Innovations et productions culturelles à l’ère du numérique

Expected response for the 14/03/2022

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Event place Maison des Sciences de l'Homme Paris Nord, 20 Avenue George Sand , Saint-Denis 93210

Le Réseau des Jeunes Chercheur·es du LabEx Industries Culturelles et Création Artistique lance un appel à communication pour une journée d’étude portant sur le thème “Innovations et productions culturelles à l’ère du numérique”. Elle se déroulera le 27 juin 2022 à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord ou en distanciel, en fonction de la situation sanitaire.

Date limite de dépôt des communications : 14 mars 2022

Présentation

La démocratisation d’internet et l’émergence des plateformes, interfaces promettant une relation directe entre le consommateur et le producteur, semblent avoir diminué les barrières à l’entrée de la production culturelle et technique. Ce faisant, les plateformes restructurent une partie du paysage culturel, à l’instar du secteur audiovisuel (Budzinski et Lindstädt-Dreusicke 2019) : de nouveaux acteurs apparaissent et reconfigurent les chaînes de production, de promotion et de consommation. Sur internet, les industries culturelles doivent composer avec une double contrainte : se conformer aux règles et aux normes des plateformes (Boudreau, Hagiu, 2009) et répondre aux attentes et aux critiques des consommateurs qui se font plus visibles. Ces normes varient en fonction des supports et secteurs limitant les leviers d’action des industries culturelles (Peukert 2019). Nous assistons d’ailleurs à une transformation des stratégies au sein des industries culturelles (Bullich et Schmitt, 2021). Ainsi, les acteurs traditionnels doivent s’adapter pour persister malgré les évolutions liées aux numériques. Cette transformation peut faire croire à une uniformisation des productions parallèlement à une offre de contenu abondante. Les producteur·rice·s, qu’ils soient amateur·e·s ou professionnel·le·s, développent des stratégies pour se démarquer en donnant des signes d’authenticité et d’originalité (Coavoux et Roques, 2020).

Ces différentes stratégies de positionnement invitent à évaluer l’innovation, ici comprise comme « une nouvelle combinaison des facteurs dans la fonction de production » (Beitone, Cazorla, Dollo et Drai, 2013). Les différents types d’innovations (Schumpeter, 1911, 1942 ; OCDE, 2005) sont donc à envisager en relation étroite avec la structure des marchés culturels. Ainsi, dans quelle mesure peut-on qualifier d’innovants les modèles économiques (publicités, abonnements, etc.) et ses phénomènes corollaires (économie de l’attention (Goldhaber, 1997), modération algorithmique, etc.) utilisés à la fois par les producteur·rice·s et par les plateformes ? Quels sens revêt la notion d’innovation pour les différents acteurs ? Quelles sont les dynamiques d’innovation de ces plateformes ? Sur quoi s’appuient-elles (par exemple : les usagers, les nouvelles façons de penser et construire les publics ou sur des techniques spécifiques et applicables particulièrement dans les espaces numériques (big data, algorithme, etc.)) ?

Nous pouvons également nous demander quelle(s) forme(s) de régulation publique ont été envisagée(s) et mises en pratique vis-à-vis de ces plateformes. Quels sont les rapports à l’indépendance dans le renouvellement de ces industries créatives ? Observe-t-on des nouveautés méthodologiques dans l’approche de ces objets ?

Cette journée d’étude, organisée par le Réseaux des Jeunes Chercheur·e·s du Labex ICCA, sera l’occasion d’entamer une réflexion collective et interdisciplinaire autour de l’innovation et de la production en régime numérique : d’une part en interrogeant les acteurs du marché et leurs publics ; d’autre part en analysant les réseaux et les implications de ces derniers dans les secteurs culturels. Pour ce faire, quatre axes thématiques proposent d’aborder :
– Les plateformes
– Les pouvoirs publics et discours innovants
– Les usages et contenus
– Les méthodes d’enquêtes sur les plateformes numériques

a) Les plateformes

Le premier axe propose d’interroger l’influence des modèles économiques des plateformes : d’une part sur les carrières des créateur·rice·s de contenu ; d’autre part, sur les stratégies des industries culturelles. La démocratisation d’internet et l’émergence des plateformes semblent avoir facilité l’accès à la consommation (Donnat, 2009) et à la production culturelle (Flichy, 2010). Toutefois, il serait réducteur de limiter l’influence des plateformes à la baisse des barrières économiques et techniques. La production culturelle semble en effet être de plus en plus dépendante d’un petit nombre de plateformes puissantes (Nieborg et Poell 2018). De nouvelles formes de productions et de producteurs deviennent endogènes aux plateformes (Cunningham and Craig, 2021).

