sphère conjugale ou encore des phénomènes de meute. Sont attendues des communications proposant des éléments de définition, de caractérisation et de typologisation de ces phénomènes ou bien mettant en exergue les points de rupture et les continuités entre violence/harcèlement/intimidation « hors ligne » et « en ligne », ou encore discutant le choix de la terminologie (p. ex. cyberharcèlement en France versus cyberintimidation au Québec ; cyberbullying versus cybermobbing dans les pays anglo-saxons). Enfin, des communications proposant une conceptualisation de phénomènes proches tels que les incivilités numériques et les discours de haine en ligne sont également les bienvenues.

Axe 2. Le rôle des émotions et des affects

Cet axe étudiera les dimensions émotionnelles et affectives des phénomènes de violence, de harcèlement et de haine en ligne. Les travaux proposés pourront porter sur le rôle des émotions (manque d’empathie, alexithymie, peur, honte, colère…) dans les situations de (cyber)harcèlement, du côté des individus ou des groupes impliqués dans les violences, mais aussi des acteurs qui interviennent sur elles ou les observent. Comment les émotions sont-elles prises en compte, gérées, voire mobilisées, par l’entourage, les acteurs de la prévention et de l’accompagnement ? On pourra aussi se questionner sur la position des chercheur·es qui doivent composer avec les émotions que peuvent provoquer le travail sur des terrains caractérisés par des situations difficiles de violences et d’abus. Dans une perspective communicationnelle, il s’agira également de s’intéresser à la place des affects dans les discours de haine en ligne et dans ceux qui portent sur le (cyber)harcèlement. Au niveau des environnements numériques, on pourra s’interroger sur les spécificités socio-techniques des plateformes et la façon dont l’intensité affective des contenus liés à la violence peut favoriser leur circulation et l’intensité des réactions qu’ils génèrent, ou inversement à la manière dont la médiation technique peut contribuer à une mise à distance des émotions. S’inscrivent également dans cet axe les études sur la mobilisation des émotions dans la couverture des cas de harcèlement, haine ou violence dans les discours médiatiques d’un point de vue plus large.

Axe 3. Approches intersectionnelles du (cyber)harcèlement et de la haine en ligne

Sont attendues ici des propositions qui abordent le (cyber)harcèlement et/ou la haine en ligne au prisme d’une approche intersectionnelle, attentive à la déconstruction de rapports de pouvoir imbriqués (tels que les rapports de genre, de classe, de race, le validisme, etc.). L’approche intersectionnelle ou consubstantielle des rapports de pouvoir ayant fait l’objet de riches discussions dans le monde académique et militant, les auteur·es seront invité·es à expliciter leur cadre théorique et la façon dont leur travail entend penser cette articulation. Il s’agira d’une part d’investiguer les cas de (cyber)harcèlement qui s’inscrivent dans la logique même de rapports de pouvoir traditionnels, puisant dans ces derniers des sources de légitimation qui favorisent leur reconduction et leur invisibilisation. La stigmatisation des écarts vis-à-vis des normes sociales et la dimension sociologique du harcèlement seront ici centrales. Les propositions pourront notamment interroger le rôle joué par l’appartenance des victimes et des agresseur·es à des groupes minorisés ou favorisés dans la dynamique du harcèlement. De façon réflexive, cet axe pourra également accueillir les communications investiguant les phénomènes de (cyber)harcèlement et la haine en ligne visant directement les groupes ou les personnes qui revendiquent une approche militante intersectionnelle (ou apparentée). Enfin, dans une visée émancipatrice, il sera intéressant de montrer dans quelle mesure l’approche intersectionnelle des rapports de pouvoir favorise l’émergence de groupes de soutien et de logiques d’entraide permettant de trouver refuge contre le (cyber)harcèlement, lorsque l’on est soi-même concerné·e par une identité située au croisement de différents groupes minorisés.

Axe 4. Prévention et lutte contre le harcèlement et la haine en ligne

Cet axe interrogera les acteurs et les dispositifs engagés dans la prévention du (cyber)harcèlement et de la haine en ligne. Il peut s’agir de travaux montrant comment l’école s’est emparée du sujet ou analysant la pertinence des enseignements transversaux, disciplinaires, curriculaires (éducation aux médias et à l’information, éducation à la sexualité, éducation à la santé…) pour lutter contre les discriminations et les stéréotypes, ou pour développer les compétences émotionnelles et plus largement psychosociales des élèves. Les approches contrastives à l’échelle européenne ou internationale sont les bienvenues. En outre, cet axe propose également de réfléchir aux acteurs et actrices engagé·es dans la prévention du (cyber)harcèlement, du (cyber)sexisme ou de la pornodivulgation, qu’il s’agisse d’associations qui en font un axe de leur mission ou de collectifs à l’instar de #stopfisha ou encore du hashtag activisme (#metoo, #nonauharcèlement) qui se développe pour dénoncer certaines pratiques et qui peut favoriser le développement d’une forme d’empowerment. Enfin, des travaux étudiant les réponses juridiques au phénomène de (cyber)harcèlement ou de haine en ligne ainsi que la responsabilité des plateformes sont également attendus.