Nous pouvons donc nous demander comment les différentes dimensions des plateformes telles que l’infrastructure, les politiques d’utilisations et les choix de monétisation peuvent influencer les créateur·ice·s tout au long de leur carrière. Quelles tensions se créent ainsi entre créateur·ice·s et plateformes (Kumar, 2019 ; Kopf, 2020) ?

Ces tensions alimentent aussi le paradigme des plateformes (Burgess, 2015) car non seulement ces dernières disposent d’importants pouvoirs dans le processus de la production culturelle mais aussi que ces logiques transforment profondément la société (Burgess, 2021). Par conséquent nous pouvons nous demander quelles sont les répercussions visibles sur les stratégies ? Comment les dispositifs du jugement (Karpik, 1989) sont-ils réactualisés par ces nouvelles stratégies ?

b) Les pouvoirs publics et les discours innovants

Au cours des dernières années, des discours sur l’innovation numérique ont essaimé dans l’espace public, cette notion d’innovation est passée dans le langage courant (Fagerberg, 2009) sans être forcément remise en question. Souvent présentée comme une solution pour répondre aux différentes problématiques des industries culturelles (de la gouvernance des entreprises et organismes, au financement et distribution des produits culturels, en passant par la commercialisation de la propriété intellectuelle), l’innovation numérique promet décentralisation, horizontalité et automatisation des processus. Les discours autour de la “blockchain” sont des exemples illustratifs de ces promesses (De Filippi et Wright 2019). Au-delà de ces rhétoriques disruptives, quelles sont les controverses, les discussions théoriques et pragmatiques et les stratégies de diffusion de cette technologie dans les industries culturelles en France ? Comment s’adapte l’appareil législatif face à ces discours et ces innovations ?

Derrière la multiplicité des innovations, certaines permettent d’exemplifier le phénomène de réaction des pouvoirs publics. On peut évoquer à ce titre la constitution en problème public de la publicité déguisée sur la plateforme YouTube qui constituait un espace peu réglementé à ce niveau (Anthony, 2016). Un autre exemple est la chronologie des médias, où les plateformes de streaming ont remis en cause la temporalité réglementée de la sortie des œuvres filmiques et où les pouvoirs publics se veulent être les garants d’une chaîne de création de valeur profitable à tous (Chantepie et Paris, 2019). Quels discours et acteurs ont constitué des phénomènes relatifs aux plateformes comme problème public (Cefaï, 1996) ? Comment ces mobilisations ont-elles été saisies par les pouvoirs publics ?

c) Les usages et contenus

Les contenus produits par les internautes (Gambardella, Raasch, et von Hippel, 2015) surgissent sous des formes diverses, publiées par des individus isolés (fanfictions, vlogs) ou retravaillées au sein de communautés (logiciels libres co-construits, mods de jeu vidéo). Ces contenus, innovants ou non, réinterrogent la propriété intellectuelle et le droit d’auteur encadrant traditionnellement les industries créatives. Ils soulèvent en effet la question des réutilisations et des monétisations de ressources protégées, comme dans le cas des memes (Soha, McDowell, 2016), ou celle du partage illégal de contenus propriétaires, via les sites de téléchargement ou le peer to peer. Cela nous amène donc à considérer les diverses conséquences, sur les plans socio-économique et juridique par exemple, de ces usages sur les industries culturelles (enquête PANIC, 2013).

Hors des contenus protégés / encadrés par le droit d’auteur, différents espaces d’internet accueillent des productions amatrices d’explicitation, d’entraide ou de tutorat (forums d’entraide médicale (Akrich, Méadel, 2009), hacking (Lallement, 2015), contribution à Wikipedia (Auray et al., 2009), tutoriel DIY (Le Deuff, 2011, Zabban, 2015)). La mise à disposition de ressources (Fine, 1989) par le biais des communautés virtuelles, semble promettre aux amateur·rice·s un ensemble d’outils et de techniques à investir pour produire du contenu (Flichy, 2010). Comment les usagers s’approprient-ils ces ressources ? Dans quelle mesure s’articulent-elles avec d’autres ressources déjà possédées en dehors des espaces internet fréquentés ?

L’accélération sociale du temps (Rosa, 2010) et le développement de dispositifs numériques portatifs (smartphone et tablette) conjugués aux normes de contenu des différentes plateformes semblent encourager la production de contenu dans les interstices du quotidien. Ainsi les contenus audiovisuels pris sur le moment à destination des cercles restreints ou de cercles bien plus larges sur les applications (Snapchat, Instagram, TikTok) fleurissent sur internet. Comment les usagers sont-ils pris en compte dans la production des contenus ? Comment les formats proposés répondent-ils ou sont-ils adaptés aux pratiques des usagers ?

d) Les méthodes d’enquêtes sur les plateformes numériques

La numérisation des activités culturelles et la présence croissante de plateformes autours de ces dernières nous amènent à nous questionner sur la pertinence des outils disponibles et accessibles aux chercheur·e·s. Quels sont les usages des plateformes et d’internet dans la recherche ? Cette question est d’autant plus importante quand on considère la diversité des plateformes présentes et des spécificités de chaque industrie créative (Peukert, 2019), dont l’analyse nécessite la mobilisation d’études sur des comportements spécifiques à la plateforme étudiée (Aguiar et Waldfogel 2020) et aux outils adaptés (Burgess, 2021).

Les stratégies de communication des plateformes peuvent avoir une incidence dans leur étude. Quelles sont les conséquences de ces stratégies de communication dans les méthodologies mobilisées ?

Comment se repérer au travers du foisonnement des données sur internet et sur les plateformes ? En effet, si de nombreux outils quantitatifs de collecte de données sont présents tels que les requêtes aux Application Programming Interface (API) et le web-scrapping, les propriétaires des plateformes peuvent choisir de n’en diffuser qu’une partie et ainsi biaiser les raisonnements et les méthodes d’analyses. De plus, l’accès et l’analyse de ces données requiert des compétences propres aux méthodologies informatiques. Nous pouvons nous interroger sur les compétences des chercheurs face à ces nouvelles technologies.

Ainsi, comment négocier l’accès et l’analyse des données auprès des entreprises culturelles ? Comment considérer la fiabilité des recherches menées auprès de ces plateformes ?

Mentionnons également les questions de déontologie que l’observation de contenus privés ne manque pas de soulever : comment préserver l’anonymat des enquêtés, alors même que leur vie privée constitue nos données ? Dans une approche ethnographique, comment les traiter compte tenu de la forte proximité avec les enquêté·e·s ? Nous sommes également intéressés pour accueillir des protocoles de recherche innovants autour de la récolte de données sur les dispositifs nomades (smartphones notamment).

Informations pratiques

La journée se déroulera le lundi 27 juin 2022, soit à la Maison des Sciences de l’Homme, soit à distance en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

Pour soumettre une communication, merci d’envoyer avant le lundi 14 mars 2022 une proposition à l’adresse rjc.labexicca@gmail.com contenant les informations suivantes :

  • Les noms, prénoms et courriels de tous les co-auteur·trice·s/intervenant·e·s ;
  • Le titre de la communication ;
  • Un résumé de la communication en français de 400 mots maximum ;
  • 5 mots clés ;
  • Une brève biographie incluant votre université et laboratoire de rattachement ;
  • Une bibliographie sélective.

Le financement des transports et/ou de l’hébergement (dans la limite d’une nuitée) pour les intervenant·e·s non francilien·ne·s pourra être envisagé.

Comité scientifique et d’organisation

  • Hubert Boët, Doctorant Université Sorbonne Paris Nord (LabSIC)
  • Tristan Dominguez, Doctorant Université Sorbonne Nouvelle (IRCAV) et LabEx ICCA
  • Katia Morales, Doctorante Université Sorbonne Nouvelle (IRCAV)| Université de Montréal.
  • Maria Rasskazova, Doctorante Université Sorbonne Paris Nord (CEPN) et LabEx ICCA
  • Noémie Roques, Doctorante Université Sorbonne Paris Nord (Experice)

Bibliographie

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Akrich, Madeleine, et Cécile Méadel. « Les échanges entre patients sur l’Internet ». La Presse Médicale, Internet médical, 38, no 10 (1 octobre 2009): 1484‑90. https://doi.org/10.1016/j.lpm.2009.05.013.

Auray, Nicolas, Martine Hurault-Plantet, Céline Poudat, et Bernard Jacquemin. « La négociation des points de vue. Une cartographie sociale des conflits et des querelles dans le Wikipédia francophone ». Reseaux 154 (10 avril 2009). https://doi.org/10.3917/res.154.0015.

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———. Théorie de l’évolution économique: recherches sur le profit, le crédit, l’intérêt et le cycle de la conjoncture / Joseph Schumpeter ; traduit de l’allemand par Jean-Jacques Anstett. [Reprod. en fac-sim.avec Ajout, en Annexe, de Corrections et D’un index]. Bibliothèque Dalloz. Paris: Dalloz, 1999.

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