Modalités des contributions

Les propositions sont à envoyer pour le 15 avril 2022 à l’adresse suivante : colloquecyberharcelement@protonmail.com

Afin de garantir le processus d’évaluation en double aveugle, merci de nous faire parvenir :

  • un document anonyme avec votre proposition de communication d’une longueur maximale de 6000 signes (2 pages), précisant le titre, le ou les axes choisi(s), un résumé présentant la question de recherche, une brève revue de la littérature et/ou des perspectives théoriques, des éléments de méthodologie et quelques indications bibliographiques ;
  • un deuxième document précisant le titre de votre communication, votre nom, votre prénom et votre rattachement institutionnel.

Les notifications d’acceptation seront adressées entre le 30 juin et le 15 juillet 2022. La publication d’un ouvrage collectif est prévue dans un second temps, à la suite du colloque.

Les frais d’inscription sont de 50 euros pour les titulaires. Le colloque est gratuit pour les étudiant∙es, doctorant·es et non-titulaires.

Contact :

Comité d’organisation

  • Belhadi Morgane, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle
  • Delias Lucie, LERASS-Céric, Université Paul Valéry-Montpellier 3
  • Lallet Mélanie, CHUS-Arènes, Université Catholique de l’Ouest
  • Lechenaut Émilie, Crem, Université de Lorraine
  • Philippe Sandrine, Crem, Université de Lorraine
  • Promonet Aurore, Crem, Université de Lorraine
  • Pyżalski Jacek, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)
  • Schneider Anne-Cécile, IUT Nancy-Charlemagne, Université de Lorraine
  • Stassin Bérengère, Crem, Université de Lorraine
  • Walter Natalia, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)

Comité scientifique

  • Alloing Camille, LabFluens, UQAM (Canada)
  • Balleys Claire, Medi@lab, Université de Genève (Suisse)
  • Blocquaux Stéphane, LIRFE-LAMPA, Université Catholique de l’Ouest (France)
  • Carayol Valérie, MICA, Université Bordeaux Montaigne (France)
  • Carlino Vincent, CHUS-Crem, Université Catholique de l’Ouest (France)
  • Caesens Gaëtane, PSP-IPSY, Université Catholique de Louvain (Belgique)
  • Cordier Anne, Crem, Université de Lorraine (France)
  • Corroy Laurence, Crem, Université de Lorraine (France)
  • Cousin Clément, CREDO-IODE, Université Catholique de l’Ouest (France)
  • Dalibert Marion, GERiiCO, Université de Lille (France)
  • Déage Margot, CERTOP, Université Toulouse II Jean Jaurès (France)
  • Frachiolla Béatrice, Crem, Université de Lorraine (France)
  • Galand Benoît, GRES, Université Catholique de Louvain (Belgique)
  • Gevrey Vincent, LIRFE-LACES, Université Catholique de l’Ouest (France)
  • Hamiche Sandra, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
  • Labelle Sarah, LERASS-Céric, Université Paul Valéry-Montpellier 3 (France)
  • Laborde Aurélie, MICA, Université Bordeaux Montaigne (France)
  • Lapeyroux Natacha, FNRS, Université Libre de Bruxelles (Belgique)
  • Larochelle Laurence, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
  • Ledegen Gudrun, PREFICS, Université Rennes 2 (France)
  • Mésangeau Julien, Irméccen, Université Sorbonne Nouvelle (France)
  • Mathys Cécile, CRI’J, Université de Liège (Belgique)
  • Millette Mélanie, LabCMO, UQAM (Canada)
  • Olivesi Aurélie, Elico, Université de Lyon 1 (France)
  • Poleszak Wieslaw, University of Economics and Innovation in Lublin (Pologne)
  • Pugnière-Saavedra Frédéric, PREFICS, Université de Bretagne Sud (France)
  • Pyżalski Jacek, Université de Poznań (Pologne)
  • Theviot Anaïs, CHUS-Arènes, Université Catholique de l’Ouest (France)
  • Walter Natalia, Adam Mickiewicz University, Poznań (Pologne)

Bibliographie

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